La GuĂ©riniere (85), France đ«đ·
Je me sens de mieux en mieux dans ma famille fraichement composĂ©e. Les journĂ©es se passent en douceur et en toute simplicitĂ©. La structure familiale, prĂ©sente discrĂštement en arriĂšre plan, me suffit⊠et je me trouve finalement en train de faire quasiment les mĂȘmes choses que quand je suis seul. đ
LĂ , pendant que jâĂ©cris, quelques uns sont en train de danser dans le salon, dâautres sont en rĂ©union de famille et je vois mĂȘme que quelquâun est en train de faire un peu de mĂ©nage. Les nuages sont en train de se dissiper et la chaleur revient. Hier, jâai eu carrĂ©ment froid⊠ce qui ne nous a pas empĂȘchĂ© dâaller manger une glace Ă Noirmoutier pour fĂȘter lâanniversaire dâune soeur. đ
LĂ , on est mercredi matin et nous avons dĂ©passĂ© la moitiĂ© du temps ensemble. Heureusement il reste encore 4 jours. Le premier participant part aujourdâhui. Je suis content que ce ne soit pas moi, car ça aurait Ă©tĂ© trop tĂŽt. Quelque chose me nourrit en profondeur et jâaime ça. GrĂące aux partages autour des collations je perçois que ça avance pour tout le monde et que la famille est en train de devenir un terreau propice Ă lâexpression crĂ©ative individuelle. đ€Ș
Je me sens de plus en plus en sĂ©curitĂ© et jâassume progressivement mon rĂŽle de FĂ©dĂ©rateur et de Garant de lâHarmonie. Jâai mĂȘme une casquette que je mets quand jâinterviens. Câest la premiĂšre fois de ma vie que je suis dans un groupe sans sentir la pression de devoir animer, accompagner ou une quelconque autre obligation. MĂȘme en tant que participant dâun stage je ne me suis jamais senti aussi serein et bien au sein dâun groupe. đ
Plus les membres de ma famille et tribu respectent leur territoire, mieux je me sens. Câest un sujet qui revient rĂ©guliĂšrement et chacun peaufine comme il veut et comme il peut sa maniĂšre dâoccuper son espace. La diminution de critique, de plaintes et dâautres formes dâagressions envahissantes et limitantes, font que le climat commence Ă rĂ©veiller doucement lâaudace de sâexposer dans sa diffĂ©rence et son originalitĂ©. đ
Certes, les sorciers, druides ou guĂ©risseuses ne se sont pas encore ouvertement manifestĂ©s⊠et ce nâest pas vraiment le but du voyage, dâailleurs. Il sâagit plutĂŽt de crĂ©er les circonstances adĂ©quates âqui permettentâ. Pour que jâose exprimer mon originalitĂ©, jâai besoin de me sentir en sĂ©curitĂ©. Câest-Ă -dire que jâai besoin de savoir que mon expression va ĂȘtre accueillie sans jugement, ni critique⊠et peut-ĂȘtre mĂȘme encouragĂ©e et stimulĂ©e. Et je pense que câest pareil pour tous⊠à part quelques audacieux peut-ĂȘtre. đ
Aujourdâhui jâai pris conscience, grĂące au groupe, quâil y a au-delĂ du territoire physique, psychique et verbale⊠toute une dimension Ă©nergĂ©tique que je nâavais pas encore mentionnĂ©e. Câest peut-ĂȘtre lâĂ©lĂ©ment du territoire le plus subtil et certainement le plus difficile Ă gĂ©rer. đ€
Je remarque que nos pensĂ©es, nos intentions, nos attentes, nos sentiments et nos Ă©motions donnent une direction vers lâextĂ©rieur Ă notre Ă©nergie. Ce nâest pas nĂ©cessairement conscient, ni visible⊠par contre, cela peut ĂȘtre ressenti, par ceux qui nous entourent, comme un inconfort plus ou moins grand. Certains sont tellement sensibles que le moindre dĂ©bordement Ă©nergĂ©tique les empĂȘche carrĂ©ment de rester prĂ©sents dans une assemblĂ©e. đ
Ăa demande vraiment beaucoup de prĂ©sence et de conscience dâoccuper son propre espace et de discerner quand les blessures sâactivent et parasitent lâautre⊠que cela soit Ă©nergiquement ou par un autre biais. Jugements, jalousie, demandes mal formulĂ©es, critiques, mĂ©contentements, plaintes, mises en question, moqueries, corrections, informations inutiles, commĂ©rage, partages non-sollicitĂ©s, attentes, sauvetages et enseignements, n’en sont que quelques exemples. đ
