Je dis NON

Wijk aan Zee, Pays-Bas 🇳🇱

J’ai tellement eu besoin de me sentir aimé… depuis tellement longtemps. Il est logique que j’ai passé quasiment toute ma vie à faire un effort terrible pour que l’autre veut bien de moi. Sans me rendre compte j’ai passé mon existence à faire des compromis. Je disais OUI à l’autre et je m’oubliais. 😣 

Le premier acte que j’ai posé pour briser l’emprisonnement psychique dans lequel je me trouvait était le clash avec mon père il y a environ 7 ans. Il me traitait avec tellement de dédain depuis tellement longtemps qu’à un moment je suis (enfin) sorti de mes gonds. C’était tellement violent que mon père s’est brisé la hanche quelques jours après et moi j’ai eu une zona. 🤔

Depuis ce temps chaque situation m’emmène un peu plus proche de moi-m’aime. Je dis de plus en plus OUI à moi… et cela correspond souvent avec des NON à l’autre. Ce NON devient avec le temps de plus en plus présent et je fais de moins en moins de compromis. Du coup, de plus en plus de gens ne me reconnaissent plus, ne m’apprécient plus et s’éloignent de moi😷

Actuellement mes NON vont très loin. Je suis conscient que nous sommes tous UN et quand je dis NON à quelqu’un, je sais que je dis NON à une partie de moi-même. Jusque là, je cherchais plutôt à intégrer toutes mes parties. J’essaye de bien écouter le miroir et si j’ai bien compris la projection, je n’ai plus à faire ça, au contraire… 😳

Aujourd’hui il y a des aspects de moi que je refuse… et cela se manifeste par le refus de certains comportements chez des personnes que je rencontre. Si je n’ai pas le choix, je continues à essayer d’intégrer… mais quand j’ai le choix, soit je m’éloigne, soit je cherche à éloigner la personne. 😏

Les comportements que je n’accueille plus sont des comportements négatifs forts venant des blessures (!!!), que je reconnais bien chez moi aussi : le sabotage, la rebellion, l’intrusion, la résistance, la victimite, l’accusation, etc. Si ces comportements ne viennent pas des blessures, elles sont, au contraire, libératrice et je les accueille avec plaisir. 😅

Si je suis juste « Michael », je m’éloigne de la personne, tout simplement. Si je suis dans le rôle de l’animateur pendant une retraite, bien évidemment, je ferais tout pour aider la personne à devenir conscient de son comportement néfaste. Pas toujours simple… 💥

Je suis conscient que mon comportement négatif me maintient dans dans une espace de « non-vie ». En le refusant chez l’autre, je le refuse chez moi… Je m’oblige à fixer mon regard vers le positif, la lumière et d’aller de plus en plus vers la Vie. Mmm… La dernière retraite était riche d’apprentissage et je suis sorti de là encore plus libre et un peu plus proche encore de moi-m’aime, j’espère 😉

Aujourd’hui j’ai passé avec mes amis Ruben et Marion au bord de la mer du Nord. Nous sommes allé voir mon cousin Max sur la plage où il enseigne le « soaring », l’art de voler au dessus les dunes. Du coup j’en ai profité et accepté son invitation de faire un tour avec lui. 💓

A Saint Cyr il faisait presque 40 degrés, ici il fait autour de 20… Je respire ! Je vous souhaite une belle semaine… ❤️💙💜💛💚🖤

 


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3 commentaires sur « Je dis NON »

  1. Bravo et Merci Michael pour ton témoignage ! Moi aussi mon père me les a brisées . Malgré une longue thérapie exigeante , je n’ai pas su vraiment dire NON ! C’est un long cheminement , je dois aussi poser des actes et prendre ma place …

    Aimé par 1 personne

  2. Ton père qui se brise la hanche… 🙂
    ça me fait penser bien évidemment à Jacob, qui lutte avec l’ange toute une nuit, et à la fin de la nuit, l’ange s’en va et le blesse à la hanche. Jacob ne sera plus Jacob, il devient à partir de cet instant là Israël.
    Ton père aurait-il lutté avec l’ange Michaël ? 🙂 🙂 🙂
    Tu as bien de la chance d’être à 20°. Je suis en Croatie, et ici, c’est aussi 40°.
    C’est l’une des raisons qui m’ont fait quitter le Sud de la France : la chaleur excessive de l’été.
    Vendredi j’entame mon périple de retour en France et de remontée vers Nantes puis Brest où je resterai 6 semaines.
    Je ne sais pas encore ce que je vais faire ensuite.
    Je sais simplement que je ne suis plus le même.
    Quelque chose est mort en moi au Pérou.
    Bises à toi, ami vagabond 🙂

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