Juge hyperactif ~ Hyperactive judge

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Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

Mon tirage de carte du matin parle d’un des aspects de l’Amour, avec un grand A. Pour moi, l’Amour est l’attitude et le comportement qui correspondent à la conscience que nous sommes tous ensemble UNE seule entité qui crée sa réalité virtuelle pour expérimenter QUI Elle est (pure énergie divine… à partir de QUI Elle n’est pas (matière). Ce QUI nous sommes vraiment ne connait pas de blessures, ni la peur… Ces choses sont à l’opposé de l’Amour et font partie du monde de notre petite personne qui s’expérimente comme matière, l’ego. Pour aller vers l’Amour, il suffit donc de se libérer de ses blessures et d’affronter ses peurs.

Ce que nous pensons être de l’Amour, n’est en fait qu’une sorte d’espoir inconsciente de pouvoir remplir son vide avec l’autre… une forme d’interdépendance, tout simplement. Cette sensation de « tomber amoureux » que beaucoup d’entre nous aiment tant en est la manifestation. Contrairement à ce que nous pensons et sentons, nos relations amicales et amoureuses n’ont rien à voir avec l’Amour. Du coup, sans s’en rendre compte, puisque nous avons l’appris que c’est normal, nous intrusons chez l’autre et nous laissons nous intruser en permanence pour aller chercher chez l’autre, ou pour lui offrir, ce dont chacun pense avoir besoin.

Souvent, c’est okay pour chacun des partenaires. Nos croyances et sensations corroborent la plupart du temps… mais notre corps montre, sans pitié, son moindre désaccord par une pathologie. Chaque pathologie, sans exception, nous dit de quelle manière nous envahissons l’autre ou que nous nous laissons envahir. Ce style de relation est basée sur la peur, et les blessures. Dans ma pratique d’accompagnant, j’ai remarqué que c’est une notion très difficile à comprendre, accepter et intégrer pour beaucoup de gens. Les religions ont fait de la servitude une vertu et la plupart d’entre nous ont adopté ces valeurs et les comportements qui en découlent, pensant injustement que ce sont des manifestations de l’Amour… 

Jeudi soir, pendant la session Zoom autour de la projection, le dénominateur commun entre les 7 participants a été la culpabilité. Une culpabilité inconsciente liée à nos actes dans le passé, l’incapacité de changer nos comportements dans le présent et l’auto-jugement qui en découle. Cet auto-jugement vient à l’origine du regard que nous pensions que nos parents et les autres avaient sur nous. Puisque nous les avons cru, nous avons adopté ces convictions. La culpabilité nous pousse et nous maintient dans une attitude de justicier qui cherche à réparer et éviter son erreur, celle d’un hyperactif qui cherche à se faire aimer… et celle de celui qui justifie ses actes en permanence.

Celui qui connait un peu les blessures, voit qu’il s’agit clairement de la blessure de l’injustice et de celle du rejet. Ces deux blessures sont vécues avec du parent du même sexe et ont eu un impact énorme sur l’idée que nous avons de nous-mêmes et la valeur que nous nous donnons. Dans notre cas, l’auto-jugement est donc accompagné de beaucoup de dévalorisation. Le sauvetage, les justifications et l’hyper-activité (qui peut être verbal, cérébrale ou manuel), nous incitent à entrer systématiquement sur le territoire des autres pour essayer de corriger… pour rendre justice.

Mais, ce mécanisme ne fonctionne pas. Au contraire, même si sur le moment je peux avoir une sensation de soulagement, dans la durée, le scénario se répète encore et encore et se renforce… accompagné par les doses logiques et inévitables de conflits. Ainsi, je m’ajoute encore de l’auto-jugement et de la culpabilité et je tourne le scénario en boucle comme un chien ou un serpent qui se mord la queue.

Je comprends mieux pourquoi le miroir me demande depuis toujours à faire de moins en moins. Si mes actes et comportement viennent de mes blessures, ils m’empêchent d’aller vers l’Amour et il est logique qu’ils doivent cesser. C’est à moi de couper avec mes comportements réflexes compensatoires et à affronter intérieurement ma sensation de culpabilité. Facile à dire… pas simple à faire, même si je suis conscient que je ne suis coupable de rien, puisque je j’ai jamais eu l’intention de blesser. Je suis responsable, certes… mais en aucun cas coupable !

Donc, la première carte du jour m’incite à garder la juste distance avec les autres et de savourer les relations sans utiliser les gens, ni à me laisser utiliser… ce qui se passe en réalité dans environ 99,999% des cas. L’autre carte m’incite à me faire confiance et à continuer à faire les choses à ma manière, aussi étrange que mes choix et mes actions puissent sembler aux yeux des autres. Dans l’ensemble, je suis invité à devenir de plus en plus autonome et souverain, afin de pouvoir un jour m’envoler avec mes propres ailes.

