Si peu de confiance en moi 

Taillefer (09), France 🇫🇷

Au-delà de toutes les autres raison que j’ai pu mentionner sur les autres pages de mon journal concernant le fait qu’après 4 ans d’explorations alimentaires je ne suis toujours pas pranique, celle qui domine depuis toujours c’est le manque de confiance que j’ai en moi. Une partie de moi est carrément incapable de s’imaginer vivre cette réussite. Elle me dit que je ne serai jamais à la hauteur pour y arriver, que c’est quelque chose de réservé aux autres. 😔

C’est pour la même raison que j’ai vécu tant de rejet en tant que petit garçon, que je n’ai jamais été champion ou dans l’équipe principale de mes activités sportives, que j’ai eu tant de difficultés et d’échecs dans mes relations et ma vie intime avec des filles et des femmes, que je n’arrivais jamais à retenir quoi que ce soit à l’école et que je n’ai quasiment jamais passé fluidement d’une classe à une autre, que je n’osais pas danser ou me montrer ouvertement en public, que j’ai redoublé mon permis de conduire et mon bac chacun à trois reprises, que je n’ai jamais su mettre mes qualités en avant et faire de ma vie professionnelle une réussite financière, que je n’ai jamais franchi le pas de m’engager totalement avec une partenaire… Et c’est aussi la raison pour laquelle je me trouve là où j’en suis aujourd’hui. 😅

C’est en travaillant sans cesse sur moi depuis toujours avec l’espoir qu’un jour j’y arriverais, que j’ai su transformer petit à petit mes défauts et manquements en qualités. De l’extérieur ça ne se voyait pas vraiment que j’étais tant en difficulté, mais dans mon for intérieur je n’avais pas le choix que de chercher des solutions et à avancer pour ne pas me noyer. C’était une souffrance sans cesse dont seulement 1 ou 2 personnes proches étaient vraiment au courant. C’est à partir de mon expérience d’éveil que les choses ont basculé et que mes efforts ont commencé à “payer”. ✌️

Et comme ceux qui lisent régulièrement mon journal le savent déjà, les réparations et guérisons, m’ont tout coûté. Je suis enfin libre et en paix et je me sens puissant et plein… mais en même temps je suis complètement dépouillé et avec juste assez de moyen pour tenir encore 4 ou 5 ans si je ne réussis pas mon pari. C’est comme si je traversais l’océan Atlantique en bateau moteur et qu’il me reste juste assez de carburant pour arriver à 100 km avant le rivage. Mon pari serait de faire la fin du parcours avec ceux que je rencontre quelque part en chemin. Un peu comme le dit proverbe : “Si tu veux aller vite, va seul… Si tu veux aller loin, va ensemble…”. 🏄‍♂️

La condition sine qua non pour tenir le temps qu’il faut, est justement de retrouver le niveau de liberté que j’ai vécu quand j’ai été libéré des contraintes alimentaires. Si j’ai su et oser me lancer et quitter mon appartement en quête de réaliser mon rêve, il y a quatre ans, c’est parce qu’après 2 mois sans nourriture je me suis senti aussi libre qu’un animal, aussi libre qu’un oiseau. Je vivais de l’Amour et d’eau fraiche et plus rien ne me faisait peur. 💥

Il m’a fallu par la suite quatre ans d’explorations alimentaires pour comprendre le principe de la nourriture d’Amour et pour savoir comment la vivre de manière vraie dans ma chair. En chemin, j’ai remédié aux freins, aux manques, aux résistances et aux autres résidus de mes blessures. Maintenant ça y est, j’ai fait le tour et je n’ai plus de marge pour jouer, si je veux passer au pallier suivant et avoir encore assez de carburant pour faire le chemin prévu. Mes allers-retours alimentaires m’ont partiellement fait perdre cet état de liberté du début et j’ai hâte de le retrouver. 💨💨💨🎈 

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Je sais que de me nourrir d’énergie pure, de l’Amour, est essentiel aussi pour passer des caps devant lesquels je me trouve avec mes partenaires et pour pouvoir aller plus dans mes explorations avec mes co-voyageuses. Tisser l’Amour ensemble est le processus qui permet à un couple de s’entraider pour arriver à ne faire qu’UN. La lourdeur de notre vie dualiste empêche de sentir la subtilité nécessaire qui permet de naviguer et de tisser jusqu’au bout. 💖 

