Amsterdam, Pays-Bas đłđ±
Hier soir, par un concours de circonstances, je me suis trouvĂ© dans une assemblĂ©e avec des juifs et des IsraĂ©liens.Jâavais simplement suivi les signes et avec mon Ami Ruben et nous avons atterri dâune maniĂšre imprĂ©vue chez une arriĂšre niĂšce Ă moi. đšâđšâđŠâđŠđ©âđ©âđŠâđŠ
Il sâagissait dâun lancement de projet, « Israel-Is », pour les soldats qui quittent lâarmĂ©e en IsraĂ«l. MĂȘme si nous nâĂ©tions pas trĂšs nombreux, une vingtaine de personnes, ça semblait assez important, puisquâil y avait parmi nous lâambassadeur dâIsraĂ«l. đźđ±
Quelques soirĂ©es avant, la compagne de Ruben nous avait parlĂ© de ce projet et nous Ă©tions tous les deux dubitatifs. Il sâagit dâaider les jeunes hommes et femmes Ă sâadapter Ă nouveau Ă la sociĂ©tĂ© aprĂšs un ou deux ans et demie de service militaire. đ·ââïž
En quittant lâarmĂ©e, beaucoup dâentre eux partent en voyage pour oublier, faire la fĂȘte et compenser la pression vĂ©cue pendant leur service. Ils se lĂąchent souvent dâune telle maniĂšre que ça fait dâeux pas vraiment des personnes agrĂ©ables et lâimage quâils vĂ©hiculent nâest pas vraiment une belle reprĂ©sentation de leur pays. đ
LâidĂ©e serait dâaccompagner ces jeunes, Ă la fin de leur service, par de lâinformation suivi par une formation afin quâils deviennent des vrais ambassadeurs dâIsraĂ«l vĂ©hiculant un imagĂ© plus juste, permettant ainsi aux gens les connaĂźtre dâune maniĂšre plus rĂ©aliste et Ă©ventuellement de sortir de leurs idĂ©es reçues. â
Je dis souvent que je voyagerais jusquâau moment que je rencontrerais la femme, le lieu ou le projet qui me donne une sensation de « chez moi ». Jusque lĂ , ça ne mâest pas encore arrivĂ©. Mais en Ă©coutant le jeune Eyal, ex-officier de lâIDF (Israeli Defense Force) mon coeur commençait Ă battre plus fort. â€Â
Je nâai peut-ĂȘtre pas les ressources ni lâenvie de soutenir ce projet financiĂšrement. Mais jâai, de mon point de vue, le profil parfait pour les aider sur « le terrain ». Mes origines, mon expĂ©rience, mon chemin et ma disponibilitĂ© font de moi un candidat potentiel parfait. Ce qui rend mon profil plus intĂ©ressant et adĂ©quate encore est que je nâai pas Ă©tĂ© formatĂ© dans le pays et que jâai moi-mĂȘme un piĂštre opinion du comportement des IsraĂ©liens. đ
Pendant la soirĂ©e, jâai soulevĂ© une incohĂ©rence essentielle dans la mise en place du projet qui empĂȘcherait le succĂšs de cette belle initiative. Lâambassadeur a soulignĂ© mes propos, ce qui a fait que je me suis fait remarquer, positivement cette fois-ci. Alors, je suis allĂ© jusquâau bout de mon Ă©lan et jâai laissĂ© ma carte Ă Eyal, indiquant ma disponibilitĂ©. đ€
Je ne sais pas ce qui va se passer. Je lĂąche lâaffaire et continue tranquillement ma route. Mais ce serait intĂ©ressant de me retrouver en train de terminer ma boucle de vie et de me trouver lĂ oĂč je suis nĂ© pour apaiser cette partie de mon histoire aussi. Et mĂȘme si rien ne se passera, jâai vu au moins encore une fois la magie de la Vie sâopĂ©rer et des portes sâentrâouvrir. A suivre⊠đ
Douce nuit Ă tous đ„â€đ„
paix pour tout le monde
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Assez remarquable comme similarité de situation.
IsraĂ«l est nĂ© du dĂ©sir d’un peuple errant d’avoir un « chez moi ».
Et te voilĂ toi, aujourd’hui, juif par tes origines, devenu errant par choix, et Ă la recherche de ton « chez moi ».
ça me parle et ça me touche profondĂ©ment, car je me sens de mĂȘme errant en ce monde, Ă la recherche aussi de mon « chez moi ».
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Eh, oui… je suis en train de me demander si je ne me suis pas libĂ©rĂ© inconsciemment pour rentrer au Pays… Ă dĂ©velopper… Merci Alain
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Je crois qu’il faut beaucoup de discernement pour rĂ©pondre Ă cette question.
Nous avons tous besoin d’un « chez moi ».
Je crois, mais c’est peut-ĂȘtre juste pathologique, que notre « chez moi » peut ĂȘtre de nature terrestre (pays, rĂ©gion, culture), ou de nature spirituelle.
La plupart des humains sont attachés à leur famille, leur ville, leur région, leur pays, leur culture, et ça leur suffit.
Peut-ĂȘtre faut-il trouver le « chez moi » gĂ©ographique pour trouver ensuite le « chez moi » spirituel ?
Peut-ĂȘtre encore que le « chez moi » spirituel seul importe car seul Ă mĂȘme de combler notre Ăąme ?
La difficultĂ© est donc de savoir si tu dois partir t’installer en IsraĂ«l, y trouver une femme et fonder une famille.
Tu t’en trouveras peut-ĂȘtre totalement comblĂ©.
Ou si tu dois poursuivre ta recherche pour trouver et rejoindre ta famille spirituelle.
Pour ce qui me concerne, je reste persuadĂ© que mon « chez moi » et ma « famille » ne sont pas de ce monde.
Donc la quĂȘte pour les retrouver se poursuit.
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Je t’entends et je pense comprendre. Je vais simplement suivre les indications de la Vie. Et il se pourrait bien que les retrouvailles avec ma famille terrestre facilitera les autres retrouvailles… Qui sait…
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Bonjour Michael
Pour me positionner, je fais souvent appel Ă une grille d’analyse en 3 points :
– lĂ©gitimitĂ©
– crĂ©dibilitĂ©
– singularitĂ©
Si j’ai des rĂ©ponses claires pour les 3, Ya une forte adĂ©quation avec le projet.
Et la, j’ai l’impression que tu as bon partout !
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Alors, je fais confiance Ă ton discernement… merci Ă toi đ
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