Modi’in, IsraĂ«l đźđ±
La pratique du Chat-man, ou bien Ă©videmment Chat-l’homme ici en IsraĂ«l, consiste Ă crĂ©er l’Ă©tat oĂč les deux polaritĂ©s, masculine et fĂ©minine, sont rĂ©ellement en harmonie. Au cours de cette harmonisation, les deux hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux s’Ă©quilibrent progressivement. Cet Ă©tat permet de pouvoir ĂȘtre prĂ©sent en mĂȘme temps dans l’illusion et dans la rĂ©alitĂ©… puis, de vivre notre crĂ©ation matĂ©rielle avec le non-attachement qui sâen suit.
De ma fenĂȘtre, nous avons un hĂ©misphĂšre, normalement le gauche, qui est lĂ pour le fonctionnement pragmatique dans notre crĂ©ation illusoire trĂšs rĂ©aliste. Le droite, le cĂŽtĂ© intuitif et crĂ©atif, celui dont la fonction est gĂ©nĂ©ralement atrophiĂ©e chez la plupart d’entre nous, est censĂ© capter la rĂ©alitĂ© absolue Ă©nergĂ©tique… ce qui nous permet de nous voir et de nous vivre comme UN.
Et peut-ĂȘtre en est-il de mĂȘme pour mes organes sensoriels et mes membres ? Un cĂŽtĂ©  pour fonctionner dans le monde que nous connaissons et l’autre pour contacter et Ă©voluer dans le monde invisible ? Mon cĂŽtĂ© droit, ou masculin, celui dont ma jambe est douloureuse, serait dans ce cas celui qui avance dans le monde connu comme nous en avons l’habitude… ET en mĂȘme temps il nous mĂšnerait vers le monde de notre rĂ©alitĂ© absolue et Ă©nergĂ©tique.
Pourquoi ces Ă©lucubrations un peu compliquĂ©es ? D’abord, je suis tombĂ© par « hasard » sur une vidĂ©o sur Facebook concernant la douleur dans les jambes. Ce que j’en ai retenu Ă©tait, que ça parlait de s’ĂȘtre « invalidĂ© ». Ăa me semblait vraiment me concerner. Pendant toute la pĂ©riode d’itinĂ©rance en France oĂč j’ai suivi les signes vers mon rĂȘve, j’ai dĂ» affronter maintes peurs. Pour y arriver, j’ai dĂ» carrĂ©ment abdiquer la vie d’ici-bas. Pour dĂ©passer certains rĂ©sistances ou difficultĂ©s, j’ai abandonnĂ© tout dĂ©sir personnel… et mĂȘme celui de vivre.
Alors, mon corps, qui d’une part devenait un vĂ©hicule parfait pour les explorations intimes et Ă©nergĂ©tique, perdait en mĂȘme temps des aptitudes purement physiques. Autrement dit, il s’est dĂ©tĂ©riorĂ©… Je le vois Ă ma jambe et Ă mes dents. J’Ă©tais en rĂ©alitĂ© en train de quitter notre chĂšre terre-mĂšre. Par cette vidĂ©o j’ai compris que ma douleur sert Ă me rappeler que je suis toujours en vie et que j’ai commencĂ© Ă me remettre en forme pour la suite de mon Ă©popĂ©e magique.
Ensuite, en lien avec cela, j’ai mieux compris le sens derriĂšre mon travail de Passeur-de-porte. Comme je l’ai dĂ©jĂ Ă©crit, il s’agit avant-tout de trouver la quintessence de ma fĂ©minitĂ©. Je me suis concentrĂ© jusque lĂ sur l’accueil et l’offrande… puis aujourd’hui j’ai pris conscience que je suis beaucoup assis sans pouvoir partir, ni prendre mon smartphone pour me divertir. Si je ne veux pas faire comme les autres, en remplissant le temps par des bavardages inutiles, je suis en quelque sorte obligĂ© Ă faire le chat.
Certes, il y a des moments oĂč je n’arrĂȘte pas d’accueillir des gens, mais comme c’est la saison calme, il y a aussi des pĂ©riodes, de durĂ©e variable, oĂč je n’ai vraiment rien Ă faire. Alors, je m’assoie, bien droit, prĂ©sent Ă d’Ă©ventuelles arrivĂ©es… puis, tant qu’il n’y a personne, je me dĂ©tends, les yeux ouverts, en me mettant en hyper-prĂ©sence. Je vois tout, j’entends tout, je sens tout, dehors, dedans, autour… Une partie de moi est bien dans l’ici et maintenant de notre monde « matĂ©riel »… et l’autre est consciente d’ĂȘtre conscient, puis conscient de cela… en observant le Tout.Â
Comme j’ai Ă©tĂ© incapable de me forcer tout seul Ă faire le chat par le passĂ©, c’est finalement la Vie-mĂȘme qui m’aide grĂące Ă ce travail Ă y arriver. Pour ceux qui ne savent pas ce que je veux dire avec « faire le chat », c’est tout simplement l’Ă©tat naturel de savoir ne rien faire… comme les chats ! Pour moi, c’est un Ă©tat essentiel me permettant dâĂȘtre vraiment prĂ©sent, rĂ©ceptif et Ă l’Ă©coute de la Vie.
Cet artiste IsraĂ©lien semble trĂšs connu…
Il m’a fait pouffer de rire ce matin dans le bus…Â
Pour moi, la puissance fĂ©minine tourne autour de ça… une matrice rĂ©ceptive avec un foyer qui accueille et qui offre. La puissance masculine qui sert ensuite Ă donner vie, du mouvement et une direction Ă tout ça. L’une sans l’autre donne du chaos ou de l’immobilitĂ©. C’est mon cĂŽtĂ© fĂ©minin qui me permet de me connecter Ă l’invisible avec ma propre matrice… C’est avec mon masculin que j’avance vers et dans ce monde subtil qui est tellement rĂ©el pour moi.
En rĂ©sumĂ©, je dirais que grĂące Ă mon accueil au fĂ©minin, j’agrandis ma rĂ©ceptivitĂ©… ce qui me permet d’avancer vers la suite de mon histoire sur le plan physique ET subtil. Du coup, j’ai l’impression d’ĂȘtre d’avantage dans mon axe. Le problĂšme au travail semble rĂ©solu, il mâest facile de rester aux liquides depuis trois jours, ma fatigue semble se dissiper… et ma jambe n’a pas fait mal de la journĂ©e aujourd’hui. J’ai l’impression qu’elle s’est carrĂ©ment mise en phase de guĂ©rison.
Donc demain je continuerai Ă combiner les moments d’accueil avec des moments oĂč je ferai le chat-l’homme, pour vĂ©rifier si j’ai bien compris le truc. En mĂȘme temps, j’aime bien de temps en temps aussi baragouiner en hĂ©breu avec mes nouveaux copains. Tout le monde m’aide un peu avec ma langue natale et je m’amĂ©liore tout doucement. Mercredi, je vais voir la dame du bureau d’absorption pour qu’elle me donne les papiers nĂ©cessaires me permettant de suivre mes cours Ă Tel Aviv bientĂŽt.Â
âđâÂ
Merci mi chat elle…tu es tout cela dans ton prenom dĂ©jĂ . Je prends beaucoup de plaisir de te lire et de comprendre le sens profond de ta quĂȘte de ce magnifique voyage. Merci de me donner location d ĂȘtre- en face de ta rĂ©alitĂ©. Big hug…
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Avec GRAND plaisir Daniel… et le voyage continue… Big hug de retour… âșïž
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