Une dernière journée ~ A last day

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Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

Certains disent qu’il faut vivre chaque journée comme si c’était la dernière. Comme souvent, les gens aiment bien citer de beaux textes, et même enseigner à partir d’eux… sans vraiment savoir de quoi ils parlent, sans l’avoir vécu. Oui, je revendique… Oui, je fais la différence entre des paroles stériles tant entendu, et mon vécu intègre, intense, profond et magique…

Je vis chaque jour comme si c’était mon dernier… réellement. Je peux le faire, car ça fait déjà bien longtemps que j’ai dit adieu à ma vie telle que je la connaissais. Ça s’est passé par étapes dont la première date d’il y a presque 35 ans. Je me suis vu mourir à petit feu, encombré par des maladies, de tristesse, de solitude et des problèmes d’argent et relationnels… même si j’étais entouré de beaucoup de gens et que je semblais vraiment heureux.

Quand, environ dix ans plus tard, vers 2001, j’ai vécu mon expérience d’éveil et que je savais Qui j’étais vraiment, ma peur restante de mourir a disparu d’un seul coup. Je savais avec une certitude inébranlable que dans le sens absolu je ne pouvais pas mourir. Je pouvais uniquement changé d’expérience. La disparition de cette peur archaïque m’a permis de commencer à enfin oser vivre… et là, je ne parle pas de faire la fête… non, c’est à ce moment-là que j’ai commencé à oser être de plus en plus moi-même. 

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A nouveau une dizaine d’années plus tard, vers 2011, au début de ma quête vers ma puissance, je me suis trouvé pour la deuxième fois à l’hôpital pour mon tendon d’Achilles. Après quelques analyses, j’ai appris par le médecin que j’avais un staphylocoque dorée et que c’était très grave. Je ne connaissais que l’histoire du fils de Gérard Depardieu… alors, je savais que j’allais mourir prochainement. Quand me suis réveillé dans un sursaut dans la nuit en réalisant cela, je me suis demandé si c’était okay pour moi de partir. La réponse m’est venue comme une évidence, je me sentais réellement prêt… et me suis rendormi profondément en paix avec ma destiné.

Je pense que c’est en vivant le dépouillement de manière intense, dont le clash avec mon père vers 2010 était la première manifestation, que la notion de mourir prenait encore plus forme. Je me suis vu perdre tout ce à quoi je tenais ici-bas, pour me trouver avec juste quelques petites économies et un sac à dos, comme un vrai fou de dieu en train de suivre les signes de la Vie… pour aller n’importe où. J’ai appris à tout lâcher, à ne plus faire de projets et même à abandonner mes rêves d’homme.

Ces dernières années, j’ai franchi beaucoup d’étapes que je n’aurais pas réussi à vivre sans affronter de manière consciente ma propre mort. Chaque conditionnement est maintenu par la peur de mourir, de perdre, d’être exclu, de souffrir, etc… Les vestiges des peurs qui restent chez moi sont forcément lié aux mêmes choses. J’ai souvent eu besoin de cette sensation au fond de moi qui me disait quelque chose comme : « De toute manière, ta vie est terminée déjà… tu as déjà tout perdu… tu ne maîtrise plus rien… qu’est-ce que tu risques… ? Alors, abandonne toi et saute ! »

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Je vis ainsi aujourd’hui, tout le temps. Avec la petite pécule qui me reste je peux encore tenir un tout petit peu. Je sais que je ne peux plus entrer dans le moule de la société et me créer une sécurité fictive comme les autres. Je suis complètement à découvert face aux intempéries imprévisibles de la vie… et je suis complètement okay avec ça. Je ne voudrais plus jamais perdre mon innocence et ma simplicité d’enfant ! Alors, je vis du jour au jour… avec le sourire au visage et le regard dans le ciel… remplis de gratitude de ce qui est là pour moi en ce moment… et je me sens disparaitre tout doucement. 

Je suis venu ici-bas pour réaliser un rêve… et il semble que j’ai besoin de les lâcher également. Alors, je le fais… je les laisse partir. La Vie sait où je suis et où j’en suis. Quand quelqu’un sera enfin prêt à co-créer, je serais toujours là… En attendant, je savoure mon parcours et la vie simple d’un écolier. Demain, nous avons le dernier cours avant les vacances. Ensuite, encore un mois intensif avant les examens.

