Initiation et Puissance

Modi’in, Israël 🇮🇱 

Voici deux textes que j’ai trouvés sur le site de 1001 Clés de Vie. Je semble les avoir écrit en 2016, mais je n’en ai aucun souvenir. C’est une lectrice du blog qui m’a fait remarqué leur existence. C’était sympa de les lire et de voir comment ma vision a évolué en 3 ans. Pour ne pas les perdre, je les ai copiés ici en l’état dans mon journal. 

Si je considère la femme initiatrice, c’est que je considère que la partie la plus importante du processus d’unification entre le masculin et le féminin, que j’appelle, le « Tissage de l’Amour » se trouve entre ses mains.

Ce processus d’initiation permettrait à l’homme de devenir homme et à la femme d’être pleinement femme…

Cela a l’air simple, en parole, mais c’est complexe. Je vais tenter de faire une synthèse de ce sujet qui me passionne tant.

La femme et l’homme ont une puissance, une puissance complémentaire. Et tant que la femme ne prend pas sa juste place, elle ne peut pas être initiatrice. Un peu comme si l’homme était une clé et la femme une serrure et que la serrure apprendrait à la clé comment entrer dans la serrure et de quelle manière tourner la clé et ouvrir la porte.

Une clé sans serrure ne servira à rien.

Pour être initiatrice, la femme doit trouver sa vraie puissance, sa puissance et sa juste place. Si au lieu d’être dans sa puissance, elle se trouve, à cause de ses blessures, dans son pouvoir, dans ce cas-là, elle ne sera pas initiatrice. Dans ce cas-là elle sera sûrement castratrice. Involontairement certes, inconsciemment absolument.

La femme a toutes les raisons d’être dans son pouvoir, si toutefois elle y est. Car, nous les hommes, nous ne prenons pas notre place du tout. Pas facile non plus pour un homme de prendre sa place d’homme face aux femmes, mais cela est un autre sujet. Et la femme a beaucoup des raisons d’être en colère après l’homme… viol, violences, soumission, objetisation, etc…

Et par-dessus tout, le fait que l’homme ne sache pas l’aimer comme elle en aurait besoin ! Pleins de raisons et d’autres encore qui font qu’à mon avis, la femme en général se trouve de manière justifiée dans une revendication, une colère, une demande de justice dans laquelle elle n’a pas du tout envie de laisser sa place ou d’essayer d’offrir quoique ce soit.

Pour être Femme initiatrice, il est nécessaire qu’elle comprenne d’abord quelle est sa véritable puissance et quelle est sa place, avec et à côté de l’homme.

Aujourd’hui, la femme se trouve sans se rendre compte sur le même territoire que l’homme. Nous avons chacun notre territoire, la femme en cherchant sa puissance, en l’absence d’enseignement ancestral, s’est trouvée par mimétisme dans le même territoire de pouvoir que l’homme. Et ces deux énergies sur le même territoire, cela crée un conflit qui de mon point de vue, la femme gagne immanquablement puisque tous les hommes ont appris à obéir à leur mère, à la femme. Nous avons l’habitude, nous les hommes, d’obéir et nous avons perdu le véritable contact avec notre besoin personnel.

Il est primordial que la femme comprenne que la vraie puissance n’est pas une puissance de vecteur, d’action, comme celle de l’homme. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas le droit d’agir, d’être dans son Yang, mais sa facilité c’est d’être l’Accueil, le Yin, comme une Coupe qui reçoit, un foyer chaleureux, la douceur, le côté lunaire… tandis que l’homme est un vecteur, le Yang, l’action, la force, le côté solaire.

Il n’y pas d’adéquation plus belle ou meilleure entre les deux.

Mais nous les hommes, nous avons longtemps soumis la femme, alors il est logique qu’elle n’ait pas envie de retourner dans la soumission. Et en fonction de l’état de conscience de la personne, l’accueil pourrait ressembler beaucoup à la soumission.

Pourtant, en ce qui me concerne, l’unification commence par la capacité de la femme d’accueillir. Par cette puissance que, nous les hommes, n’avons pas.

S’il n’y a pas de blessures, pas de douleurs, c’est sans doute ce que la femme aimerait le plus : accueillir son amoureux, ses enfants, des amis… accueillir la vie… accueillir chez elle dans son foyer.

Et elle a, de par ce don, quelque chose qui fait que nous les hommes on peut se nourrir, sans nécessairement chercher la « maman ». Cela se passe au-delà de l’énergie de la mère.

Entre son regard, ses bras, son cœur, son sexe, son ventre, il y a pour nous les hommes, quelque chose qui nourrit, qui nous guérit, qui nous apaise, qui nous rassure, qui nous calme chez la femme sans pour autant être nécessairement le petit garçon.

