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Modi’in, Israël 🇮🇱 

Tout le monde doit rester à la maison en Israël. Nous avons juste le droit de faire quelques courses et de prendre l’air une dizaine de minutes par jour en évitant de se rencontrer. Je pense que c’est un peu pareil partout dans le monde maintenant. En fait, ça ne change rien pour moi. J’ai vécu comme ça pendant longtemps avant de revenir dans mon pays et si je suis honnête, j’aime cette simplicité.

Je me sens divinement bien, je n’ai quasiment besoin de rien et tout le brouhaha commercial et médiatique n’atteint quasiment pas mon écran radar. Je ne lis pas les journaux, n’écoute pas les nouvelles et ne vote pas. Je ne l’ai jamais fait et ne le ferai jamais, car pour moi ça ne sert à rien. C’est à l’intérieur que le travail doit se faire, pas à l’extérieur, pas dans le miroir… 

Et au niveau des achats ? J’achète juste quelques boissons pour le moment et de temps en temps je m’offre une glace. Mais en réalité je n’ai besoin de rien. Je pourrai rester à la maison, dans ma chambre, sans sortir pendant des semaines… sauf pour prendre une petite douche le matin. Comme je ne mange quasiment plus, même le papier toilette est du superflu… 

C’est par l’amie qui m’accueille dans son appartement et par Facebook que j’entends ce qui se passe. Je ne suis pas curieux. Pour moi, tout est dans l’ordre des choses. La pandémie fait partie d’une belle liste d’événements censés nous réveiller, comme le réchauffement de la terre, l’extinction des espèces animales, la fonte des glaces, la pollution, les incendies, les tremblements de terre, les inondations et j’en oublie certainement.

Je vois surtout par Facebook comment les gens réagissent sur le virus et les restrictions que les gouvernements imposent. Comme je l’ai dit dans mon texte d’hier, c’est une porte ouverte pour toutes les blessures de se manifester. De manière un peu globale, les rejetés se replient ou se mettent en hyperactivité, les abandonnés se victimisent et recherchent les autres, les humiliés évitent de se faire remarquer, les trahis cherchent à sauver et à exercer leur contrôle et ceux qui ont vécu l’injustice jugent, crient à l’injustice et font la morale.

Et c’est normal ! Déjà sans crise ça fonctionne ainsi dans la société. Chacun trouve la place qui correspond à son profil et se comporte selon la personnalité que ses blessures ont forgé en lui. Tout se renforce avec les événements du moment. Et en même temps je vois des messages d’espoir. J’entends et je lis des choses que j’enseigne depuis des années. Je vois même des gens qui s’opposaient jadis de manière virulente à mes propos. Des choses qui sont pour moi évidentes et liées à l’Unité et à l’Amour inconditionnel. Pourtant, je ne me fais pas d’illusion. 

En tant de guerre les églises sont pleines… et après la guerre elles se vident aussitôt. Vous le savez, comme moi. Quand j’ai accompagné intensivement, j’ai vu comment nous réagissons quasiment tous de la même manière. Quand nous sommes en difficulté, nous sommes prêts à tout… en parole en tout cas. Nous sommes très motivés dans des moments de crise et faisons des promesses sacrées, avons des intentions nobles et de très beaux élans.  Dès que le problème est résolu, notre humanité dualiste revient à la charge et les choses continuent comme si rien ne s’était passé.

A mon avis, il faut un peu plus qu’un simple virus pour nous ramener de manière durable à l’essentiel. Tous les désastres du passé n’ont pas eu cet effet… même pas l’holocauste, les tsunamis ou un continent qui brule. Si nous réagissons aujourd’hui, c’est uniquement parce que nous sommes tous personnellement concernés par le confinement. Dans peu de temps, l’antidote va être distribué et la plupart d’entre nous vont oublier l’enjeu profond qui continue à se jouer… et nous retournerons automatiquement dans la seule vie que nous connaissons. Les habitudes reprendront leur cours, un peu comme de l’eau qui s’écoulera toujours par le chemin de la moindre résistance.

Si j’ose en parler ainsi, c’est parce que j’ai la sensation que je n’existe que pour cela. J’ai l’impression que je me suis préparé toute ma vie aux circonstances semblables à celles que nous vivons actuellement… et pire encore. Si je reste tranquillement dans mon coin, c’est parce que je sais que je ne peux rien faire pour le moment. Il y a trop de bruit, par trop de gens… qui savent tous mieux que l’autre comment il faut faire. Je ne vois pas encore assez de gens qui désirent, de manière consciente et désintéressée, des solutions durables qui mènent vers une vie digne de ce nom… connectée, reliée, sacrée, unie…  

Et peut-être que ça ne se produira jamais. Je le dis souvent. J’ai un oeuf magnifique à pondre qui ne verra peut-être jamais le jour. Peut-être que je fantasme complètement, mais c’est ma réalité au quotidien. Depuis que j’ai environ 25 ans j’ai vu arriver de loin les choses comme celles que nous vivons actuellement, plus graves même. Je m’y suis préparé toute ma vie et je continuerai jusqu’au bout. Je me prépare tout simplement en vivant ma propre transformation au quotidien. Peut-être que ça restera à ce niveau là… une relation entre mon environnement illusoire et moi. Peut-être que la vie que je projette autour de moi me pousse à changer, jusqu’au moment où je retrouvé La Maison en Moi.