Si rien d’autre ne se passe, j’ai l’intention de continuer à parfaire ma langue maternelle avec un nouveau cycle. Aujourd’hui, je peux me débrouiller à peu près dans la rue… mais je n’ai pas encore ce qu’il faut pour une conversation normale. En plus, je suis plutôt solitaire ici et l’école est pour l’instant le seul endroit où je peux m’exercer. De toute manière, je n’ai rien d’autre à faire… Nulle part à aller… Aucun niveau à atteindre… Je savoures simplement chaque jour comme si c’était mon dernier.

Je vous souhaite une délicieuse journée… ∞❤️∞ 

N’oublie pas qui te ramène à la maison…




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Michael in Modi’in, Israël 🇮🇱 

Some say you have to live each day as if it were the last. As often, people like to quote beautiful texts, and even teach from them … without really knowing what they are talking about, without having experienced it. Yes, I claim … Yes, I make the difference between sterile words heard like that, and my sincère, intense, deep and magical experience …

I live every day like it’s my last … really. I can do it because it’s been a long time since I said goodbye to my life as I knew it. It happened in stages, of which the first was about 35 years ago. I saw myself slowly dying, encumbered with illnesses, sadness, loneliness and money and relationship issues … even though I was surrounded by a lot of people and seemed really happy.

When, about ten years later, around 2001, I went through my awakening experience and knew Who I really was, my remaining fear of dying suddenly vanished. I knew with unshakeable certainty that in the absolute sense I couldn’t die. I could only change the experience. The disappearance of this archaic fear allowed me to finally start daring to live … and there, I’m not talking about partying … no, that’s when I started to dare to be more and more myself.

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Again about ten years later, around 2011, at the start of my quest for inner power, I found myself in the hospital for the second time for my Achilles tendon. After a few tests, I learned from the doctor that I had staphylococcus aureus and that it was very serious. I only knew the story of Gérard Depardieu’s son … so I knew I was going to die soon. When I woke up in a startle in the night realizing this, I wondered if it was okay for me to leave. The answer came to me as obvious, I really felt ready … and fell back asleep deeply at peace with my destiny.

I think it was by living the process of dispossession in an intense way, of which the clash with my father around 2010 was the first manifestation, that the notion of dying took even more form. I saw myself losing everything I cared about down here, to find myself only with just a few little savings and a backpack, like a true fool of god following the signs of Life … going anywhere. I learned to let go of everything, to stop making plans and even to give up my dreams as a man.

Over the past few years, I have taken many steps that I would not have been able to go through without consciously facing my own death. Each conditioning is maintained by the fear of dying, of losing, of being excluded, of suffering, etc. The vestiges of the fears that remain with me are necessarily linked to the same things. I often needed this feeling deep inside me which told me something like: « Anyway, your life is already over … you have already lost everything … you no longer control anything … What are you risking …? So, let go and jump! »

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I live like this today, all the time. With the little financial left overs I have I can still hold out a little bit. I know that I can no longer fit into the mold of society and create a fictitious security like the others. I’m completely exposed to the unpredictable weathering of life … and I’m completely okay with that. I would never want to lose my innocence and my childish simplicity again! So, I live from day to day … with a smile on my face and a gaze in the sky … filled with gratitude for what is there for me right now … and I feel myself slowly fading away.

I came here to make a dream come true … and it seems like I need to let go of this too. So I do it … I let it go. Life knows where I am and where I am at. When someone will finally be ready to co-create, I will always be there … In the meantime, I savor my journey and the simple life of a schoolboy. Tomorrow we have the last lesson before the holidays. Then another intensive month before the exams.

If nothing else happens, I intend to continue to perfect my mother tongue with a new cycle. Today, I can pretty much get by in the street … but I don’t have what it takes for normal conversation yet. Besides, I’m pretty lonely here and school is the only place I can practice right now. Anyway, I have nothing else to do … Nowhere to go … No level to reach … I just savor each day like it’s my last.

I wish you a delicious day … ∞❤️∞

Don’t forget who’s taking you home…

2 commentaires sur « Une dernière journée ~ A last day »

  1. Un partage intéressant. Personnellement je ne le vis pas comme si c’était le dernier jour de ma vie, car mon esprit est plein de projets et donc de projections. Derrière les projections, je découvre la peur. Je suis plein de peur et je n’ai aucune confiance en la vie et je recherche la sécurité. Je suis très loin de la condition animale qui vit dans l’instant présent, sans projection. Oui, les animaux vivent comme si c’était le dernier jour… et pas moi.

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