L’autre est infatigable ~ The other is tireless

🇬🇧 For English scroll down till you see the Union Jack…

Fabienne de Toulouse, France 🇫🇷  

Ma carte du jour l’Étranger (l’Exclu) me demande de faire un choix : en faire parti ou non. Alors j’écris, pour dire OUI à la vie.

J’étais arrivée au bout de ma vie, selon une expression que j’ai entendu dans la bouche d’ados.

Depuis le départ, ma vie était une continuité de boucles, je répétais les mêmes schémas sans arrêt. A un moment j’ai senti que je tournais en rond, puis une accélération et une grande lassitude. Avec beaucoup de travail personnel j’avais entre-aperçu que ça pouvait être autrement. Mais comment faire ?

The outsider

J’ai vu une amie de longue date se transformer, elle m’avait parlé de la personne avec laquelle elle travaillait. Et j’ai commencé à être accompagnée par Michael.

Waouh ! Ça déménage. A peine trois mois et je vois déjà la différence.

Je suis en train d’effectuer un travail sur ma mère. Il se fait en plusieurs étapes : 1- le «crachage » afin de vider mon sac ; 2- la biographie qui m’a permis d’établir qu’elle ne pouvait pas faire autrement, que ce qu’elle a fait dans sa façon de m’aimer, de m’éduquer… ; 3- les pardons à elle, à moi car j’ai transmis moi aussi ce qui m’a été transmis. Cette phase pour clore la partie émotionnelle.

Maintenant, j’en suis à l’étape suivante, celle où je liste tous les comportements, dont j’ai hérité, et qui peuvent être gênants ou carrément pathologiques dans ma vie. Je dois les retrouver dans les écrits des parties 1 et 2, le but étant de ne plus fonctionner avec eux afin d’être vraiment moi.

Malgré les explications, j’ai toujours l’impression de ne pas comprendre. Mais je sais que ce n’est pas vrai et que je dois (la contrôlante, pas moi) chercher midi à quatorze heure.

Donc, du coup, je rejoue la scène dans laquelle je me sens inconfortable (et c’est poli, ma mère aurait dit nulle : mais c’est ça le job, cesser les comportements de ma mère), celle de l’illusion.

Pour m’aider, face à des situations inconfortables, je me répète très très souvent cette phrase : « Attention Fabienne, c’est toi qui a crée ça, cette situation te permet d’ancrer et de valider la paix avec ta mère. Ne te laisse pas prendre par ton émotion. Reste dans ta divinité ».

Ça marche du tonnerre de feu.
Mais l’autre (pas moi) est infatigable.
Elle va se taire, je l’aurai promis.

Fabienne




union-jack-1027898

Fabienne from Toulouse, France 🇫🇷  

My card of the day the Outsider (the Excluded) asks me to make a choice: to be part of it or not. So I’m writing, to say YES to life.

I had reached the end of my life, according to an expression that I heard in the mouths of teenagers.

From the start, my life was a continuity of loops, I kept repeating the same patterns over and over. At one point I felt that I was going in circles, then an acceleration and a great weariness. With a lot of personal work I had glimpsed that it could be otherwise. But how to do it ?

The outsider

I saw a longtime friend transform, she told me about the person she worked with. And I started to be accompanied by Michael.

Wow! It is moving. Barely three months and I can already see the difference.

I am doing work on my mother. It is done in several stages: 1- “spitting” in order to empty my bag; 2- the biography which allowed me to establish that she could not do otherwise, than what she did in the way she loved me, educated me …; 3- forgive her, and myself, because I too have transmitted what was transmitted to me. This phase closes the emotional part.

Now, I am at the next stage, the one where I list all the behaviors, which I inherited, and which can be embarrassing or downright pathological in my life. I must find them in the writings of parts 1 and 2, the goal being to no longer use them in order to be really me.

Despite the explanations, I still feel like I don’t understand. But I know that it is not true and that I (the controller, not me) wants to know more than possible. 

So, suddenly, I replay the scene in which I feel uncomfortable (and it’s polite, my mother would have said zero: but that’s the job, stop my mother’s behavior), that of illusion.

To help me, when I find myself in an inconfortable situation, I repeat myself very often this sentence: « Attention Fabienne, it is you who created this, this situation allows you to anchor and validate peace with your mother. Don’t get caught up in your emotion. Stay in your divinity ”.

It works like thunder of fire.
But the other (not me) is tireless.
She will be quiet, I would have promised.

Fabienne


En savoir plus sur Le journal de Michael…

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

5 commentaires sur « L’autre est infatigable ~ The other is tireless »

  1. La porte était toujours ouverte et pendant des années j’ai fait comme comme si elle ne l’était pas, je me suis renfermée. Et le processus de libération est comme un voyage vers cet(te) étranger(e) qui est en fait moi. C’est le plus difficile mais le plus beau de ceux que j’ai fait jusqu’à présent.
    Merci Isabelle pour ce cheminement partagé

    Aimé par 1 personne

  2. Ma mère et L’Etranger, hummm…
    Lorsque j’ai laissé pour la première fois ma mère dans sa chambre médicalisée de la maison de retraite, j’ai sangloté dans la voiture un long moment avant de pouvoir démarrer.
    Seul un cadre photo préparé par mes soins m’était familier dans ce qui allait devenir l’univers rétréci de ma mère.

    J’ai réalisé que les pleurs libéraient une prise de conscience : depuis toute petite je m’étais sentie ÉTRANGÈRE au monde de ma mère.

    Et quand j’ai démarré le processus de libération, j’ai compris que la porte avait toujours était ouverte. Et j’ai eu très envie de l’ouvrir en grand !

    Merci Fabienne de ce beau témoignage, et heureuse de partager ce chemin avec toi, c’est tout doux.
    🌈🧚‍♀️🦄

    Aimé par 1 personne

  3. Rha! Juste le titre et l’image, … Ma chère maman. J’ai coupé les ponts. En fait, entre les deux océans, il n’y a pas de pont. Je l’aime, mais elle reste de son côté du pont. Et ça m’a fait grandir… et je grandis encore, différemment. Elle reste toujours de l’autre côté du pont. Si j’ai envie, besoin, je peux aller la trouver, mais c’est moi qui fais le chemin. Et ça me permet de tourner le dos à la grille et de voir qui est vraiment en cage et qui ne l’est pas. Je te remercie pour cette prise de conscience Fabienne.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci Myriam
      J’ai déjà coupé les ponts avec ma mère une fois, mais je me demande si aujourd’hui je devais recommencer ce que ça me ferait… Merci pour cette nouvelle piste de réflexion.

      Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire