Ce qui me définit

Allonnes (72), France 🇫🇷 

Il est 4 heures du matin et je viens de voir un film très inspirant sur mon site de streaming préféré. C’est l’histoire de la vie de J.D Salinger, le célèbre auteur de “L’attrape-coeurs”. Le film relate sa jeunesse marquée par des relations mouvementées avec son amante et son mentor (interprété par Kevin Spacey), l’influence de la guerre et la violence des hommes sur sa vie. Ces expériences ont forgé un auteur unique en son genre… ☺️

J’ai vécu ce film comme un enseignement et j’en retire plusieurs leçons qui me semblent importantes pour ma vie en ce moment. Une d’elles est de me définir à partir de ce que je fais réellement au quotidien… ce qui, justement, est d’écrire. Et pas seulement j’écris, en plus je publie mes textes… Certes, je n’y gagne rien, en tout cas pas d’argent, puisqu’il s’agit de mon journal… et j’écris principalement pour moi et pour le plaisir. ☺️ 

J’écris… et j’écris beaucoup même. Depuis à peine un an et demi, j’ai publié plus de 400 articles. Okay, je fais plein d’erreurs, mon style laisse à désirer et mes sujets sont aléatoires et plus ou moins intéressants. Toutefois, si je comprends bien les arguments du mentor de Salinger, je peux me considérer écrivain… Car j’écris et je continue parce que ça me plait, peu importe que je sois officiellement publié et rémunéré. 🔥  

Ecrivain, sans oublier que j’écris surtout sur mon cheminement, mes explorations, mes découvertes, ma transformation… Ce qui fait de moi, en effet, un Ecrivain-Exploratieur-Pionnier-Alchimiste ! Ça me rappelle cette publicité à la télévision où un enfant disait à ses parents qu’il voulait devenir vétérinaire-pâtissier. Ça me plait… car je ne suis en fait qu’un grand gamin dans le corps d’un adulte et j’aime la liberté d’inventer mes métiers au fur et à mesure selon mon envie et humeur. 😉  

Puis, j’aimais la droiture du personnage dans le film… sa sensibilité, sa persévérance et la fidélité à son style d’écriture… sans pour autant être rigide. Je le trouvais parfaitement cohérent et je me reconnais en lui en voulant moi aussi aller jusqu’au bout de ma cohérence. De savoir que quelque part un artiste célèbre a choisi de pratiquer son Art juste par Amour en se libérant de toute autre distraction, me fait écho jusqu’au plus profond de mon être. 🌻

Okay, il avait de quoi subvenir financièrement à ses besoins du quotidien. Certes, en regardant les photos du vrai J.D Salinger sur Internet, je peut également deviner la blessure de rejet sur son visage et la possibilité que ses choix soient aussi motivés par l’envie de fuir ce qui le dérangeait. Néanmoins, la manière dont le film a été tourné montre plutôt la simplicité et la sincérité apparentes de sa démarche, ce qui correspond de mon point de vue à un réel désir de pureté. Il a peut-être fini par réussir à faire de son Art une véritable pratique spirituelle. Dans le film… sans doute. Dans la réalité… je ne sais pas. 😇

Les miroirs, la synchronicité et les signes me montrent ainsi ces derniers jours que tout va plutôt bien pour moi. J’y reconnais surtout l’invitation à la simplicité pendant cette période de transformation. Marcher, dormir, écrire, lire, regarder des films… un petit rythme en solitaire sans me prendre la tête afin de laisser les choses se faire à l’intérieur de moi sans y opposer de résistance… et sans en savoir plus non plus… 🌻 

6 commentaires sur « Ce qui me définit »

  1. Bonjour Michael, l Amour est la simplicité comme tu l est, un Amour parfait qui ne fait qu’un avec tout. Bon dimanche a toi mon frère a bientôt bisous

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  2. Ecrivain du Vivant ! ce qui peut paraître antinomique de prime abord, puis l’écriture fige dans une forme et transforme des vécus en idées puis en concepts. Eh ben non, toi tu as trouvé une forme d’écriture qui bouge avec toi, et chacun peut s’y retrouver, ou pas. C’est comme une peinture. Et c’est (pour moi) ce qui la rend interessante. Joyeuses Pâques Michael !

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  3. Ma culture familiale étant chrétienne catholique, hier soir, j’ai été participé à la « veillée pascale ». Ce qui me frappe, c’est l’universalité de la sagesse sous-tendue par les rites. La pessa’h juive, c’est le passage de l’esclavage vers la liberté ; la pâque chrétienne, c’est la peur de la mort vaincue par celui qui annonce le royaume du ciel dans l’éternité de la vie. Les rites païens aussi, la crainte que l’hiver ne dure devient promesses du printemps. Toujours le passage de la peur vers l’amour, du moi vers l’ouverture au soi ; avec pour nous humains, la conscience en outil et le groupe en support… Alors oui, bon passage à nous !

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