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Modiâin, IsraĂ«l đźđ±Â
J’ai encore ressenti le besoin de trier mes contacts dans mon carnet personnel et dans Facebook ce matin. Je trie ainsi depuis une vingtaine d’annĂ©es, car j’ai Ă©tĂ© dans plusieurs grands rĂ©seaux et je connais Ă©normĂ©ment de monde. Je pourrais continuer Ă accumuler des gens comme je l’ai fait au dĂ©part mais ça me donne maintenant une sensation d’encombrement… Ă peu prĂšs comme avec des objects que je n’utilise pas.
Tout en le faisant quand-mĂȘme je peux ressentir une lĂ©gĂšre sensation de culpabilitĂ© car c’est comme si j’Ă©liminais des amis de ma Vie. Si j’en parle ici c’est pour expliquer que ce n’est pas du tout mon intention. Quand j’ai commencĂ© Ă le faire, tout au dĂ©but, c’Ă©tait pour libĂ©rer Ă©nergĂ©tiquement des personnes que j’avais accompagnĂ©es et ne plus avoir un lien quelconque qui puisse les retenir.
Sans le tri j’aurais aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de contacts. Ăa encombre mon carnet et carrĂ©ment mon espace psychologique. Je sens rĂ©guliĂšrement le besoin de libĂ©rer des personnes d’un lien qui n’est plus vraiment vivant et de les laisser partir. Ce n’est pas parce que nous avons Ă©tĂ© un jour ami, amant ou de la mĂȘme famille que je dois les garder figĂ©s quelque part dans une base de donnĂ©es.Â
Il y a une autre raison aussi quant au tri. Ma vie a Ă©tĂ© un tel enchainement d’aventures et d’amours fortes et extraordinaires que de revoir certains noms ou visages me rend profondĂ©ment triste. Il y a des personnes que j’ai aimĂ©es de tout mon coeur et que j’aime encore intensĂ©ment. De les voir dĂ©filer dans mon carnet ou de voir leurs messages sur mon mur Facebook est trop douloureux. Parfois c’est la personne mĂȘme… parfois c’est l’Ă©poque qu’elle m’Ă©voque.
J’ai tellement de souvenirs… Je dirais mĂȘme que j’en ai trop pour un seul homme. Comme je suis hypersensible, j’ai toujours eu beaucoup de mal Ă laisser partir mes sentiments d’amour et de douleur. Pour chaque belle histoire d’Amour que j’ai vĂ©cu, il m’a fallu 3 ans pour rĂ©cupĂ©rer… et j’en ai connu 9 ! De la derniĂšre, et le monde du Tantra qui s’associe Ă elle, aprĂšs 5 ans, ce n’est pas encore terminĂ©. Etant confinĂ© dans une chambre et dans un pays oĂč je ne connais plus personne renforce tout ça…
J’ai beaucoup travaillĂ© dans le passĂ© sur mon attachement aux gens. Le plus fort a Ă©tĂ© durant les trois ans oĂč j’ai voyagĂ© de foyer en foyer et oĂč il y avait tout le temps un processus de « fusion-dĂ©fusion » entre mes hĂŽtes(ses) et moi. Cette pĂ©riode m’a permis de trouver « ma normalitĂ© ». J’ai simplement dĂ©couvert que dans mon Ă©tat normal je suis un grand hypersensible et que je ne peux rien y faire.
C’est l’autre versant de ma clair-sentence, que je considĂšre vraiment comme un don du ciel. Sans mon hypersensibilitĂ© et ma clair-sentence je n’aurais pas la facultĂ© d’accompagner comme je le fais… de savourer toutes les merveilles que mes sens captent de maniĂšre dĂ©cuplĂ©e… de vivre des extases extraordinaires au cours mes explorations Ă©nergĂ©tiques avec une partenaire… de me contenter avec une Vie si simple… de reconnaitre autant de signes sur mon chemin… d’oser vivre intensĂ©ment ma folie personnelle divine… d’aimer tout le monde de maniĂšre vraie… ni de sentir la connexion avec le Vivant au quotidien.  Â
Mon attachement si fort au passĂ©, Ă mes Amis et Ă mes Amours, est le prix que je paye pour la grĂące que je vis en mĂȘme temps. Je vis des pĂ©riodes exaltantes alternĂ©s avec des grands moments de solitude. Je comprends bien le sens derriĂšre tout ce que je vis et je l’accueille avec un attitude d’abandon total. J’offre rĂ©guliĂšrement ma douleur Ă la Vie et parfois j’ai l’impression que c’est carrĂ©ment trop pour moi… et je suis prĂȘt Ă abandonner ma quĂȘte.Â
La phrase « Les pigeons volent en bandes et les aigles volent seuls », me traverse souvent l’esprit. Je suis conscient que je ne suis pas « normal » et que ma vie ne peut donc pas ĂȘtre normale non plus. Je suis conscient que ce n’est pas pour rien que la Vie m’a offert autant d’expĂ©riences, autant de dons, autant d’Amour… et autant de douleur. Il y a un sens derriĂšre tout ça… et je pense que les Ă©vĂ©nements actuels font carrĂ©ment partie du scenario.