Je me rends compte Ă quel point j’ai simplement besoin de me sentir accueilli et entendu exactement tel que je suis, dans ma diffĂ©rence… certainement comme chacun d’entre nous. La moindre dissonance peut encore me faire retourner dans mon trou de souris oĂč j’attends que l’orage passe. Quand chacun occupe en conscience et au mieux son territoire, ça semble bien fonctionner. Pour ĂȘtre honnĂȘte, je pense que c’est le remĂšde parfait ! đ Â
VoilĂ , le soleil est lĂ . Je vais en profiter un peu⊠A tout bientĂŽt đ
Bonjour Michael
En te lisant maintenant je ressens de la joie et beaucoup d’envie de faire cette expĂ©rience. Il me semble que c’est exactement ce dont j’ai besoin en ce moment …
C’est l’automne et il fait beau, je suis avec mon fils et je me sens bien malgrĂ© les vicissitudes du quotidien. J’attends un peu qu’une prochaine rĂ©union de famille comme celle lĂ m’appelle et que je franchisse le pas. Cela se fera naturellement, sans que j’aie besoin d’y rĂ©flĂ©chir.
A bientĂŽt !
Daniel M.
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Ă bientĂŽt Daniel âșïž
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đđ»đđŒâ€ïžBisous
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Bisous Evelyne đ
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Bonjour Michaël.
A te lire, je connecte les douleurs de territoire qui hantent mes ancĂȘtres. Vols de terres, spoliations, sentiments d’injustice… C’est l’histoire de ces « Français » Ă qui l’Etat avait fait croire que la terre d’AlgĂ©rie qu’on leur donnait pour presque rien n’Ă©tait pas cultivĂ©e avant eux. Mensonge colonial.
Je sens en te lisant les erreurs dont je peux apprendre. Nul ne possĂšde la terre. Je l’aime de m’accueillir le temps de cette incarnation. Elle m’indique Ă sa façon comment recevoir son aide et l’honorer.
Je suis heureux que tu cite la dimension Ă©nergĂ©tique du territoire. Pour moi, elle Ă©merge au fur et Ă mesure que je nettoie les douleurs ancestrales transmises. Merci de m’avoir Ă©clairĂ© sur ce point … sensible. Bises.
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Merci de ton partage Gilles âșïž
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Aujourdâhui jâai pris conscience, grĂące au groupe, quâil y a au-delĂ du territoire physique, psychique et verbale⊠toute une dimension Ă©nergĂ©tique que je nâavais pas encore mentionnĂ©e.
En effet moi aussi je dĂ©couvre ça depuis peu. Jusqu’Ă prĂ©sent je connaissais 2 sortes de communication. La communication verbale par la parole (langage conceptuel) et la communication non verbale par le corps ( gestuelle, mimiques, postures, regard..) Mais je n’avais pas perçu une dimension Ă©nergĂ©tique ou vibratoire ( je ne sais pas comment l’appeler) . Elle est prĂ©sente dans des expressions du langage courant qui attestent de cette expĂ©rience commune Ă tous. Par exemple » ĂȘtre sur la mĂȘme longueur d’ondes » ou » le courant passe entre nous (ou le contraire) ou encore » il ou elle dĂ©gage quelque chose ». Et le « message passe » sans les mots et peut-ĂȘtre avec le corps ( surement mĂȘme) mais de façon cette fois trĂšs discrĂšte et subtile, Ă peine dĂ©celable sauf pour qui est averti et cultive sa sensibilitĂ© Ă ces ondes lĂ .
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âșïž
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Je te remercie pour ton avant dernier paragraphe et me reconnais beaucoup dans le dernier. Merci Michaël,
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âșïž
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