Teoudat Zehout

Modi’in, Israël 🇮🇱

C’est comme ça que l’on appelle ici la carte d’identité. Depuis que je suis en Israël, j’ai compris que c’est le document le plus important que chaque citoyen doit posséder. Partout où je suis allé dans mon parcours administratif, on me l’a demandé. Comme je l’avais pas, j’ai montré systématiquement mon passeport, ou le petit livret vert qui a la même allure. Mon numéro d’identification se trouve dans les deux également.

Je l’ai reçu à l’instant, en rentrant à la maison après une journée à l’hôtel. Je suis content, car dans mon esprit ça valide mon intégration dans mon pays de naissance. Maintenant, j’attends l’arrivée de mon permis de conduire et tout est réglé. L’étape suivante sera de chercher, avec celle qui m’accueille, un appartement plus proche de Tel Aviv.

Si je le peux, je reprendrai à nouveau une chambre chez elle. Nous avons même eu l’idée de prendre un appartement avec quelques chambres en plus pour accueillir d’autres Olé Chadash, des nouveaux immigrants, qui voyagent léger comme moi. D’être venu de cette manière m’a permis de m’installer tranquillement sans me mettre financièrement en danger.

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Vu au travail… Ça m’a plu ! 

Bon, ce qui me préoccupe est ma jambe. Je l’observe et je cherche à faire le lien entre les moment où la douleur apparait et ce que je suis en train de faire à ce moment-là. Hier, par exemple, j’étais en congé et je n’ai rien senti d’inconfortable. Au travail aujourd’hui, par contre, j’ai eu souvent des lancements très douloureux. Sur le chemin vers le travail ce matin et sur le chemin vers la maison, je n’ai pratiquement rien senti non plus. 

La douleur, n’est pas un problème. Exactement comme une émotion, c’est seulement un baromètre m’indiquant où se trouve le problème. En observant les moments de douleur et le miroir, j’ai compris qu’il s’agit en effet de ma manière de travailler. Après mon article d’avant-hier, où j’ai exprimé ce que j’ai pensé être la source psycho-spirituelle de la douleur, je n’ai plus eu mal, jusqu’à ce matin. Ça m’a dit que j’ai compris !

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Ça aussi !

J’ai compris qu’il s’agit de ne pas me fatiguer au travail… de m’amuser, d’être Moi et de ne pas me laisser embringuer dans la pression de la performance. J’ai l’impression de le faire, mais les lancements successifs et la carte « Epuisement » d’Osho, que j’ai tirée ce matin, me disent que non. Je vais devoir faire très attention à mon attitude, à ma vitesse, à ma manière de m’impliquer et à la manière de prendre soin de moi.

Etre MOI quand je suis seul, c’est une chose… l’être quand je suis payé par quelqu’un pour répondre à une demande, c’en est une autre ! Je pense que c’est quelque chose que je n’ai pas encore tout à fait terminé en France. Je me souviens très bien à quel point je pouvais avoir du mal à être 100% authentique quand j’ai demandé un tarif fixe. Quand je suis passé à la « libre participation », j’ai senti la pression disparaitre. A suivre… 

∞💜∞


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7 commentaires sur « Teoudat Zehout »

  1. intégrer complètement le « je » comme tu le décris dans ton article c’est ce que je efforces de faire depuis le 1er janvier j’y arrive plus ou moins je persévère j’avance Namasté d’être là par tes écrits à me guider, à m’insuffler du courage de la vie Namasté Michaël

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  2. ça fait drôle ta carte d’identité en hébreux.
    Pour moi c’est comme si c’était écrit en langage elfique 🙂
    Je n’y comprends rien mais je trouve ça esthétique.

    Toi c’est la jambe, et moi c’est mon torticolis extrême qui m’a tenu paralysé encore toute la journée.
    J’ai jamais eu un truc pareil, ça m’a même fait peur par moments.

    Aimé par 1 personne

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