En même temps, je suis à nouveau totalement disponible pour ceux qui ont envie que je les accompagne pendant un petit bout du chemin. Je suis heureux de me retrouver à faire à nouveau au quotidien ce que je sais faire le mieux. J’ai déjà des rendez-vous presque tous les jours et je vois l’effet bénéfique de la période sabbatique que la Vie m’avait imposée jusque peu. J’accompagne à partir d’un autre endroit en moi et c’est très bon pour moi, très agréable. C’est encore un peu plus MICHAEL et un peu moins michael qui oeuvre. Merci, merci, merci…

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Modi’in, Israël 🇮🇱 

Everyone must stay at home in Israel. We just have the right to do a few errands and get some fresh air for ten minutes a day, avoiding meeting other people. I think it’s kind of the same all over the world now. In fact, it doesn’t change anything for me. I lived like this for a long time before returning to my country and if I am honest, I like this simplicity.

I feel divinely good, I hardly need anything and all the commercial and media hubbub almost does not reach my radar screen. I do not read the newspapers, listen to the news and do not vote. I never did and never will, because for me it is useless. It is inside that the work must be done, not outside, not in the mirror …

And what about purchases? I’m just buying a few drinks at the moment and from time to time I buy myself an ice cream. But in reality I don’t need anything. I could stay at home, in my room, without going out for weeks … except to take a small shower in the morning. Since I hardly eat anymore, even toilet paper is superfluous …

It is through the friend who welcomes me into her apartment and through Facebook that I hear what is going on. I am not curious. For me, everything is in the order of things. The pandemic is part of a nice list of events supposed to wake us up, such as global warming, the extinction of animal species, ice melting, pollution, fires, earthquakes, floods and i certainly forget about it.

I see mainly through Facebook how people react to the virus and the restrictions that governments impose. As I said in my text yesterday, it is an open door for all wounds to manifest themselves. In a somewhat global way, the rejected withdraw or become hyperactive, the abandoned victimize themselves and seek others, the humiliated avoid being noticed, the betrayed seek to save and exercise their control and those who have experienced injustice judge, cry out for injustice and give morality lessons.

And it’s normal! Already without a crisis it works like this in society. Each one finds the place which corresponds to its profile and behaves according to the personality which its wounds forged in him. Everything is reinforced with the current events. And at the same time I see messages of hope. I hear and read things that I have been teaching for years. I even see people who once vehemently opposed my opinions. Things that are obvious to me and linked to Unity and Unconditional Love. However, I have no illusions.

In times of war the churches are full … and after the war they empty immediately. You know it, like me. When I accompanied intensively, I saw how we react almost all in the same way. When we are in difficulty, we are ready to do anything … in words anyway. We are very motivated in times of crisis and make sacred promises, have noble intentions and great impulses. As soon as the problem is solved, our dualistic humanity returns and things continue as if nothing never happened.

In my opinion, it takes a little more than a simple virus to bring us back to essential basics in a sustainable way. All the disasters of the past accumulated did not have this effect … not even the holocaust, the tsunamis or a burning continent. If we react today, it is only because we are all personally concerned with containment. In a short time, the antidote will be distributed and most of us will forget the deep issue that continues to be played … and we will automatically return to the only life we ​​know. Habits will resume their course, much like water that will always flow by the path of least resistance.

If I dare to speak like this, it is because I have the feeling that I exist only for that. I feel like I have been preparing myself all my life for the circumstances similar to those we are currently experiencing … and worse. If I stay quietly in my corner, it’s because I know I can’t do anything for the moment. There is too much noise, by too many people … who all know better than the other how to handle things. I still do not see enough people who desire, consciously and selflessly, lasting solutions that lead to a life worthy of its name … connected,, sacred, unified …

And maybe it will never happen. I say it often. I have a beautiful egg to lay that may never see the light of day. Maybe I’m completely fantasizing, but it’s my daily reality. Since I was about 25 years old, I have seen things coming from afar, like the ones we are going through, and even more serious. I have been preparing for it all my life and I will continue to do so till the end. I simply prepare myself by living my own transformation on a daily basis. Maybe it will remain at this level … a relationship between my illusory environment and me. Maybe the life I project around me pushes me to change, until I find My House in Me.

At the same time, I am completely available again for those who want me to accompany them for a little while. I am happy to find myself doing everyday again what I do best. I already have appointments almost every day and I see the beneficial effect of the sabbatical period that Life had imposed on me until recently. I accompany from another place in me and it’s very good for me, very pleasant. It is a little more MICHAEL and a little less michael who works. Thank you… thank you… thank you…

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