Papillons

Morlaix (29), France 🇫🇷

Ce matin j’ai reçu un mail d’une des lectrices de ce blog. L’année dernière j’ai passé quelques jours chez elle ici en Bretagne, donc je la connais un tout petit peu mieux. Elle m’écrit : “Depuis plusieurs semaines je vois des papillons partout. En fait, j’en vois de plus en plus, sous toutes les formes, sur tout support… Ce matin, en allumant la télévision et ensuite sur une photo d’un club hippique ! Cela commence à me faire peur car je n’en comprends pas le sens. Je pense que cela a un rapport avec la mort et la survie de l’esprit mais il me semble qu’il y a quelque chose de plus qui m’échappe. » 🤔

Elle m’a demandé mon avis. Ma réponse était courte et simple : “Si ça arrivait à moi, je le verrais comme un beau signe… de la transformation, la naissance à l’étape suivante. Certes, ça pourrait être la mort… mais, le symbole choisi est beau. Il ne s’agit pas de cadavres ni de fantômes. Je prends le miroir dans le sens positif pour moi. Ma transformation est presque terminée. Je sors de ma chrysalide bientôt…” 😌

Personnellement, j’aime garder les choses aussi simples que possible. Je pourrais chercher plus loin et trouver des explication plus “intéressantes”… plus “ésotériques”. Pour moi, les signes et le miroir ne sont là que pour une seule raison : Où est-ce que j’en suis réellement et de quelle manière est-ce que je suis sensé changer en ce moment !  💫

Je n’ai même pas interprété le message pour elle… mais pour moi. Dans l’absolu, tout ce qui arrive, tout ce que je perçois, sous toutes ses formes, s’adresse à moi. Peu importe la provenance ou le destinataire officiel… peu importe si ça m’interpelle ou pas… Dans l’absolu il n’y a que moi ici… et toute information perçue est là pour me permettre de savoir comment continuer mon chemin. Ça me fait penser à un de mes adages préférés : “Pour celui qui sait regarder, tout est signe tout est réponse… alors sois attentif !” 😍 

Elle parle aussi d’un club hippique… alors que je vis cette étape de ma transformation dans un centre équestre ! Ça me conforte et me confirme que je suis au bon endroit… Je ne sais pas pourquoi ça se passe là. Certes, quand je vois un cheval, je vois une puissance naturelle majestueuse bridée par l’humain. Ça me touche beaucoup de voir comment des animaux comme ça sont asservis à l’homme et ont perdu ainsi toute leur liberté et la puissance qui va avec. ☺️ 

Je me reconnais beaucoup en eux. Moi, par contre, j’ai la possibilité de sortir de mon conditionnement. Quand je parle des chevaux avec Nathalie, qui est équitherapeute, je constate que je m’enflamme vite pour la cause de ces beaux et nobles animaux. Je me demande comment on peut considérer qu’un animal est notre propriété et que l’on est libre de le traiter comme bon nous semble. 🐴

Bon, ça m’appartient… mais pour moi, au mieux, si l’animal nous choisit à son tour, c’est un Ami. Je ne suis pas supérieur à un animal. Et peu importe si c’est un cheval, un chien, un chat, un cochon, une vache, un oiseau ou un poisson… je ne sais pas pour vous… mais moi, je ne mange pas mes amis, je ne monte pas sur leur dos, je ne les enferme pas dans des espaces clos, je ne les fais pas travailler à ma place et je ne les utilise pas non plus comme souffre-douleur ! Je m’arrête là pour le moment… 😉 

Ça me fait penser à un beau texte qui se trouve sur mon blog :

COMMENT PEUT-ON VENDRE OU ACHETER LE CIEL ? 

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Comment peut-on vendre ou acheter le ciel ? Comment peut-on vendre ou acheter la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l’air et le murmure de l’eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?

Pour mon peuple, il n’y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l’arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges.

Les morts des Blancs oublient leur pays natal quand ils s’en vont dans les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre si belle, puisque c’est la mère du Peau-Rouge. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous.

Les fleurs qui sentent si bon sont nos soeurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l’humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l’homme appartiennent à la même famille. Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu’il veut acheter notre terre, il nous demande beaucoup…

Les rivières sont nos soeurs, elles étanchent notre soif ; ces rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler tout cela et apprendre à vos enfants que les rivières sont nos soeurs et les vôtres et que, par conséquent, vous devez les traiter avec le même amour que celui donné à vos frères.

Nous savons bien que l’homme blanc ne comprend pas notre façon de voir. Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu’il est un étranger qui arrive dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas sa soeur, mais son ennemie ; après tout cela, il s’en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !

En quelque sorte, il prive ses enfants de la terre et cela lui est égal. La tombe de son père et les droits de ses enfants sont oubliés. Il traite sa mère, la terre, et son père, le ciel, comme des choses qu’on peut acheter, piller et vendre comme des moutons ou des perles colorées. Son appétit va dévorer la terre et ne laisser qu’un désert…

L’air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. La bête, l’arbre, l’homme, tous respirent de la même manière. L’homme blanc ne semble pas faire attention à l’air qui respire. Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs. Mais, si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est infiniment précieux et que l’Esprit de l’air est le même dans toutes les choses qui vivent.

Le vent qui a donné à notre ancêtre son premier souffle reçoit aussi son dernier regard. Et si nous vendons notre terre, vous devez la garder intacte et sacrée comme un lieu où même l’homme peut aller percevoir le goût du vent et la douceur d’une prairie en fleur…

Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. J’ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l’homme blanc qui les avait tués d’un train qui passait. Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume peut-être plus important que le bison que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie.

Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l’homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l’homme. Toutes les choses sont reliées entre elles.

Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n’est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre.

Si les hommes crachent sur la terre, c’est sur eux-mêmes qu’ils crachent. Ceci nous le savons : la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Ceci nous le savons : toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d’une même famille. Toutes les choses sont reliées entre elles…

Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force de Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge. Cette destinée est mystérieuse pour nous.

Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l’odeur des hommes, ni pourquoi encore la vue des belles collines est gardée par les fils qui parlent.

Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu’est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi. C’est la fin de la vie et le commencement de la survivance.

CHEF INDIEN SEATTLE – 1854

Bon, ce matin le soleil se cache et le premières gouttes de pluie sont tombées. Je reste tranquillement dans le cabanon… organiser mes trajets Blablacar à venir et regarder un film. Peut-être irons-nous faire un tour à la mer cet après-midi pour une petite promenade. ☺️  

Je vous souhaite une magnifique journée… ❤️💛💚💙💜🖤 

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4 commentaires sur « Papillons »

    1. Bonjour Luc… pas cette fois-ci… Je descends jusqu’à Brest et retourne à Allonnes… Mais peut-être en descendant d’Amsterdam en novembre.
      Ça y est, tu es installé ? de coeur à coeur

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