Alors, je me sens très motivé aujourd’hui. Un niveau de motivation que je trouve personnellement sain… sans rigidité, ni souffrance. Le travail accompli depuis 4 ans me permet de faire le processus en douceur. Si la Vie me montre qu’il faudra passer par ailleurs ou que mon enfant intérieur souffre trop, je remangerai sans souci. Si c’est le cas, vous serez les premiers à le savoir, car, bien évidemment, je décrirai mon vécu jour après jour. 📝

Aujourd’hui, c’est mon troisième jour de ce 4ème processus pranique. Je n’ai pas eu faim du tout, à aucun moment. Maintenant je sais exactement comment m’y prendre. Il suffit que le matin je reste au sec, sans boire, et que je tienne aussi longtemps que possible. Les deux premiers jours j’ai commencé à boire vers midi, mais je sais qu’avec les jours qui vont passer, la soif viendra de plus en plus tard. Je me souviens que dans le passé, 200 ml d’eau par jour me suffisait et que mon premier besoin de boire ne venait que vers 16 heures. Je me souviens avoir passé des journées entières à la fin de l’été sur la plage, sans eau, sans soif… et sans avoir chaud, ni coup de soleil.🥛

Il me reste dans mon petit placard 6 litres de lait d’amandes et 4 litres de jus de fruits. Je vais étaler la consommation afin que mes provisions durent autant que possible… et que peut-être je n’arriverai même pas à les terminer. J’en boirai uniquement si j’ai besoin de sentir un peu de consistance au moment du coucher. Par expérience je sais que mon corps aura besoin de moins en moins pour se sentir rassasié. Je resterai dans la journée autant que possible à l’eau froide ou chaude, aux tisanes et au bouillon, c’est à dire, 0 calories. Le coca, le chocolat et les glaces ont déjà quitté le menu. ☕️

Nous sommes le 10 mai et je passerai mon premier cap à la fin du mois. Je sens que tout mon être est présent et volontaire pour vivre encore une fois le processus. Quoi que je fasse, mon attention reste rivée sur la sensation de bien-être dans mon ventre. Je me nourris surtout de ça. Dès que je pense à la nourriture, ma conscience décroche rapidement et je reviens sur cette plénitude que je sens dans mon corps déjà. Au début, les premiers jours, je cherche juste à passer du temps et les séries Netflix sont parfaites pour ça. Je sais qu’à un moment donné mon corps demandera autre chose. 

Bon, il est 10 heures et tout va bien. Je vais ajouter ma page à mon journal, puis regarder la 5ème saison de Teen Wolf, qui parle toujours de la maitrise de ses impulses. 😉 

Je vous souhaite une délicieuse journée 💨💨💨💨💨💨💨💨💨❤️ 


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2 commentaires sur « Si peu de confiance en moi  »

  1. Si ça fonctionne, je ne vois pas pourquoi tu n’y arriverais pas.
    Je dis « si ça fonctionne » car je ragarde encore d’un oeil suspect ces histoires de nourriture pranique.
    La seule chose qui me fait y croire un peu, ce sont tes expériences et le fait que je te crois honnête.
    Et l’honnêteté dans le domaine de la spiritualité, ça ne court pas les rues.

    Je ne mange plus « que » 2 fois par jour depuis quelques semaines.
    Hier soir, ma chérie m’a préparé un bon repas, avec amour 🙂
    Je me suis régalé, mais comme souvent désormais, j’ai eu a gérer ensuite cette sensation désagréable de ventre plein.
    Pourtant je n’ai pas mangé en grande quantité.
    Je me suis surpris à lui proposer de passer aux jus en guise de repas du soir.
    ça pourrait être pour moi la deuxième étape : repas de fruits le matin, et jus de fruits et légumes le soir.
    Je pense être prêt pour ça.
    C’est du moins ce que mon ventre semble me dire.
    Je garderais alors dans l’immédiat un jour par semaine pour une pizza, une viande, une glace, histoire de ne pas tomber dans la frustration.

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