Amsterdam, Pays-Bas đłđ±Â
Jâai fait un pari quand jâavais environ 28 ans. JâĂ©tais persuadĂ© quâil y avait un sens Ă la Vie et je savais dĂ©jĂ que jâavais le choix de me perdre dans les mĂ©andres de notre humanité⊠ou de tracer mon chemin dâhomme vers dieu, vers la source. Je disais Ă lâĂ©poque que jâavais le choix de devenir un jour un vieux con ou un vieux sage. Ainsi, Ă 1984, jâai quittĂ© lâarmĂ©e et ainsi la carriĂšre dâofficier supĂ©rieur qui mâattendait. Cela a Ă©tĂ© le moment oĂč jâai commencĂ© Ă affronter mes peurs et Ă choisir pour lâAmour, sans en ĂȘtre vraiment conscient.Â
La vĂ©ritĂ© libĂšre… La vĂ©ritĂ© est que nous sommes Amour⊠Mes choix consĂ©cutifs pour lâAmour mâont libĂ©rĂ©âŠÂ Nous sommes 35 ans plus tard et mon chemin vers lâAmour mâa emmenĂ© Ă©tape par Ă©tape vers lâendroit oĂč je me trouve en ce moment. Chaque expĂ©rience oĂč jâai rĂ©ussi Ă choisir pour lâAmour, mâa emmenĂ© un pas plus loin. Jâai brassĂ© tellement de situations⊠et mes pas mâont portĂ© au seuil de mon pays de naissance.Â
Je nây vais pas comme tout le monde⊠en famille, avec des possessions, un mĂ©tier, un capital, des projets ou le soutien des proches. Non, jây vais seul, les mains vides, Ă bout de souffle, laissant tout et tout le monde derriĂšre moi⊠avec des rĂ©serves financiĂšres me permettant de tenir Ă peine quelques annĂ©es si je suis prudent. En mĂȘme temps, jây vais le coeur plein dâespoir de lâenfant qui retrouve son chez soi. Mon bagage consiste en 20 kilos de matiĂšre et un acquis qui ne se mesure pas.Â
Je sens lâĂȘtre que je suis devenu. Je sens la diffĂ©rence entre lâhomme que je suis aujourdâhui et celui que jâai Ă©tĂ© auparavant. Je sais que le chemin que jâai choisi est celui qui est le moins frĂ©quentĂ©. Je sais que câest LE chemin vers la Source, vers LA maison. Je nâen ai aucun doute. Je sais quâun jour les gens voudront savoir comment jâai fait. Quelques uns me font confiance depuis un bon bout de temps dĂ©jĂ .Â
La plupart reste tranquillement spectateur, confortablement assis dans leur fauteuil dans leur zone de confort, surfant sur les vagues de lâillusion, pensant que tout va bien et que tous les chemins mĂšnent Ă Rome. Que nenni ! Pour moi il nây a quâun chemin vers lâAmour⊠et je vois de ma fenĂȘtre que pour la majoritĂ© ça ne tient quâĂ un fil ! Je vois comment beaucoup inventent leur spiritualitĂ© thĂ©rapeutique pour la mettre en vente et sâenrichir par la suite⊠jusquâau moment oĂč la maladie, les malaises ou le malheur les rattrapent.Â
Alors, je me dis rĂ©guliĂšrement que câest bon que personne ne fasse comme moi. MĂȘme si mon parcours est une Ă©popĂ©e digne dâUlysse et que chacun de mes pas sâinscrit de maniĂšre trĂšs prĂ©cise dans la cartographie de nos traditions les plus anciennes⊠le chemin nâest pas terminĂ© ! Jâai passĂ© toutes les Ă©tapes : incarnation, crĂ©ations des blessures, perdition de lâidentitĂ©, recherche des solutions, apprentissages divers, rĂ©parations et guĂ©risons, libĂ©ration de mon Ă©nergie, lâacquisition de ma libertĂ© et de ma puissanceâŠ
Mais, le meilleur est encore Ă venir : lâaboutissement de mon chemin par le dĂ©ploiement de mes ailes et par lâexpression de mon plein potentiel ! Tant que lâapothĂ©ose reste conceptuelle, pour le profane, mon chemin ne restera quâun chemin parmi les autres. Tout me montre quâapothĂ©ose il y aura. Ma logique spirituelle me dit que je vais ĂȘtre obligĂ© dâaffronter un jour ma plus grande peur⊠celle de prendre ma place de leader et dâĂȘtre peut-ĂȘtre mĂȘme une figure publique.
En mĂȘme temps, je sais quâil est aussi trĂšs bien possible que mon apothĂ©ose personnelle soit de vivre en paix, discrĂštement et anonymement. Quoi quâil en soit, en attendant je prĂ©fĂšre ĂȘtre le seul pionnier sur ce chemin si particulier. Car mĂȘme si mon parcours est truffĂ© de miracles, de magie et dâextases⊠mon cĂŽtĂ© rationnel me dit quâil est trĂšs bien possible que je me sois fait avoir par mon mental, mes espoirs, mes sens et mes perceptions. Si je finis par plonger dans une forme dâenfer bientĂŽt⊠je prĂ©fĂšre ĂȘtre seul, sans que dâautres sây engouffrent avec moi.Â
Dans 36 heures je mâenvole ! Je pense avoir fait mon dernier tour en ville tout Ă lâheure et je me sens serein. Jâai rĂ©ussi Ă nouveau Ă me centrer au milieu de la turbulence de mon vĂ©cu du moment. Il suffit que je me dĂ©tache de toute forme dâhabitude, dâobligation ou de pression superficielle. Je nâai rien Ă acheter, je nâai rien Ă visiter, je nâai rien Ă consommer⊠Tout est dĂ©jĂ lĂ , en moi, en abondance⊠Pas besoin dâen rajouter.Â
âđâÂ
Michael prĂ©sident đ !!!
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âïžđźđ±
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juste le titre de ce film / Donne moi des ailes passĂ©s il ya environ un mois pour la premier fois au cinĂ©ma….
ce film me lie a toi d’une maniĂšre bizarre mais parlante pour moi migration retour Ă l’endroit de naissance et toi tu Ă©crit j’ouvre mes ailes
bon vol bel envol Michael vole a tire d’ailes vole vers le soleil vers la source vers …….
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Merci Florence… âșïž
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