Redon (35), France đ«đ·
Hier, aprĂšs 9 heures de train je suis arrivĂ© Ă Redon en fin de l’aprĂšs-midi oĂč j’ai fait connaissance avec Christophe qui m’attendait Ă la gare. C’est lui qui a organisĂ© la causerie de hier et la retraite de ce soir. Notre rencontre a commencĂ© avec une petite promenade au bord de la belle Vilaine pour faire connaissance. âșïž
Ca fait dĂ©jĂ plusieurs fois que quelqu’un organise une retraite pour moi. Ca me donne une sensation assez particuliĂšre et agrĂ©able d’ĂȘtre considĂ©rĂ© suffisamment et que quelqu’un a envie de faire connaitre ce que je propose. đ
Mon dĂ©fi hier soir Ă©tait d’animer la causerie diffĂ©remment que d’habitude. Jusque lĂ je cherchais Ă donner autant d’info que possible pour ĂȘtre sur que les gens ne se dĂ©plaçaient pas pour rien. Mon intention hier Ă©tait de parler seulement pendant une demie-heure environ, puis de laisser de la place et de voir comment faire Ă©voluer l’Ă©change en fonction de l’Ă©nergie du groupe. đ«
Nous Ă©tions presque 20 et je me sentais bien dans cet assemblĂ© composĂ© de quelques personnes que je connaissais dĂ©jĂ , d’autres que j’apprendrais Ă connaitre pendant la retraite, puis ceux qui Ă©taient venus juste pour l’expĂ©rience de la soirĂ©e. đ
Je n’avais pas prĂ©vu de thĂšme pour la causerie et pour dĂ©marrer je me suis laissĂ© inspirer par le film « Place Ă l’impro » que j’ai vu avant-hier. Ce n’est pas un film que je considĂšre comme un grand oeuvre, mais j’ai beaucoup aimĂ© le principe du spectacle improvisĂ©. J’ai dĂ©jĂ assistĂ© avec des amis a une performance comme ça en live. Si vous avez envie de le visionner, il est sur le site oĂč je vais habituellement avec le titre « Don’t think twice ». đ€Ą
Pour dĂ©marrer les spectacle, une des comĂ©diennes demande au publique si quelqu’un avait vĂ©cu quelque chose de problĂ©matique dans la journĂ©e. Ensuite, la troupe se laissait complĂštement prendre par le jeu qui se construisait Ă partir d’un Ă©lan spontanĂ© « non-rĂ©flĂ©chi » d’un des comĂ©diens. đȘ
Alors, j’ai fait pareil. J’ai demandĂ© si quelqu’un avait une problĂ©matique qu’il avait envie de voir dĂ©velopper. J’ai eu du bol ! Un homme partageait son inconfort face Ă des colĂšres qui remontaient en lui ce dernier temps sans comprendre leur source. đ„
J’ai pris la balle au bond et commençais par partager mon expĂ©rience autour de ce que j’ai perçu dans ma vie concernant le conditionnement de l’homme, la relation Ă sa mĂšre, son incapacitĂ© de savoir vivre pour lui-mĂȘme, ce que les femmes attendent de lui, son Ă©tat de « toutou », l’absence de l’enseignement, l’incompatibilitĂ© des partenaires, le pouvoir et la puissance, etc… đ«
Au bout de 30 ou 45 minutes je me suis arrĂȘtĂ© comme prĂ©vu pour voir et sentir l’envie du groupe. J’Ă©tais prĂ©parĂ© Ă lĂącher prise de mon rĂŽle de « causeur » si une discussion entre les membres du groupe allait se mettre en place. Finalement, des questions m’ont incitĂ© Ă aller plus loin, approfondir encore. Ce qui n’a pas empĂȘchĂ© Ă l’un ou Ă l’autre de s’exprimer. đ„
Ca donnait parfois mĂȘme des Ă©changes assez intenses. Alors, riche de mon expĂ©rience Ă Mirepoix, j’Ă©tais trĂšs attentif Ă que chacun reste dans son territoire au moment de s’exprimer. Que personne « pointe » vers l’autre, mais parle seulement de son propre expĂ©rience, envie ou ressenti. đ
Je suis intervenu deux fois… c’est peu ! L’enjeu Ă©tait de laisser assez d’espace pour que les Ă©changes reste savoureux et d’intervenir seulement quand les mots pouvaient rĂ©ellement devenir source de discorde. Une belle soirĂ©e, en ce qui me concerne. đÂ
Belle journĂ©e Ă tous đ€â€ïžđđđđÂ
tu as ces textes comment, ils sont magnifiques de précision
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La petite voix…
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Tu trouveras un lien à droite sur mon blog, sous le décompteur
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solilune c’est moi !!!
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