Pourquoi je vais voir Amma

Toulon (83), France 🇫🇷

Chaque année j’arrive un peu plus tôt au Zénith pour aller voir Amma. Et chaque année quand j’arrive il y a déjà plein de gens qui attendent. Cette fois-ci je suis arrivé déjà à six heures et demie et il y avait déjà une queue de 80 mètres au moins. J’y vais aussi tôt, car l’attente pour avoir une étreinte est longue et en venant à une heure plus raisonnable il se peut même qu’il n’y a plus de place jusque tard ou même pas du tout. 🌙

Pour entrer il y a toute une procédure. D’abord séparation de ceux qui viennent avec ou sans sac. Ensuite une fouille au corps. Puis séparation de ceux qui n’ont jamais vu Amma de ceux qui l’ont pas encore vu cette année et de ceux qui l’ont déjà vu cette année en France. Après une attente assez longue, les serpentins s’avance doucement en s’allongeant en même temps. 🐍

Elles se dirigent vers l’intérieur à l’étage en plusieurs files. Ça chauffe et ça piaille dans les couloirs ! Chaque année l’organisation change. Pas toujours des améliorations mais ça n’a pas d’importance, je n’ai rien à faire d’autre. Mais, pour la plupart des gens, l’attente debout est longue. Puis enfin l’équipe d’Amma commence à distribuer les tickets et nous laisse entrer dans la salle énorme où nous sommes dirigés jusqu’à nos chaises dans l’estrade. Aujourd’hui je suis complètement à l’opposé de l’endroit où je suis habituellement.🎫

Avant-hier un ami m’a demandé pourquoi j’allais voir Amma. Ça m’a fait réfléchir car dans ma démarche il y a quelque chose de l’ordre de l’habitude ou tradition même. C’est la compagne avec qui j’ai vécu 21 ans qui, avec son ex mari  a fait venir Amma en France, il y a 30 ans. C’est elle qui me l’a fait connaitre il y a plus de vingt ans en arrière. Chaque année à Toussaint nous allions voir Amma ici à Toulon. Et je continue à y aller. La question est pertinente… pourquoi ??? 😌

Il y a plusieurs raisons, toutes aussi vraies les unes que les autres. D’abord, je pense qu’Amma est une magnifique exemple de ce que un être humain peut accomplir. Ensuite,  moi aussi j’aime passer dans ses bras, même si ça ne dure que 10 secondes. Puis, j’aime l’ambiance et la nourriture que l’on peut y manger. Et enfin, j’y retrouve énormément de gens que je connais. J’adore ça.

Mais la raison la plus importante est de prendre du temps pour me recueillir. J’aime juste m’asseoir, et regarder la foule qui fourmille et piaille. Parfois j’écoute et regarde sur les grands écrans le documentaire qui tourne en boucle. Quand je le sens, quand le calme est au rendez-vous, j’aime fermer les yeux et entrer un peu plus en relation subtil avec moi et mon entourage. C’est pour ça que je viens vraiment. 😴

L’endroit est pour moi propice au recueillement, comme partout où les foules se rassemblent pour des raisons spirituelles. C’est aussi pour ça que j’aime entrer dans des églises et m’asseoir un moment. Tellement de gens y ont prié que cela semble faciliter mon intériorisation. Tiens, ça me fait penser à une belle histoire que j’ai sur ce blog :

DIEU EST DANS LE BOIS

C’est un garçon qui, quotidiennement, se glisse à tout bout de champ dans la forêt pour quelques moments.
Son père s’inquiète. Que peut bien faire là ce garçon chaque jour ?
Un matin, le père lui demande : « Pourquoi passes-tu tellement de temps dans le bois ? »
Et celui-ci réponds : « Pour être plus près de Dieu. »
« Eh bien », fait le père, soulagé, « tu n’as pas à aller dans le bois pour ça. Dieu est partout. Dieu n’est pas différent dans la forêt que dans le reste du monde. »
« Oui, papa », dit le garçon en souriant, « mais dans le bois, MOI, je suis différent. »

Bon… aujourd’hui je suis passé dans ses bras à 13 heures et des poussières. C’était court et intense… et je suis reparti m’asseoir dans les gradins avec mon bonbon et ma feuille de rose. Il y avait tellement de monde que presque toutes les chaises du Zénith étaient occupées. Une fois mon Darshan reçu, j’ai alterné intériorisations, promenades et rencontres. D’ailleurs, peut-être je vous ai vu aussi. 😉

