L’outil par excellence

Allonnes (72), France 🇫🇷 

Si après plus de 40 ans de recherche, de cheminement et des multiples transformations, je devais parmi tous les outils que j’ai découverts ou créés en sélectionner qu’un seul, sans hésitation je choisirais l’outil “Le Territoire”. C’est même un “mega-outil”, comme j’appelais ça avant. 🛠 

Un méga-outil est pour moi un outil qui oblige à en utiliser plein d’autres. A l’époque où j’accompagnais encore au quotidien, il y avait ainsi l’agenda, le protocole de rencontre, la palissade, la gestion émotionnelle, le positionnement, et d’autres encore que je considérais des méga-outils aussi. Si cela vous intéresse, de chaque sujet vous trouverez des vidéos sur ce blog… 

De mon point de vue, la différence entre « le Territoire » en tant que méga-outil et les autres, est que celui-ci m’oblige à utiliser toute la panoplie d’outils de développement personnel et spirituel qui je connais. Pour habiter pleinement mon territoire et rester dedans, j’ai besoin d’utiliser tout, absolument tout de ce que j’ai appris depuis toujours.

Et ça ne m’étonne pas… Car pour moi, c’est l’outil, le méga-outil le plus important, le plus puissant qui soit. Si j’arrive à rester dans mon territoire et à l’habiter adéquatement, la connexion avec ma source est garantie… Vous entendez ce que je dis ? C’est énorme non ? Je prétends avoir “la formule magique” pour se reconnecter à sa Source, à son Soi, à son Dieu, à la Déesse mère. 🎯

Mais attention, ce n’est pas aussi simple ou facile que ça en a l’air. Car, même si depuis que j’accompagne j’ai su pour beaucoup d’entre nous rendre le cheminement spirituel plus palpable, accessible et concret, pour arriver à rester dans mon territoire j’ai besoin d’avoir intégré réellement beaucoup d’aspects du processus. Je pense entre autres aux aspects liés à l’ego et à l’être, à la dualité et à l’unité, au pouvoir et à la puissance, au masculin et au féminin, les blessures et comment les transcender, etc. Ensuite il s’agit de savoir jongler habilement et adéquatement avec tout ce que je connais…

Car tout dans notre monde dualiste me tire hors de mon territoire. C’est fait pour ça. Je ne peux pas faire l’expérience de QUI JE SUIS REELLEMENT si je ne fais pas d’abord l’expérience de QUI JE NE SUIS PAS. Tout, chaque activité, d’une manière ou d’une autre, peut être considérée comme une fuite empêchant de “rentrer chez soi”. Que ça soit le travail, l’éducation des enfants, l’entretien des animaux ou du jardin, les loisirs, la maison… mais même les stages de développement personnel, la méditation ou les conférences… tout. Tout simplement, parce que chaque chose m’incite à entretenir ce que je connais déjà, c’est à dire une forme quelconque de fuite inconsciente. 👽 

J’ai déjà écris sur le même sujet quand j’étais chez Amma en Inde. Ça s’appelait “Comme un tube de dentifrice”. Je reviendrais sûrement encore dessus à d’autres occasions… J’ai l’impression que c’est le sujet le plus important que je pourrais jamais aborder. De quoi écrire par la suite ? Est-ce qu’il y a une vie pour ce blog après cet article ??? 😉

Aujourd’hui je dirais spontanément que mon territoire pourrait se résumer en 3 parties. Il y a mon territoire physique,  mon territoire psychologique et mon territoire subtil. Les actes que je pose, mon expression verbal et la gestion de mes pensées ne sont que les outils me permettant d’occuper les trois parties de mon territoire. Le discernement, aidé par les signes et la projection m’indiquent et éclaircissent la frontière entre ce qui est “chez moi” et « le reste du monde ». 🏡 

Quand je pense à mon territoire physique, je pense à la société, la famille, les voisins, le travail, la maison, etc. qui d’une certaine façon m’obligent, me poussent, à m’occuper d’eux, au lieu de m’occuper de moi-même. Quand j’observe avec le recul comment je fonctionnais quand j’étais plus jeune, je constate que j’était tout le temps en train de “faire” des choses, que je me perdais dans l’action. Dès que quelque chose se terminait, autre chose se présentait. Et même au repos, je “faisais” encore des choses pour me reposer. Si seulement à l’époque j’avais compris ce que j’ai compris aujourd’hui… mmmm… Je pense que j’aurais occupé beaucoup moins de place. 🐝

Quand je pense à mon territoire psychologique, je pense à tout ce qui me préoccupe au quotidien et qui pourrait aussi donner suite à une action. Je pense au journal télévisé, les films, les problèmes des autres, les interrogations liés à mon passé, ma peur du futur, etc. Je pense à tout ce qui interpelle inutilement mon mental et me fait en quelque sorte fuir “dans ma tête”. 🐙

Quand je pense à mon territoire subtil, je pense à mon monde intérieur. Je pense à ce que je sens, mes émotions, mes aspirations, mon désir, etc. Il y a même dans ce monde subtil des endroits qui ne sont pas bons pour moi, des sensations qui ne viennent pas de moi mais qui viennent quelque part de l’extérieur. Ce n’est pas parce que c’est là et que je le vis dans mon intériorité, que c’est forcément à moi. 🕸