L’auto-jugement, la culpabilité et la dévalorisation ne sont que mes émotions du moment, liées à ce que j’ai découvert récemment de mon rôle dans mon propre histoire familiale. Je peux vivre avec eux encore un petit peu de temps. Ces sont seulement les baromètres m’indiquant où j’en suis dans le processus de libération vis-à-vis mes parents. Il suffit que je me rappelle que mes émotions sont infondées, puisque je n’ai jamais rien fait de mal volontairement. Par la suite il suffit que je les affronte en restant bien sage dans mon territoire, en cessant de chercher à corriger la situation, à rendre justice ou à me justifier. Puisque je n’ai rien fait de mal, je n’ai pas de dette et je n’ai rien à payer ou à rembourser… Je ne dois rien à personne… 

Je nous souhaite une délicieuse journée ou soirée… ∞❤️∞ 

Michael




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Michael in Modi’in, Israël 🇮🇱 

My morning card draw talks about one aspect of Love, with a capital A. For me, Love is the attitude and behavior that corresponds to the awareness that we are all together ONE entity that creates its virtual reality to experience WHO She is (pure divine energy) … from WHO She is not (matter). What we really are knows no wounds, nor fear … These aspects are the opposite of Love and are part of the world of our little person who experiences himself as matter, the ego. To go towards Love, one needs to free oneself from his wounds and to face his fears.

What we think Love is, is in fact only a sort of unconscious hope of being able to fill its void with the other … a form of interdependence. This feeling of « falling in love » that many of us love so much is the manifestation of it. Contrary to what we think and feel, our friendly and romantic relationships have nothing to do with Love. So, without realizing it, since we have learned that it is normal, we intrude in the space of the other and we allow them to intrude with us, constantly, to go give the other, or to offer him, what each one thinks he needs.

Often it is okay for each partner. Our beliefs and sensations corroborate most of the time … but our body shows, without mercy, its slightest disagreement through a pathology. Each pathology, without exception, tells us how we invade the other or how we allow others to invade us. This style of relationship is based on fear, and wounds. In my coaching practice I noticed that this is a very difficult notion for many people to understand, accept and integrate. Religions have made servitude a virtue and most of us have adopted these values ​​and the behaviors that flow from them, unfairly believing that they are manifestations of Love …

Thursday evening, during the Zoom session, the common denominator among the 7 participants was guilt. Unconscious guilt related to our actions in the past, the inability to change our behavior in the present and the resulting self-judgment. This self-judgment comes from the way we thought our parents and others looked on us. Since we believed them, we adopted the thoughts. This guilt pushes us and keeps us in the attitude of a vigilante who seeks to repair and avoid his error, that of a hyperactive who seeks to be loved … and that of the one who justifies his acts permanently.

Whoever knows a little about wounds, sees that it is clearly about the wound of injustice and that of rejection. Both of these wounds are experienced with the parent of the same sex and have had a huge impact on how we think about ourselves. In our case, self-judgment is therefore accompanied by a lot of devaluation. The rescue, the justifications and the hyper-activity (which can be verbal, cerebral or manual), prompt us to systematically enter the territory of others to try to correct … to do justice.

But, this mechanism does not work. On the contrary, even if at the moment I can have a feeling of relief, in the long run, the scenario repeats itself again and again and is reinforced … with the logical and inevitable doses of conflict. So I add more self-judgment and guilt to myself and loop the storyline like a dog or a snake biting its tail.

I understand better why the mirror has always asked me to do less and less. If my actions and behavior come from my wounds, they prevent me from going towards Love and it is logical that they must stop. It’s up to me to cut through my compensatory reflex behaviors and internally face my feeling of guilt. Easy to say … not easy to do, even if I am aware that I am not guilty of anything, since I never intended to hurt. I am responsible, of course … but in no way guilty!

So the first card of the day inspires me to keep the right distance from other people and relish relationships without using them, or letting myself be used … which actually happens about 99.999% of the time. The other card prompts me to trust myself and keep doing things my own way, no matter how strange my choices and actions may seem in the eyes of others. All in all, I am invited to become more and more autonomous and sovereign so that one day I can fly away with my own wings.

Self-judgment, guilt and the feeling of worthlessness are just emotions of the moment, linked to what I recently discovered about my role in my own family history. I can live with them for a little while longer. They are the barometers telling me where I am in the process of my liberation concerning my parents. I just have to remember that my emotions are unfounded, since I have never done anything wrong on purpose. Subsequently, it is enough that I face them while remaining in my territory, by ceasing to seek to correct any situation, to do justice or to justify myself. Since I haven’t done anything wrong, I have no debt and I have nothing to pay or repay … I don’t owe anyone anything …

I wish us a delicious day or evening … ∞❤️∞

Michael


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