Prana et prostate ~ Prana and prostate

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Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

C’est le troisième jour « 0 calories » et je me sens parfaitement bien. Aucune sensation de faim, pas de malaises et même pas d’accès de gourmandise. Savoir que je vais avoir un rendez-vous chez l’urologue pour ma prostate dans 45 jours est un merveilleux bâton derrière la porte pour m’empêcher de craquer.

Comme je l’ai écrit l’autre jour, pour moi il y a un lien direct entre le fait d’uriner si souvent et si peu à la fois, les analyses qui en résultent et l’état de ma prostate. Faut pas oublier que ma prostate est trop gros depuis que j’ai environ trente ans. C’est pour moi clairement un signe que ma puissance d’homme s’y accumule depuis longtemps et que j’ai trop peur de la laisser s’exprimer.

Et c’est vrai, j’ai toujours senti ce manque de courage de vivre ma vie pleinement, de m’aventurer, de prendre des risques et de frôler les dangers de la vie. Je n’ai pas eu de père qui me montrait comment faire, qui me stimulait à explorer, qui m’apprenait comment gérer les échecs et comment avoir le courage de continuer malgré tout. C’était son rôle… sur le plan archétypique…

Certes, j’ai vécu l’aventure, toute ma vie même, mais jusqu’à l’âge de 57 ans il y a toujours eu un compagnon ou compagne de route à côté de moi. C’était à partir du moment que j’ai pris la route seul que j‘ai enfin commencé à sentir circuler la puissance de mon énergie d’homme. A part ce petit détail prostatique je n’avais quasiment plus de pathologies et mon énergie traversait librement et abondamment à travers mes chakras.

Ce matin au réveil j’ai réalisé que pour beaucoup d’entre vous ça doit sembler bizarre de vouloir arrêter de manger pour remédier à un problème physique. Pourtant, c’est ce que font les animaux et les enfants de manière naturelle quand ils sont malade. Je me souviens d’une expérience qui a été fait avec des enfants. Ils pouvaient manger quand ils le voulaient, autant qu’ils voulaient et ce qu’ils voulaient. 

L’expérience à montré que même si leur choix et combinaisons alimentaires semblaient bizarres, ils prenaient instinctivement exactement ce dont leur corps avait besoin. Ceux qui pendant l’expérience tombaient malade, cessaient spontanément de manger un peu de temps avant et reprenaient la nourriture juste peu de temps avant la guérison.

Quand en 2015  j’ai commencé à participer au premier stage pour apprendre à me nourrir de Prana, j’avais encore régulièrement des lombagos, des allergies, des indigestions, des éjaculations incontrôlées, du surpoids et une diarrhée qui persistait depuis ma dépression en 1986, depuis presque 30 ans.

Je me souviens à quel point ma expérience pranique a été difficile. Je venais juste de vivre la rupture avec ma dernière compagne et je n’avais plus la possibilité de compenser avec la nourriture. Les premiers huit jours étaient semblables à ceux d’addict d’héroïne… sans la violence peut-être. J’étais en dépression et je pensais que j’allais mourir. Je suis resté volontairement loin du groupe pour ne pas blesser quelqu’un.

Mais, au bout d’environ deux semaines je commençais à me sentir mieux. Progressivement, ma joie de vivre revenait, j’avais des sensations de plaisir spontanées dans mon corps, j’avais moins besoin de sommeil, mon énergie de vie semblait revenir et je me sentais plus jeune, plus libre, plus en forme… et plein de courage. D’ailleurs, c’est à ce période que j’ai quitté mon appartement au Cannet. Mais, je ne m’attendais pas à que mes pathologies allaient disparaître aussi… Pourtant, c’est ce qui s’est passé !

Si j’ai recommencé à manger au bout de deux mois, c’était parce que j’avais un inconfort quasi permanent dans le ventre et je me suis trouvé avec des copains sur un bateau en Corse face à un apéro qui m’a complètement séduit. Pourtant, je n’avais plus faim et mon poids s’était stabilisé autour de 70 kg. J’en avais 25 de moins qu’au démarrage du stage de Prana. Si j’avais juste profité de ce seul apéro, je pense que mon état serait resté pranique… mais, j’ai glissé doucement vers la gourmandise compensatoire habituelle.