Pour ça, il est nécessaire que la femme accepte à nouveau d’être le réceptacle. Et qu’elle arrive à sortir de sa colère, de sa revendication, qu’elle ose redonner à l’homme sa place et qu’elle recule doucement vers la sienne.

Et qu’elle comprenne, que si elle y arrive et si elle arrive à accueillir l’homme, à partir de sa puissance de femme, à partir de l’Amour, elle peut faire de l’homme un véritable dieu.

Si elle accueille l’homme à partir de ses blessures, qu’elle exerce du pouvoir sur l’homme, elle fera de lui une loque. Elle fera comme la mère de l’homme. Elle le castrera, elle le diminuera, elle exprimera ses vengeances en quelque sorte. Pas volontairement, pas consciemment. Mais je suis témoin de beaucoup de ces schémas.

Si elle arrive à dépasser ses blessures, en faisant tout un travail sur elle, sur ses blessures et sur sa véritable puissance, avec ses Sœurs, puisque les mères ne transmettent plus cette sagesse, vu que nos enseignantes ont toutes été brûlées au Moyen-Age… alors, peut-être, elle se donnera la possibilité d’initier l’homme.

Et l’initiation se fait dans la durée et sans parole, sans enseignement. Pas besoin d’en parler.

Pour illustrer…

Les femmes sont compliquées pour nous les hommes. Un jour nous caressons le bras de notre amoureuse et elle adore ça. Le jour d’après nous y retournons, bien évidemment. Et là, à notre surprise, elle n’aime plus cette caresse. Et si nous y retournons encore une ou deux fois en recevant de la déception ou du refus, nous finissons par abandonner, de ne plus donner des caresses ou de la tendresse.

La femme pourrait faire autrement.

Elle pourrait décider, et ceci est à mon avis le principe fondamental de l’initiation, de ne plus relever le négatif, ne plus relever ce que l’homme fait dans sa maladresse… il suffit juste qu’elle ne dise rien. Mais quand c’est effectivement plaisant, il suffit juste de le faire savoir par une parole douce, la respiration, un soupir… l’homme ira automatiquement vers cet endroit dont il sait qu’elle apprécie. C’est ainsi que tout en douceur la femme peut initier l’homme à l’Amour… et plus encore !

Que ce soit physique, psychologique, spirituel, sexuel, dans tous les domaines existants, à partir de ce simple aspect, la femme a un outil qui permet à l’homme de trouver sa confiance en soi. Qui donne envie d’évoluer. Mais pour ça, il va falloir que la femme accueille l’homme d’abord exactement comme il est. Dans sa maladresse, dans ses enfantillages, dans son état brut, violent, revendicateur, bête, primaire. Et une fois qu’elle y est, tout simplement par ce simple mécanisme, elle peut l’amener dans un plein potentiel.

Et cela ne peut pas se faire dans l’autre sens, à mon avis !

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PUISSANCE – 14 décembre 2016

Qu’est-ce que la puissance ?

Celle qui me semble la plus proche actuellement pour moi serait : le déploiement de mon être dans son plein potentiel, la manifestation de ce que je suis en tant qu’être divin dans mon expérience d’être humain.

C’est aussi ma manifestation en tant qu’être libre, dans mon autonomie, ma cohérence avec l’unité, dans l’Amour avec un grand A, dans ma conscience d’être divin dans mon expérience physique. 

La Puissance par elle-même n’a pas vraiment une direction. C’est comme une sorte d’énergie, qui n’est pas câblée, elle circule librement. C’est un état d’être. Si en tant qu’être humain, je me manifeste dans ma puissance, on pourrait dire que je me manifeste en l’absence de mes peurs, en l’absence de mes blessures…

Cela voudrait dire que, dans ma relation par exemple, j’ose prendre ma place d’homme ou de femme, que j’ose dire STOP ou NON, j’ose dire « je t’aime, mais Non », que j’ose exprimer mes besoins, mes envies, mes préférences, que je sais ce dont j’ai besoin pour moi-même et non pas pour faire plaisir à l’autre.

Mais aussi de laisser l’autre libre et d’affronter ma peur de le perdre, de la perdre, d’accueillir l’opinion de l’autre, d’arriver à entendre l’autre, toujours en lien avec le fait que l’autre me permet d’affronter mes peurs, de me définir en l’absence de celles-ci.

Dans le travail, c’est un peu pareil. Est-ce que j’ose faire ce que j’aime ? Est-ce que j’ose choisir mon métier malgré ce que disent mes parents ? Est-ce que j’ose faire mon métier à ma manière, que j’ai un patron au-dessus de moi ou pas ?

Autant de manière d’affronter mes peurs et d’aller dans ma puissance dans le cadre de mon activité professionnelle. La puissance est aussi liée à la capacité de suivre son intention, d’oser suivre son envie, de faire ce que l’on aime vraiment faire professionnellement.

