Baffrancou à Limousis (11), France 

To translate my texts in your language, use the Google Widget on the right

Je ne voulais pas en prendre. Hier, ça allait à peu près sans mes petites pilules. Toutefois, j’ai privilégié le petit surplus de confort, alors vers 16 heures j’ai pris un petit comprimé d’antihistaminique. L’ensemble de symptômes peuvent me mettre dans un état de stress important. Ça m’arrive certainement pour faire sortir les tensions que j’occulte au quotidien et dont je n’ai pas parlé hier. Les antihistaminiques que je prends en ce moment baissent un peu la force des symptômes, mais l’enlèvent pas tout à fait. Quelque part ça me convient, car ce qui me gène dans la prise des médicaments, c’est que cela musèle mon corps et empêche la Vie de me faire comprendre où je suis à côté de la plaque en ce moment. 😷

Les symptômes sont donc toujours là… et c’est parfait. Car ainsi je peux continuer à mesurer si j’écoute adéquatement le message de me calmer, de rester à l’intérieur et de mettre en question mes activités et mon emploi du temps. En réalité, l’allergie, et n’importe quelle autre maladie d’ailleurs, me fait mettre tout en question. Est-ce que je suis toujours au bon endroit ? Où est-ce que je me mens ? Quand est-ce que je fais encore des compromis ? Est-ce que je suis toujours capable d’accompagner ? A quel moment est-ce que je m’impose des choses et crée de la tension tout seul ? Est-ce que je triche quelque part avec moi-même ? Et j’en oublie certainement… 😏

Le miroir me parle de désencombrement. A travers les autres, je comprends que je me libère toujours et encore des entraves que d’autres m’ont mises. Je pensais déjà être vraiment libre. Il semble qu’il reste encore de la marge. Et je le vois, je le sens maintenant que j’y suis. Encore plus de recule, plus de retrait… donc aller encore moins vers l’extérieur pour me trouver plus vers l’intérieur. Le miroir me parle aussi de laisser le temps au temps, de ne pas mettre de la pression chez les autres, de ne pas les piéger ainsi et de mieux écouter… au lieu de vouloir systématiquement être entendu. Okay, je comprends et j’accueille… 🥵

Bon, je suis donc toujours en train de me libérer de l’éducation limitante que j’ai reçu. Et c’est un peu logique aussi. Tant que je ne suis pas complètement arrivé à l’état d’Amour Véritable, il y aura des chaines à briser. Si je le dis à l’envers ça sonne peut-être plus logique. Tant que j’ai des chaines à briser, des couches de camisole à ôter ou des grillages d’enclos à sauter, je n’ai pas tout à fait atteint la Liberté, la Paix, la Puissance… bref l’état d’Amour. Mon allergie du moment me pousse à aller plus loin encore dans mon audace et mon intégrité. Quelque chose me dit que la Vie me nargue pour que j’ose vivre pleinement mon état d’énergumène bizarre, mais naturelle. 🤪

Etre chez des amis, dans un lieu avec un projet, semble me stimuler à m’y adapter en m’oubliant un peu trop… alors, que l’Homme que je suis devenu aspire peut-être simplement à vivre selon ses codes, priorités et références à lui… adaptés, bien évidemment, aux rythmes de la nature et de la Vie-même. Je sens bien que par moment je suis un accompagnant ou ami motivé, bavard, rigolo et sociable… et à d’autres, je deviens solitaire, inaccessible et replié sur moi. Je ne pense pas que c’est pathologique ou lié à des blessures. Je pense que c’est carrément un flux et reflux naturel humain pour lequel il n’y a pas de place dans notre monde domestiqué, homogène et constant. 🐑🐑🐑 

Ça me plait ce que je viens d’écrire. Mettre mes mots directement et sans préparation sur l’écran de mon journal est une manière de penser silencieusement et à haute voix en même temps. En écrivant je découvre parfois encore de nouvelles choses, comme à l’instant. J’ose déjà depuis un certain temps être inconstant, instable et originellement moi-m’aime. Ça m’a fait perdre, entre autres, des relations… presque toutes. Tous ceux qui ne me comprenaient pas, me jugeaient ou simplement ne m’appréciaient pas ainsi, ont déjà quitté ma vie. Oser être inconstant et fidèle à mon essence profonde est risqué, très risqué… je pourrais carrément perdre le peu qui me reste. Alors, peut-être que la Vie m’incite justement à risquer encore plus pour voir ce qui se passera… Mmmmmm… à suivre… ✌️

Je vous souhaite une dernière journée, soirée ou nuit de mai complètement authentique… où que vous soyez… ∞❤️∞ 

Bien dit… 😉