En attendant, trier mes contacts est un des moyens que j’ai pour calmer mes sens. Si un jour tu ne te vois donc pas, ou plus, parmi mes contacts Facebook, sache que cela n’a rien Ă voir avec l’affection que je peux te porter. Il suffit de m’envoyer une petite invitation, peut-ĂȘtre mĂȘme accompagnĂ©e d’un petit mot pour me rappeler que tu existes, et avec joie je t’ajouterai Ă nouveau…
Je nous souhaite une douce journĂ©e âđâ Â
PS : J’ai ajoutĂ© les photos du dernier trimestre dans mon Album…
Modiâin, IsraĂ«l đźđ±Â
I felt the need again to sort my contacts in my personal notebook and in Facebook this morning. I have been sorting this way for about twenty years, because I have been in several large networks and I really know a lot of people. I could continue to accumulate people as I did from the start but it now gives me a feeling of congestion … almost like with objects that I do not use.
While doing it anyway, I can feel a slight feeling of guilt because it is as if I eliminated friends from my Life. If I speak about it here it is to explain that it is not at all my intention. When I started to do it, at the very beginning, it was to energetically liberate people I had accompanied and to cut any bond that might hold them back.
Without sorting, I would have tens of thousands of contacts today. It clogs my notebook and also my psychological space. I regularly feel the need to release people from a bond that is no longer really alive and to let them go. It is not because we were once friends, lovers or from the same family that I should keep them frozen somewhere in a database.
There is another reason also for sorting. My life has been such a chain of strong and extraordinary adventures and love stories that seeing certain names or faces makes me feel deeply sad. There are people I loved with all my heart and whom I still love intensely. To see them when I scroll through my notebook or to see their messages on my Facebook wall is too painful. Sometimes it’s the person himself … sometimes it’s the time that he reminds me of.
I have so many memories … I would even say that I have too many for one man. Since I am hypersensitive, I have always found it very difficult to let go of my feelings of love and pain. For each beautiful love story I have lived it took me 3 years to recover … and I have known 9! From the last, and the world of Tantra which is associated with it, after 5 years, it is not yet finished. Being confined to a room and in a country where I no longer know anyone reinforces all of this …
I have worked a lot in the past on my attachment to people. The strongest part was during the three years that I traveled from home to home and that there was always a process of « fusion-defusion » between my host(ess) and me. This period allowed me to find « my normality ». I only discovered that in my normal state I am very hypersensitive and that I cannot do anything about it.
This is the other side of my clear sentence, which I truly consider a gift from heaven. Without my hypersensitivity and my clear sentence I would not be able to accompany as I do … to savor all the wonders that my senses capture tenfold … to experience extraordinary ecstasies during my energy explorations with a partner … to be satisfied with such a simple Life … to recognize so many signs on my way … to dare to live my divine personal madness intensely … to love everyone in a true way. .. nor to feel the connection with the Living on a daily basis.
My strong attachment to the past, to my Friends and my Loves, is the price I pay for the grace that I live at the same time. I live exhilarating periods alternated by great moments of solitude. I understand the meaning behind everything I live and I welcome it with an attitude of total abandonment. I regularly offer my pain to Life and sometimes I feel that it is downright too much for me … and I am ready to give up my quest.
The phrase « Pigeons fly in flocks and eagles fly alone » often crosses my mind. I am aware that I am not « normal » and therefore my life cannot be normal either. I am aware that it is not for nothing that Life has offered me so many experiences, so many gifts, so much Love … and so much pain. There is a meaning behind all this … and I think that current events are downright a part of the scenario.
In the meantime, sorting out my contacts is one of the ways I have to calm my senses. If one day you do not see yourself (anymore) among my Facebook contacts, know that it has nothing to do with the affection I can have for you. Just send me a small invitation, perhaps even accompanied by a note to remind me that you exist, and with joy I will add you again …
I wish us all a sweet day âđâ
PS: I added the photos of the last quarter in my Album …
Namasté !
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NamastĂ© Florence… âșïž
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belle journée, pensees soleil
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Merci ValĂ©rie… belle journĂ©e Ă toi aussi… âșïž
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Pour moi, garder certains anciens liens qu’ils aient Ă©tĂ© amicaux ou sentimentaux, est un poids mort que je transporte et qui peut peser sur ma vie, sur ma façon d’ĂȘtre avec moi-mĂȘme ou avec les autres. Je pense qu’au cours de sa vie, on rencontre des gens qui ont une histoire Ă jouer dans notre cheminement (et/ou nous dans le leur), qu’il soit matĂ©riel ou spirituel et, une fois l’histoire terminĂ©e, nos chemins se sĂ©parent naturellement, comme si chacun a accompli sa mission envers l’autre. MĂȘme si je suis heureux de recevoir des nouvelles de la personne, de la revoir mĂȘme, quelque soit le cheminement de l’un et de l’autre, nous nous trouvons sur des frĂ©quences diffĂ©rentes, frĂ©quences qui ont fusionnĂ© Ă une pĂ©riode donnĂ©e mais la trame n’est plus la mĂȘme.
Il m’est parfois difficile de couper avec certaines personnes qui ont comptĂ© pour moi alors que je le devrais. D’autres personnes par contre sont indispensables Ă ma vie comme moi Ă la leur. Mais dans ce cas nous sommes dans l’Amour vĂ©ritable.
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Merci pour ton partage, Ăric… âșïž
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Je peux comprendre. Tu es Ă l’avant du train, et tu ne peux pas tirer tous les wagons. Love you!
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Mmmmmm… tu me connais bien… câest ainsi que je me sens depuis longtemps… Mais, je peux en tirer un nombre illimitĂ©… Suffit que chacun sâoccupe de sâaccrocher lui-mĂȘme sâil en a envie… Love you too đ
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