Baffrancou à Limousis (11), France 

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J’ai toujours eu des rivaux. Les gens m’ont toujours jalousé et ont toujours voulu ce que j’avais, même quand je n’avais rien du tout… surtout les hommes. Certains pensaient également que je voulais prendre leur place, alors que je me sentais parfaitement bien à la mienne en tant que second. Il m’a fallu longtemps pour comprendre d’où ça venait. C’est une histoire compliquée et longue… et je pense que je ne l’ai jamais encore partagé ici. Essayer de l’expliquer selon les critères dualiste, donc de manière simplement factuelle et psychologique aboutit à rien ou peu… à part peut-être à un ensemble de suppositions éventuelles. Il faut plonger un peu plus dans la simplicité de l’Unité, le sens même de la Vie… ce qui peut s’avérer parfois très compliqué pour nos cerveaux conditionnés de moutons. Je vais tenter de dévoiler et clarifier ce que je peux, sachant que ce ne sera certainement qu’une petite partie de ma réalité… 🤪

A la base, c’est simplement une histoire triangulaire entre mes parents et moi… et l’idée que j’en ai fait dans ma tête. Pourtant, au cours de mes recherches thérapeutiques-spirituelles, j’ai compris que l’histoire entre nous trois avait commencé bien loin avant cette vie-ci. Il semble qu’il fut une époque où mon père et moi étaient deux guerriers orientaux samouraï, au départ des amis inséparables, qui convoitaient la même femme… ma mère dans cette vie. L’amitié est rapidement devenue une guerre de rivalité sans fin. Il y avaient donc deux femmes, celle qui était convoitée et l’autre qui semblait réussir à garder un minimum de paix entre les 2 guerriers… et qui est devenu la femme de mon père dans la vie qu’il vient de terminer récemment. J’ai vue ce scénario se dérouler devant mes yeux clos au cours d’une séance de régression, style Patrick Drouot, vers 1988 je pense. J’ai appris également que c’était certainement la raison pour laquelle mon père et moi, malgré l’amour qui nous liait, ne s’entendaient pas et que la distance physique entre nous était indispensable. 💨💨💨

Dans chaque belle histoire d’amour, et j’en ai vécu une douzaine, se cachait quelque part depuis le début un rival, qui finissait toujours par partir avec la femme dont j’étais souvent éperdument amoureux. Comme dans l’histoire du passé avec mon père, c’était souvent mon meilleur ami avec qui j’ai vécu ces trahisons vraiment meurtrières. Un de mes amis a même répété la même prédation à 4 reprises. Parfois, ce n’était pas vraiment un potentiel partenaire, mais tout simplement le père qui avait une histoire d’Electra non-réglée avec sa fille. Comme j’avais moi-même une relation oedipienne avec ma mère, j’ai vécu la plus grande partie de ma vie avec une castration psychologique inconsciente, et malgré mon physique attrayant je n’avais aucune chance face à ces hommes qui à côté de ma complexité et de mes complexes semblaient si performants, simples et désirables. 😶

L’histoire oedipienne avec ma mère a développé chez moi l’aspect sauveteur et l’indispensable, celui qui devient  tout pour l’autre. Comme après l’holocauste j’étais devenu absolument tout pour ma mère et qu’elle est morte à cause de mon départ à l’armée, par simple effet de la loi d’attraction, j’ai toujours attiré des femmes avec des difficultés importantes… et pour qui je représentait également tout pendant un temps. Comme ma mère, qui est morte subitement, malgré tout, quand j’avais 22 ans, les femmes me quittaient rapidement pour quelqu’un d’autre dès qu’elles étaient sorties de leur situation difficile. Comme je l’ai déjà dit, cette personne était souvent déjà là depuis le départ et guettait mon couple pour trouver le moment parfait pour m’évincer. Certains me l’ont carrément avoué. Souvent je devenais d’emblée le deuxième choix, le meilleur ami à qui on dit tout… mais pas celui avec qui on reste, se marie, fait des enfants et vit heureux le reste de sa vie. A chaque fois, ce scénario m’a détruit un peu plus… 😪

