The smiling swami

Amritapuri, Inde 🇮🇳

Il est vendredi 10h30… J’ai posté mon dernier article il y a à peine 1 heure. Je me rends compte que j’adore ça. J’adore vous écrire, m’écrire à travers vous. Ca me permet de clarifier et d’intensifier mon vécu. Par contre, avant de poster mon message, je le lis plusieurs fois pour que la lecture soit aussi fluide que possible. Si je veux un texte quasi parfait, il faut que je trouve quelqu’un pour le lire, car en lisant à haute voix, je relève des erreurs que je ne vois pas en lecture silencieuse. Parfois, je fais lire mon texte par l’ordi. Ca marche aussi… 📭

Je perds complètement le contrôle. J’ai déjà connu ça par moment. Ca fait un bout de temps que ce travail sur la spontanéité de mon enfant intérieur s’est présenté et se propage. La différence avec aujourd’hui, maintenant que je sais ce qui se passe pour moi plus exactement, c’est que je prends énormément de plaisir à lâcher. Plus de culpabilité du tout. Je m’en fou… à un point que vous pouvez même pas vous imaginer. 🤑

Je suis donc d’instant à instant ce qui vient. Je constate que je prévois encore des « mini-trajectoires », comme au réveil par exemple. Il était 6 heures quand j’ai regardé sur mon téléphone et je me suis dit : « Je reste encore couché une demie-heure… pas besoin de me presser. »… Puis deux minutes plus tard j’étais sous la douche. Comme si j’étais envouté, un pantin… c’est plus fort que moi. ☺️

Comme d’habitude j’étais content de retrouver Shrinath, Donald, qui lui aussi a un mémoire « temporaire », donc me raconte parfois à 3 reprises la même anecdote. Je m’en fou… j’aime cet homme. Il aime par exemple faire une comptine qu’il a du répéter quand il était petit : « I am Don Johnson, from Wisconsin… » suivi par une phrase dont je ne me souviens plus. Il aime aussi y ajouter que ce n’est pas le Don Johnson de Miami Vice et que ses origines sont surement suédoises. 😉

Je suis retourné à l’océan pour méditer ce matin. J’avais oublié que je n’aime pas ça, mais mon enfant intérieur, lui non ! Je suis donc resté peu et pendant que j’étais assis sur une chaise presque au bord de l’eau, j’ai juste pris plaisir à regarder autour de moi, à faire le chat. Pas moyen de me mettre dans l’état « sérieux » de la méditation. 😊 

Sur le chemin vers l’eau je voyais Shrinath au niveau des bancs rouges en train de rentrer chez lui. Avant que je pouvais dire « ouf » j’étais à côté de lui, en train de lui faire une proposition. Je lui ai invité à un diner au bord de l’océan, lui demandant s’il voulait bien représenter la partie douce du père autoritariste avec qui je veux partager un moment de plaisir simple. Je voyais tout de suite ses yeux s’illuminer car il m’a avoué ce matin que notre appréciation était réciproque. Il a carrément pris mes coordonnées, même s’il ne sait pas se servir d’un ordi, ni envoyer des sms. Nous avons rendez-vous à 17h devant le snack Indien pour démarrer cet acte « psycho-magique » pour honorer, remercier et dire au revoir à ce père autoritariste que j’avais et que j’étais pour moi-même. 😉 

J’avais à peine commencé à accepter que je remangerais ce soir et que du coup je resterais léger jusqu’à ce diner plutôt original, que je me retrouve en train de commander un petit déjeuner conséquent au snack occidental. Deux sandwiches aux oeufs, deux galettes de pommes de terre, une tranche d’un pain sucré et un grand chaï. Délicieux !!! Puis (j’en suis mort de rire) quand je me disais que ça suffisait, car je n’allais plus avoir assez de cash pour payer le repas de ce soir, pouf, je me retrouve en train de commander une autre tranche de pain sucré avec du beurre salé et encore deux burgers aux oeufs et fromage. JE NE MAITRISE PLUS RIEN ! HEEEEEELP !!!! 💥💥💥

Pendant que j’attendais ma deuxième commande, un belle homme avec un accent espagnol s’adressait à moi de l’autre côté du comptoir en disant que j’étais « le swami souriant ». Ca me plaisait car en effet, à chaque fois que je croisais Devanath, ce qui est son nom d’ici, il me renvoyait généreusement mon sourire. Il me disait qu’il me voyait sourire tout le temps (YES !!!). Quand je lui expliquais l’histoire de ma « chasse aux sourires », il y a ajouté qu’Amma disait elle-même que si tu ne peux pas faire quelque chose pour quelqu’un, tu peux toujours lui offrir ton sourire. Je me sens de mieux en mieux et de plus en plus heureux à nouveau… et mon sourire est là tout le temps, comme une grimace gravée sur ma figure. 😊

Après m’être empiffré, j’ai du donc aller chercher des sous. Dans l’automate cette fois-ci. Quelque chose que je voulais éviter (!!!). Juste pour illustrer à quel point je peux encore être empoté, je n’ai pas su faire fonctionner la machine ! J’avais vu des gens entrer et sortir en un rien de temps, et moi j’étais là, comme un imbécile en train de regarder un écran qui ignorait totalement ma présence. J’ai fini par chercher de l’aide à l’intérieur de la petite agence. Je pense que c’est peut-être aussi mon sourire insistant qui a fini par faire fondre l’employé, stoïque jusque là. Il est venu me montrer comment ça marche. Jamais trop vieux pour apprendre. 😉 

Là, j’ai l’intention et l’envie de m’allonger. Le petit ma gardé encore réveillé une grande partie de la nuit. Mais je sens que ça tiraille déjà à l’intérieur de moi et que je vais finir dans la piscine. Mort de rire…. Noooooooon, je n’ai pas envie… Au secouuuuuuuuurs !!! 😰

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8 commentaires sur « The smiling swami »

  1. qu’est ce que j’ai ri en te lisant, ouf ça fait du bien !!
    tu cherchais à fonder une famille, tu as déjà l’enfant !!!!hi ! hi! et tu as de quoi faire pour répondre à ses besoins, tu ne vas pas t’ennuyer me semble-t-il !!! c’est génial !!!

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