Ma puissance se base sur le fait de savoir ce que je veux et ce que je ne veux pas et que j’ose l’exprimer. Que je sais aussi de mieux en mieux qui je suis et que j’ose le manifester.

Ce que les personnes peuvent ressentir face à une personne puissante, c’est sans doute une forme de solidité. Ce que les femmes peuvent sentir quand elles parlent d’un homme puissant, c’est la solidité et aussi sans doute l’énergie qu’elles perçoivent circuler à l’intérieur de lui.

Car si effectivement un des aspects du chemin vers la puissance, le chemin vers l’Amour, vers l’autonomie, vers la liberté, c’est de sortir de la peur et d’oser le manifester, je dirais qu’un autre aspect serait d’apprendre comment se comporter avec l’autre comme avec soi-même.

Il y 3 clés pour toucher sa propre puissance :

1) Affronter sa peur : c’est-à-dire agrandir sa zone de confort jusqu’au moment où cette zone prend la place de toute la Vie, qu’il n’y ait plus rien qui soit étranger, que plus rien qui fait mal.
2) Intégrer l’Unité : considérer l’autre comme soi-même et se comporter avec l’autre comme avec soi-même, comme on aimerait qu’on se comporte avec moi. Comme un Dieu, en quelque sorte.
3) Augmenter et faire monter les énergies : chaque chakra, chaque centre énergétique peut être plus ou moins ouvert. S’il n’est pas ouvert, l’absence d’énergie sur certaines parties du corps peuvent donner des pathologies qui me permettent de décoder l’endroit où je ne suis pas dans ma « divinité » ou aligné avec mon Soi.

Si effectivement j’affronte mes peurs et que je prends ma place à partir du fait que je sais qui je suis, c’est à dire, pure énergie “divine” vivant une expérience humaine, mon premier chakra va s’ouvrir.

Et si je sais qui je suis vraiment, il est plus facile pour moi de m’aimer et d’avoir les actes qui correspondent à l’amour que j’ai pour moi, dans ce cas le deuxième chakra s’ouvrira aussi.

Et dans ce cas, si je sais qui je suis et que je m’aime, c’est facile d’être en relation, en lien avec les autres et voici donc le troisième chakra qui s’ouvrira aussi.

Si je suis en relation avec les autres comme je le suis avec moi-même, dans cet état d’acceptation et d’amour avec moi-même, que je peux donner réellement sans attendre quoi que ce soit de retour, dans ce cas le quatrième chakra s’ouvrira aussi car je serais conscient que ce que je donne aux autres, je le donne à moi-même.

C’est à ce point précis que l’expression de l’énergie va être créatrice, d’une créativité « divine », donc le cinquième chakra s’ouvrira…

Tout ceci me donnera une perception juste et ouvrira ainsi le sixième chakra… puis, ensuite ma connexion au divin est faite et le dernier chakra s’ouvre aussi.

Cette énergie, au fur et à mesure que j’affronte mes peurs et que je me comporte dans cette cohérence avec l’unité, cette énergie monte et c’est cela que l’on va ressentir au contact d’une personne puissante.

Je pense qu’aujourd’hui, beaucoup de personnes confondent puissance avec pouvoir.

Quelqu’un qui est dans le pouvoir veut quelque chose de l’autre, veut atteindre un objectif. Le Pouvoir est d’utiliser l’énergie qui se libère au fur et à mesure pour alimenter les blessures, pour obtenir ce que l’on veut, pour se rassurer par rapport aux peurs, pour nourrir l’enfant blessé.

La plupart d’entre nous qui pensons être dans une puissance au service de l’être, sommes en fait dans un pouvoir “exotique” où nous recherchons, consciemment ou inconsciemment à obtenir de l’autre ce que l’on veut par peur.

Une personne qui est dans sa Puissance dit OUI à la vie, elle lâche prise, elle est dans la Foi, dans la conscience. Pour aller vers sa puissance, elle doit sortir des blessures, sortir des peurs. Quelqu’un qui est dans la Puissance et qui est avec les autres pour les guider, se soucie plutôt de l’état d’être de chacun, de l’évolution, de la globalité.

On pourrait dire que la puissance sera la manifestation au fur et à mesure de l’Être qui se réalise à contrario du Pouvoir qui est la manifestation de l’Ego dans sa peur.

Il y a la puissance féminine et il y a la puissance masculine, deux puissances complémentaires. Le défi est d’amener les hommes et les femmes à prendre leur vraie place afin qu’ils puissent tisser leur relation plus simplement et efficacement et vivre une complémentarité permettant de faciliter le chemin vers un monde ayant plus de sens, plus d’harmonie et de fluidité…

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7 commentaires sur « Initiation et Puissance »

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