Le Chesnay-Rocquencourt (78), France  

Je n’en ai vraiment pas envie. Au moins une douzaine de personnes m’ont déjà dit que je devrais écrire mon histoire. J’ai tenté une première fois vers 1997. J’avais déjà écrit une trentaine de pages, quand j’ai vu et lu « Conversations avec Dieu ». Je me suis dit qu’écrire à mon tour était superflu car de mon point de vue dans ce livre tout était dit. Alors, j’ai tout effacé. Je pense que la deuxième tentative était autour de 2005. Je voulais faire un livre interactif de ma methode faite maison. Au début, c’était facile. J’avais écrit une trentaine de pages quand je commençais à m’embrouiller entre les différents scénarios. J’ai arrêté par manque de courage et d’assiduité. La troisième fois c’était vers 2013. J’avais fait un rêve où j’ai reçu l’information que je devais écrire 6 livres de soixante pages chacun. Rapidement, j’avais trouvé les 6 titres : Ejaculateur précoce, Mon père l’enfoiré, Hitler mon pote, Je mourrais en bonne santé… et j’ai oublié les deux autres. J’avais écris à nouveau une trentaine de pages du premier livre quand je me suis rendu compte que je n’aimais pas mon style. Il était inconstant et je passais plus de temps à me corriger qu’à ajouter du nouveau text. Alors, j’ai abandonné. J’en avais ras le bol. 🥣 

Depuis ce temps-là, quand quelqu’un me dit : « Tu devrais écrire ton histoire ! « . Je lui propose toujours de le faire à ma place. Une fois, une femme m’a dit OUI, carrément, mais n’a pas donné suite. Une autre fois, une autre femme a commencé même à écrire mon histoire à partir de mes vidéos. Dès que sa propre histoire à viré vers le bonheur, mon livre est tombé dans l’oubli. Parfois, quand quelqu’un de nouveau commence par le « tu devrais… », je réponds maintenant généralement par « je n’en ai vraiment pas envie ! ». Je trouve qu’il y a déjà tellement de livres et tellement d’information écrit sur la spiritualité. C’est un commerce tellement gigantesque que je ne vois pas ce que mon histoire pourrait apporter de plus. Puis, en devenant de plus en plus MICHAEL, j’ai tendance à prendre de plus en plus exemple sur la discrétion des animaux et à me fondre dans le décor. Partir un jour sans laisser de trace est devenu une de mes valeurs principales. 🦒 🦓 🦔 

Cependant, comme j’ai annoncé à la fin de mon dernier article, j’ai fait mes recherches pour savoir comment prendre ma place dans le couple. J’ai eu beaucoup d’informations grâce à plusieurs films, les personnes que j’accompagne, les choses que j’ai déjà partagées… et le peu de bon sens qu’il me reste. J’ai d’abord compris que je suis dans un passage où je dois abandonner l’ancien dépassé et évoluer vers le nouveau. J’ai compris qu’il me restait très peu de temps pour le faire et que si je ne le faisais pas rapidement, ce serait la fin de mon histoire et de ma vie. J’ai compris que malgré mon trouble de stress post-traumatique lié à tout ce que j’ai vécu, et malgré mon hypersensibilité, je dois absolument trouver ma place à côté de ma compagne et une nouvelle place sociale parmi les gens de ce monde… même si celui-ci n’a aucun sens pour moi. Face à la violence que je ressens si vite, il est plus tentant de se cacher derrière un bon film ! Je dois absolument arriver à m’immuniser. Aujourd’hui, j’ai compris que mon épopée touche à sa fin, que j’entre dans l’hiver de mon histoire et que le moment est venu de la partager. Je peux vous dire en toute sincérité, que je n’en ai vraiment pas envie !!! 📖

Alors, en revenant du cinéma tout à l’heure, je me suis dit que c’est peut-être par là il faut que je passe… même si je ne sais pas du tout comment m’y prendre. Je me suis dit que ce journal était peut-être mon entraînement. C’est vrai, j’aime écrire dans mon journal… et je le considère déjà comme mon livre vivant. L’idée d’écrire un livre et de le vendre me horripile. L’Amour que j’ai à partager est de mon point de vu pas commercialisable. J’ai compris aussi que depuis jeune j’ai peur des examens et des tests, ce qui traduit clairement la peur de l’échec. J’ai passé mon bac et mon permis 3 fois… j’ai arrêté l’armée avant que mon grade de capitaine allait rendre le travail trop technique et trop compliqué… j’ai arrêté ma formation de fasciathérapie avant les examens… et j’en passe. Je suis peut-être devenu un autodidacte simplement pour éviter le stress lié à un éventuel échec. Écrire pourrait signifier se mettre sous les projecteurs… et je n’aime pas les situations de polémique que cela pourrait engendrer. Ça ressemble beaucoup aux examens ! C’est pour ça aussi pourquoi j’ai toujours oeuvré discrètement dans mon coin. Voilà, je ne pourrais pas être plus honnête ou vulnérable.♟️

Mais, même si je n’en ai vraiment vraiment pas envie, quand le Vie me dit SAUTE, je demande simplement « quelle hauteur ? ». En même temps, je dois être long à la détente et dur de la feuille, car tous ces gens qui m’ont suggéré d’écrire auparavant, étaient d’une certaine manière des messagers que j’ai reniés. En plus, j’ai vraiment du temps. Même si j’accompagne encore un peu, je suis officiellement à la retraite. En même temps, je sais que je ne serais jamais vraiment à la retraite. Au mieux, je peux prendre du retrait ou du recul ! Alors, je vais oser. Pas par pas. Je vais commencer par reprendre l’idée suggéré pendant mon sommeil. Six tomes de maximum 60 pages chacun, représentant chacun un fil de ma vie. Le nom commun sera peut-être « Mémoires d’un Alchimiste », suivi par le titre du tome. Maintenant, je vais laisser descendre tout ça… laisser macérer un peu et attendre l’élan d’écrire. Je n’ai pas envie de lâcher mon journal pour autant et peut-être je partagerais mes écrits ici au fur et à mesure. Vos commentaires pourraient m’aider… À voir et à suivre… 👀

Je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée ou nuit… où que vous soyez… ∞❤️∞