Quand j’ai refait le stage un an plus tard, c’était vraiment facile. Pas de dépression, pas de douleur… que du confort. J’étais chez moi ! Pourtant, deux mois plus tard, quand j’ai démarré ce blog à Ajaccio, j’ai repris malgré tout la nourriture solide. J’était en pleine forme… mais comme je ne dormais que très peu et que je n’avais vraiment rien à faire, je m’ennuyais à mort. J’ai remangé seulement pour meubler le temps et pour être fatigué et dormir par la suite.

La seule pathologie que n’avais pas disparu pendant ces 4 mois de pause alimentaire, était l’hypertrophie de ma prostate. Logique, l’origine psycho-spirituelle n’avait pas disparu non plus. Même si j’avais commencé à voyager seul, je calculait les risques et faisais très attention de ne pas me mettre en danger. J’avais besoin de temps pour agrandir progressivement ma zone de confort.

Il y a clairement un lien entre l’hypertrophie de ma prostate et mon audace d’étaler mes ailes et de m’envoler librement pour vivre mon plein potentiel. Cela aurait été tellement facile si j’avais seulement un patrimoine, des revenus, une retraite, des amis ou une famille sécurisants derrière moi. Non, je n’ai qu’une toute petite somme à la banque qui me permet une survie pendant 2 ans. Je dois à chaque fois affronter consciemment mes peurs et faire le pas ou le saut suivant sans filet de sauvetage…

Alors, je le fait à partir de ma logique… Dans ma tête, je pense qu’en retournant en mode pranique, je retrouverai les même sensations de connexion, de liberté et de courage qu’auparavant et que cela me donnera l’élan nécessaire pour faire le pas suivant sur ce « chemin le moins fréquenté ». En même temps que j’affronte ma peur la plus grande, ma prostate n’a donc plus raison de rester dans son état pour me faire signe de me libérer jusqu’au bout. Mon corps n’aura plus besoin d’énergie pour la digestion et pourrait alors l’utiliser pour se guérir de cette dernière pathologie.

En plus, je remarque que depuis quelques années, quand je vois quelqu’un avec une pathologie, surtout grave, je me dis dans ma tête : « Tu n’as qu’à arrêter de manger et ton corps se guérira tout seul. Il suffit que tu cesses simplement pendant un temps de l’encombrer avec ta suralimentation ! » Certes, les gens ne font pas le lien. Ils ne voient pas la fonction uniquement émotionnel de la nourriture. Ils ne comprennent pas que la nourriture ne nourrit pas, mais qu’elle comble uniquement un vide affectif, que l’on appelle « faim ».

Quoi qu’il en soit, le miroir est clair pour moi… et je vais donc continuer le processus. J’ai 45 jours pour y arriver. Je n’ai pas encore touché à mes boissons caloriques et j’ai juste bu un peu de coca zero sans caféine hier soir. Je les garde pour des moment vraiment difficiles. Et pour que le temps passe un peu plus vite, je regarde des séries de Noël !

C’est la fin de la fête de Hanouka et ce n’est pas au hasard non plus que je vis actuellement ce que je vis. Il s’agit d’une fête autour de deux miracles. D’une part, le peuple d’Israel a vaincu et chassé du pays l’armée Gréco-Syrien, une des armées la plus puissante au monde. D’autre part, il y avait par la suite juste assez d’huile d’olive pour un seul jour de rituel dans le temple repris. Pourtant, l’huile a brulé 8 jours ! C’est une fête qui célèbre la non-soumission des juifs aux agresseurs et envahisseurs… et la victoire de la lumière.

J’ose croire que la célébration correspond à ma libération personnelle vis-à-vis de mes éducateurs-envahisseurs et les pouvoirs-établis-agresseurs… et que le moment est venu que je brille pleinement de ma Lumière Intérieure !

Ah oui, j’ai changé l’organisation des ateliers. Une semaine sur deux, le lundi soir à 19h en France et 20h en Israël, il y a une causerie sur Zoom… et la semaine d’après il y aura le partage autour du miroir et les signes… et ainsi de suite. Ce lundi il y aura une causerie autour de « l'(inter)dépendance ». Regarder dans la zone des Widgets à droite pour plus d’info… 

Je nous souhaite une belle journée et un lumineux Hanouka ∞❤️∞ 


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2 commentaires sur « Prana et prostate ~ Prana and prostate »

  1. Sortir de sa zone de confort… je trouve que c’est encore plus difficile en ce moment avec les confinements, les obligations multiples, la peur de tomber malade, etc…

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