Un autre niveau ~ A different level

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Fabienne de Toulouse, France 🇫🇷  

Ça fait quelques jours que j’ai repris sérieusement les miroirs. 

La première partie du travail avec Michael m’a permis de mettre en place les miroirs journaliers. Je trouvais cet exercice assez facile car, comme tout me faisait râler, pester, etc… j’avais de quoi faire. Je me retournais en miroir tout ce que je disais pour les autres, et il y avait matière !

Petit à petit j’ai évolué. Et puis un jour est arrivé un état que je pensais à jamais perdu, erreur. Jeune, il était présent à 80% du temps et le reste, les 20% restants, il faisait mauvais temps. Puis peu à peu ça s’est inversé et je ne me reconnaissais plus.

Cet état, où rien ne me dérange, où je constate sans critiquer ni râler, où ce que font les autres, je le vois sans avoir rien à y rajouter. La vie est belle et douce. Et non ! Ce n’est pas le monde des bisounours mais le mien. Et non ! Mon cerveau ne s’arrête pas de fonctionner.

C’est un état divin où je me ressource, dont je me nourri. Où je suis efficace. Et où, enfin, je ne râle plus.

Mes miroirs étaient devenu tranquilles, rien d’ennuyeux ou gênant. Tous les jours je dictais ce que je voyais, mais il n’y avait plus que du positif et ça, ça ne fait pas avancer.

Puis la descente s’est petit à petit amorcée et je ne voyais toujours pas de miroirs «grains de sable» qui font avancer. J’étais resté sur la période précédente de miroirs frappants et évidents. Et puis j’aimais cette phase de repos qui m’a permis de reprendre mon souffle. Et oui, j’ai été tenté de tirer la sonnette d’alarme, mais je ne l’ai pas fait parce que j’étais trop bien dans cet état pour venir y mettre des nuages, aussi légers soient-ils.

Jusqu’au jour où Michael m’en a reparlé lors d’un entretien et où j’ai exprimé ma difficulté temporaire à voir ces miroirs. Par la suite j’ai eu envie d’en parler lors d’une réunion de La Grande Famille, juste après l’entretien.

J’ai compris le mécanisme qui s’est révélé différent du début, car là il me fallait chercher quelque chose et non plus me laisser guider par ma réactivité. Dur dur, quand plus rien ne vous dérange.

Et là, j’ai pris conscience que le miroir avait différents niveaux et que j’en avais atteint un plus subtil que le précédent. Cependant le hic pour moi était de trouver quelque chose là où je ne voyais rien.

Pourtant je m’y accroche car cet outil me semble effectivement merveilleux pour avancer. Je vais y arriver mais ça n’avance pas assez vite pour moi, même si le miroir me dit de ne pas stresser. Et ce n’est pas facile, certains jours moins que d’autres.

Mais pour aller vers la vie que ne ferais-je pas !

Fabienne




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Fabienne de Toulouse, France 🇫🇷 

It’s been a few days since I took the mirrors seriously.

The first part of the work with Michael allowed me to set up the daily mirrors. I found this exercise quite easy because, as everything made me bitch, rail, etc … I had plenty to do. I turned to mirror everything I said for others, and there was material!

Little by little I evolved. And then one day there came a state that I thought was forever lost, mistake. Young, it was present 80% of the time and the rest, the remaining 20%, the weather was bad. Then little by little it was reversed and I no longer recognized myself.

This state, where nothing bothers me, where I observe without criticizing or complaining, where what others are doing, I see it without having anything to add to it. Life is beautiful and sweet. And no ! This is not the world of teddybears but mine. And no ! My brain doesn’t stop working.

It is a divine state where I resource myself, from which I nourish myself. Where I am efficient. And where, finally, I no longer moan.

My mirrors had gone quiet, nothing boring or awkward. Every day I dictated what I saw, but there was nothing more than the positive and that does not help.

Then the descent gradually began and I still did not see the mirrors « grains of sand » that make you move forward. I had stayed on the previous period of striking and obvious mirrors. And I liked this phase of rest which allowed me to catch my breath. And yes, I was tempted to sound the alarm, but I did not because I was too well in this state to come and put clouds, however light they are.

Until the day when Michael told me about it again in an interview and I expressed my temporary difficulty seeing these mirrors. Then I wanted to talk about it during a meeting of La Grande Famille, just after the interview.

I understood the mechanism which turned out to be different from the beginning, because there I had to look for something and no longer let myself be guided by my reactivity. Tough hard, when nothing bothers you.

And there, I realized that the mirror had different levels and that I had reached a more subtle one than the previous one. However the catch for me was to find something where I couldn’t see anything.

Yet I cling to it because this tool indeed seems wonderful to me to move forward. I’m going to get there but it’s not moving fast enough for me, even though the mirror tells me not to stress. And it is not easy, some days less than others.

But to go towards life what would I not do!

Fabienne

 

 


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Un commentaire sur « Un autre niveau ~ A different level »

  1. Bonjour Fabienne j aime ce miroir qui me dit qu en ce moment c est en stand by car c est mon cas. Amorcer un lâcher prise n est pas évident mais le stress me devorait tellement que j étais dans cette spirale. Le mouvement, la vie me happe et j aime bien en ce moment voir ce que je vois Et comme toi j aimerais avancer à fond, mais chaque chose en son temps. Je t embrasse merci de ton joli témoignage.

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