En même temps, ça m’a poussé à chercher comment me libérer de ce mauvais sort que je semblait avoir sur moi. Oh, pendant 17 ans j’ai réellement subi de la magie noire et les séquelles étaient horribles. J’ai fini par comprendre tous les endroits différents d’où venaient les problèmes… j’ai trouvé des outils pour y remédier… je me suis sortie de ma castration psychologique… et j’ai carrément su inverser le courant. Avec l’âge, un homme normal devient de moins en moins intéressant pour une femme. Je suis devenu un Alchimiste, un vrai Tantrica, et j’ai appris comment toucher une femme avec un « Amour Sans Condition »… ce toucher qui lui manque inconsciemment et cruellement et qui fini par lui faire perdre tout intérêt pour son partenaire un jour ou l’autre. J’ai appris à dépasser l’amour animal purement sexuel et à le remplacer par le Tissage de l’Amour Sacré. En tant qu’Alchimiste, avec l’âge, je deviens en réalité de plus en plus intéressant pour une femme. Mon problème du départ est devenu ma spécialité, ma particularité et mon atout majeur. 🥰

Même si une grande partie du scénario répétitif vicieux a changé, j’ai remarqué récemment que les rivaux sont toujours là. Il y en a même un en ce moment autour de ma toute nouvelle compagne. Certes, je ne le vis plus de la même manière et cette fois-ci ce n’est pas un de mes amis. Si avant je pouvais me sentir rabaissé, dévalorisé et me considérer comme un moins que rien, aujourd’hui ma conscience prend le dessus. Je sais que c’est moi qui a créé la situation… et que celle-ci me permet de me définir selon la plus belle version possible de moi-même du moment. Alors, quand j’ai appris la présence du rival, je me suis demandé ce que l’Amour, Dieu, l’absence de peur et des blessures, la Puissance en moi, feraient ici et maintenant à ma place. La réponse était rapide et clair. Je ne serai plus jamais un second choix. Si quelqu’un ne me choisit pas pleinement, ça veut dire tout simplement que ce n’est pas elle ma partenaire… et que je passerai mon chemin. Certes, dans ce cas précis du moment, je laisse une petite marge au temps et l’espace pour voir comment les choses vont évoluer dans les jours à venir. 🤔

Je vois, et je comprends sans juger, l’indécision et l’hésitation de ma partenaire potentielle du moment entre ses deux hommes… Ainsi, dans le miroir je reconnais ma propre incertitude. Pendant un temps, j’ai été élevé par 2 femmes, ma mère et ma grand-mère. Souvent ça peut créer chez un homme le besoin intrinsèque d’avoir plus tard deux femmes dans sa vie d’adulte. Je n’ai pas l’impression que c’est le cas chez moi, car dès que j’ai eu une compagne « officielle », je suis toujours resté fidèle et monogame. Par contre, je pense qu’il reste peut-être un petit résidu de ma castration psychologique et qu’il s’agit peut-être de ma difficulté à m’engager totalement avec une autre femme que ma mère. Même si j’ai vécu comme si j’étais marié avec une même partenaire pendant 21 ans, j’ai jamais su franchir le pas vers le mariage. Il y a toujours eu quelque chose de trop définitif que je n’étais pas prêt à assumer. Je pense que j’ai toujours essayé de garder une porte de sortie ouverte… juste au cas où les choses tournaient au vinaigre et que je constatais que je m’étais trompé. 🫣

J’ai bien senti avec mes dernières partenaires comment mon état est en train de changer doucement et comment je me sens progressivement de plus en plus prêt à m’engager de manière « totale ». Il est clair pour moi que je ne peux pas demander à une partenaire de s’engager de cette manière, si moi-même je n’en suis pas capable. Tisser jusqu’au Coeur de l’Amour demande, de mon point de vue, un engagement total, fort et solide… puisque les deux partenaires ont besoin de pouvoir faire entièrement confiance à l’autre… et pouvoir être pleinement dans une vulnérabilité réciproque pour faire ce voyage initiatique en toute sécurité ensemble. Alors, pendant que « ma potentielle partenaire du moment » clarifie les choses pour elle, je suis invité à faire pareil. A quel point est-ce que je suis prêt à laisser partir le fils à maman et le garçon ou l’homme trahi ? A quel point est-ce que je suis prêt à accepter que je ne me tromperai jamais, peu importe l’option que je choisie ? A quel point est-ce que je suis prêt à entamer un chemin avec une seule et dernière partenaire, sachant qu’il n’y aura cette fois-ci pas de sortie de secours ??? Mmmmmm… à suivre… 🤫

Je vous souhaite une délicieuse journée, soirée ou nuit… où que vous soyez… ∞❤️∞