Globalement, il y a des choses qui m’appartiennent et qui m’incombent… et il y en a qui ne font pas vraiment partie de mon histoire. Je pense que cette partie représente le plus gros morceau. Surtout parce que dans notre éducation, nous avons appris à nous étendre de partout, à nous éparpiller je dirais même. Il s’agit de laisser partir encore et encore ce qui ne m’appartient pas, ce qui ne me regarde pas… et d’utiliser l’espace qui s’ouvre par la suite pour reprendre en main le peu qui reste et qui fait réellement et profondément partie de moi, de mon être. 🌈

Ça demande beaucoup de discernement. Quand agir et quand laisser faire ? Quand parler et quand écouter ? Quelle croyance garder et laquelle laisser partir ? De quoi se guérir et quoi renforcer ? Au fond, tout se résume en une seule question. C’est une question qui, avec l’aide des signes et de la projection, me guide rapidement vers le territoire qui est réellement le mien. La question est : “Que ferais la Déesse-mère (ou Dieu), l’Amour, l’absence de peur, l’absence des blessures, ici et maintenant à ma place ?” 💘

C’est une question qui ne s’occupe pas vraiment de ce qu’il faut que je fasse ou pas. Il m’interroge en permanence sur QUI je choisi d’être. Les actes, ou leur absence, deviennent simplement l’expression de QUI je suis en ce moment-là. Je suis Amour ou Peur ? Un ou Deux ? Humain ou Divin ? La cohérence avec la peur et la dualité m’a amené dans un monde tel que je l’ai toujours connu. La cohérence avec l’Amour et l’Unité m’a ramené chez moi, l’endroit où le bonheur, la paix et la magie font partie de mon quotidien. 💖

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Horizontalement mon territoire réel est tout petit. Très peu de choses m’appartiennent. Si je regarde avec la maturité et puissance que je sens en moi aujourd’hui, très très peu demande en fait mon attention. La vie se débrouille très bien sans l’intervention de Michael. Il parait même que quand je meurs, le monde continuera à fonctionner !!! Alors, plus j’arrive à restreindre mon territoire horizontalement, plus il s’étend verticalement. Bien évidemment, ce n’est qu’un image. Mais c’est ainsi que je aime visualiser l’occupation progressive de mon territoire. 🚀

Je trouvais le sujet d’aujourd’hui délicat et compliqué à la fois. Ce n’était pas simple de trouver mes mots. L’élaboration du premier jet de mon article m’a demandé déjà au moins 4 heures. Quatre heures de méditation guidé par le jeu des pensées et des mots… Oui, c’est bien ça mon écriture, une méditation… et ainsi je médite tous les jours un peu avec vous. 👩‍❤️‍💋‍👨

Je vous souhaite une journée extra-ordinaire 😍


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5 commentaires sur « L’outil par excellence »

  1. Très interessant pour moi « rester dans mon territoire »
    C’est une vigilance de tous les instants.
    Je vois ma propension à occuper le territoire de l’autre, même quand je suis seule.
    Ça se passe beaucoup dans ma tête.
    Heureusement j’ai l’expérinece de cet été, et quelques autres moments depuis, de temps où j’y suis, à 100%, et le soulagement et la paix que cette place ouvre en moi.
    Alors je continue de faire de mon mieux.
    J’ai aprécié de revoir ta vidéo sur le sujet.
    Belle journée à toi,
    Isabelle.

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  2. Au boulot, je dois régulièrement repousser l’envahisseur 🙂
    Mon bureau est toujours vide aux 2/3.
    L’écran, la souris, le clavier, un bloc-note, et un stylo.
    Le bureau des collègues est plein, et inexorablement, leurs affaires débordent et je me retrouve avec la tasse de café de l’un, le bloc-note de l’autre, etc., sur mon bureau.
    C’est un fait que le vide attire le trop plein.
    C’est agaçant et amusant à la fois car ils le font sans même s’en rendre compte.

    C’est intéressant aussi, et peut-être même plus encore, cette notion de territoire psychique et subtil.
    Je les connaissais mais n’en étais pas conscient.
    Tout à l’heure je me suis mis dans le silence et dans le noir.
    Puis je me suis rendu compte que mon territoire subtil était envahi par mon territoire psychique.
    Mes pensées, mon imagination occupaient tout l’espace.
    En en prenant conscience, le silence s’est fait et je me suis dit, ok, ce silence intérieur, le voilà mon territoire, mon « chez moi » subtil.

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  3. C’est bien ce journal que tu tiens Michael. Nous ne sommes pas d’accord, mais çà me permet d’affiner mon travail.
    Pour moi, tout ce qui est en moi m’appartient. J’en suis d’autant plus responsable car ce qui est en moi influe sur mon entourage, dont mon fils. On en a déjà parlé, mais ce qui génère mes réactions c’est ma carte du monde. C’est à moi de la mettre à jour (please wait download in progress…) par tout ce que j’ai déjà décrit.
    Mon stress par rapport à la piscine a annulé tout le travail que j’avais fait avec mon fils pour l’aider à être rassuré dans l’eau. Quand j’y pense je me dis : « Tu imagines un peu, ton stress a annulé 3 semaines de travail personnel de ton fils pour vaincre la peur de l’eau !!! »
    D’ailleurs je te laisse, c’est l’heure que je travaille là dessus… Bises et hugs

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