Michael à Muret (31), France
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Il y a environ une semaine, j’ai entendu plusieurs fois parler du côlon, une partie du gros intestin. Quand j’entends quelque chose d’inhabituel pour une première fois, ça me met juste en état de veille. Je cherche la plupart du temps rapidement une signification symbolique, observe les associations de pensées spontanées qui me viennent à l’esprit, puis ce que l’évènement pourrait m’empêcher ou obliger à faire… puis, bien évidemment, je cherche le lien avec ce que je vis sur le moment. Ça peut être quelque chose de nouveau, mais généralement, les signes s’agencent harmonieusement comme les pièces d’un seul puzzle. 🧩
Quand j’ai entendu parler d’abord d’un cancer du côlon chez un ami d’une amie, j’ai compris que c’était important, mais pas nécessairement urgent… sinon, ce serait l’amie ou moi qui serait affecté. Plus proche l’incident, plus urgent l’information. J’ai tout de suite pensé à mon alimentation enfantin à-typique, au stage de Prana auquel je vais assister dans un mois et la difficulté grandissante à faire mes pauses alimentaires correctement. J’ai aussi pensé au rôle du côlon, c’est-à-dire absorber des liquides et dessécher ainsi tout ce que le corps rejette par la suite. En vérifiant par un tirage de carte, ma conclusion est que je garde encore inutilement quelque chose de mon passé et que cela m’empêche d’avancer sereinement. 👣
Je pense qu’il s’agit de mes dernières co-exploratrices. Je pense que j’ai du mal à les laisser partir complètement et d’envisager à continuer vraiment en solitaire. J’ai du mal à m’imaginer seul. Ça ne passe pas. L’idée déjà me rend triste et je pense que c’est pour cela que je compense un peu plus alimentairement. J’ai aussi des idées sombres qui reviennent, comme à la fin quand j’étais encore en Israël. Je me regarde faire ces derniers temps. Je vois comment je cherche à remplir le vide par des films et la nourriture, et à quel point j’ai du mal à me coucher avec le soleil ou à m’installer tranquillement et sentir les sensations agréables qui parcourent malgré tout mon corps. Je pense que j’ai été peut-être pendant trop longtemps seul. 🤨
LE SEL
«J’ai entendu ma mère demander du sel aux voisins. Mais on avait du sel à la maison. Je lui ai demandé pourquoi elle demandait du sel aux voisins.
Elle m’a répondu :
– Parce que nos voisins n’ont pas beaucoup d’argent et ils nous demandent souvent quelque chose. De temps en temps, je leur demande aussi quelque chose de petit et économique, pour qu’ils se sentent que nous aussi avons besoin d’eux. De cette façon, ils se sentiront plus à l’aise et ils leur seront plus faciles à continuer à nous demander tout ce dont ils ont besoin ».
Mathieu Ricard
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Et pourtant, la solution se trouve dans le problème. Je suis censé apprendre comment vivre avec le nouveau MOI. Je dois apprendre à être seul avec ce MOI. Je suis invité à découvrir comment relationner avec les autres et comment tisser l’Amour avec une partenaire de choix. Je dois découvrir aussi comment revenir dans la société sans perdre mes acquis. J’explore même séance après séance comment accompagner autrement, plus fidèlement à l’Homme que je suis devenu. Pour l’instant, j’avoue que j’ai beaucoup de mal. Certes, je vois qu’il y a des progrès malgré tout… mais pas là où j’aimerais. Je constate que c’est difficile et je pense que le stage de Prana tombe à pic. 🔑
Ça m’empêche pas de continuer mes efforts et de faire très attention à mes émotions. Heureusement que je sais rester l’observateur neutre de tout ce que je vis. Je ne panique pas. Chaque jour je recommence à nouveau et je cherche sans cesse comment retrouver et garder mon équilibre. Ça passe surtout par l’attention que je donne à mon système digestif. Par expérience, je sais que tout est plus facile et plus léger quand je reste sur une alimentation liquide. Alors, il n’y a que des boissons dans ma chambre… et aujourd’hui, pour l’instant, je suis resté sage et dans mon axe. 😅
Pour aider mon système digestif, je fais une petite cure qui en général m’aide à calmer l’appel compensatoire de la nourriture. Plus je suis propre à l’intérieur, moins je suis tenté à compenser par une nourriture qui, de toute manière, ne me nourrit pas. C’est un cercle vertueux ou vicieux, en fonction de ce que j’alimente. J’ai fait un mélange d’argile verte et de psyllium blond et trois fois par jour j’en bois dans un petit verre d’eau. Ça nettoie, ça calme, ça répare et ça facilite le transit et l’élimination au niveau des intestins. En même temps, je trouve la texture vraiment dégueulasse et j’y ajoute un peu de sirop zéro sucres pour que ça passe plus facilement. J’explore et j’apprends… 😉
Je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée ou nuit… où que vous soyez… ∞❤️∞
Ah ah, beaucoup d’échos dans cet article, même avec la belle vidéo mise en fin, un très bon ami.
Côlon, digestion, garder des choses du passé qui empêchent d’avancer, assimiler… Le miroir est bien là.
La question qui me vient, que j’explore ces temps-ci est pourquoi je juge plus facilement alourdissante la nourriture que je m’offre plutôt qu’energisante et soutenante ?
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Marc m’a fait jouer aussi, il y a une quinzaine d’années… à Mandelieu… La caravane était encore à ses débuts il me semble… 😘
Quant à ton questionnement, j’ai ma petite idée… 😉
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