Douce nuit ou belle journée à tous ❤💛💚💙💜🖤


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11 commentaires sur « Pourquoi je vais voir Amma »

  1. Coucou toi
    J étais dans la file pour recevoir un ticket de darshan et tu M as interpellé.
    Intimidée et surtout dans cette course folle et agitée j attendais mon ticket. ..
    Au final j ai préférer passer la dernière nuit à 6h du matin après la Puja et le Devi Bava. ..
    Je suis déçue de pas trop avoir recroise car dans le hall tu étais très sollicité 😊😆😉
    Au plaisir de te recroiser et merci pour cette jolie lecture douce et pleine d Amour 😃😄😍😘😚😎
    Karîne🙇🙏🙏🙏🙏🙏
    Ommmmm

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  2. Pourquoi ne pas aller voir Amma ? J’entends « Amoi » « à moi ». Qu’est-ce que j’aurais envie qui soit « à moi » si j’avais envie d’aller « l’avoir » ? Amma… « Âme à »…. celui qui vient « l’avoir ». Ben fait… cela ne m’intéresse par d’avoir son âme (ou une partie de son âme). Autre point de vue : Âme moi, à moi, mais à elle quoi ? Une partie de mon âme à moi qui devient à elle ?
    Bref bien que j’habite non loin de Toulon maintenant, Amma ne m’a pas attirée 😉 Belle soirée et belle nuit Michael (ou bonne journée suivant le moment où tu me liras). En-tendre les maux « autre ment » est mon nouveau miroir (myrrhe or, ne manque plus que l’encens).
    Belle journée ou belle soirée ou belle nuit suivant quand tu me liras. Brigitte.

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  3. Pourquoi aller voir Amma ? Pour aller voir maman !
    Ne pas oublier ensuite d’aller se blottir dans les bras de Baba (papa).

    On a tous ce besoin de réparation d’un papa et d’une maman qui nous ont « mal » aimé.
    Ils ont possiblement fait de leur mieux, mais d’un mieux très imparfait, trop imparfait pour ne pas laisser en chacun cette béance d’amour.

    J’ai vécu une réparation de cet ordre, cet été, au Pérou, lors d’un rituel sous Ayahuasca, mené par des curanderos.
    Voici un extrait de compte-rendu que j’en ai fait alors :

    Le dragon s’est effacé pour laisser la place à une expérience thérapeutique.
    J’ai tout d’abord vu ma mère qui m’a pris dans ses bras.
    Sont apparues ensuite une assemblée de mères venues assister ma mère dans sa fonction maternelle.
    Puis mon père, grand absent, est apparu, et à sa suite une assemblée de pères pour l’assister également dans sa fonction paternelle.
    J’ai pleuré et imploré mon père de me reconnaître comme son fils.
    Après un certain temps, je me suis vu bébé dans ce corps, un sourire béat accroché au visage, et au dessus de moi, Joseph et Marie, archétypes des parents aimants que tout enfant rêve d’avoir (sans le savoir).
    J’ai été surpris car je n’ai jamais ressenti le moindre lien avec Marie, encore moins avec Joseph.
    Je dois simplement dire que je me suis senti reconnu et aimé en tant qu’enfant.
    Ensuite j’ai demandé intérieurement à recevoir un nom, car un enfant à besoin d’être baptisé.
    Une figure maternelle bienveillante m’est apparue et après un sourire laissant planer le suspense m’a dit : « … Alain … »
    Je m’attendais à un nom « initiatique », un truc qui en jette, mais non, juste « Alain ».
    En une fraction de seconde, j’ai basculé, mais oui, évidemment, Alain…
    ça peut sembler étrange, mais c’est la première fois de ma vie que ce prénom me parle.
    Me voilà donc né de nouveau, mais cette fois, « bien né ».

    Aimé par 2 personnes

    1. Bonjour Alain Je ne vous connais que par ce blog où je lis vos commentaires. Tout comme moi vous êtes en recherche de plénitude et aimez parler de votre cheminement. J’aimerais échanger avec vous non sur ce blog puisqu’il appartient à Michael mais par mail dont voici le mien: vinoismary@hotmail.com. Belle journée à vous et au plaisir d’échanger.

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  4. Belle photo de bois.
    C’est un lieu où je me ressource, loin des bruits humains.
    On a beau dire que Dieu est partout, il n’en demeure pas moins que dans les textes dits sacrés, les théophanies ont lieu au désert.

    Aimé par 1 personne

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