Allonnes (72), France đ«đ·
Je nâai jamais connu une vraie vie de famille. Depuis tout petit, mon pĂšre nâĂ©tait pas dans mon histoire et ma mĂšre travaillait dure pour joindre les deux bouts. CâĂ©tait nous deux la famille, entre mes 12 et 21 ans. Ce dont je me souviens se rĂ©sume surtout aux dĂ©jeuners de dimanche dĂ©licieux et des repas du soir rapide afin de se trouver au repos devant a tĂ©lĂ©. Pas de vacances, ni des repas ou de longues aprĂšs-midi en famille. đšâđ©âđ§âđŠ
Normal, il nây avait presque pas de famille du cĂŽtĂ© de ma mĂšre. Peu ont survĂ©cu⊠puis tout Ă©tait encore empreint de lâholocauste. Logique, je suis nĂ© seulement 11 ans aprĂšs la guerre. Il sâagissait de reconstruire, de survivre et de vivre avec les terreurs du passĂ©. Les seules rĂ©fĂ©rences de vie familiale que jâai eues, câĂ©tait Ă travers quelques amis et plus tard grĂące Ă certaines compagnes. đ
Jeune, jâĂ©tais souvent pris en affection par les parents de mes amis. Plus tard jâai vĂ©cu la vie de famille par procuration Ă travers mes compagnes, mais jâai toujours senti que ce nâĂ©tait pas ma famille. Il n’y avait pas vraiment une place pour moi et mon histoire ne les intĂ©ressait pas vraiment. đ
Il est clair que jâai cherchĂ© une famille durant toute ma vie, mĂȘme dans mes Ă©quipes sportives, dans lâarmĂ©e et mes mĂ©tiers divers. Câest pour ça que jâai toujours excellĂ© dans ma vie professionnelle. J’ai toujours considĂ©rĂ© inconsciemment les gens pour et avec qui je travaillais comme ma famille et jâai toujours tout donné⊠au point de vivre 4 burn-outs. CâĂ©taient des situations sans issue, bien Ă©videmment⊠đ
Jâai rĂ©parĂ© et guĂ©ri Ă©tape par Ă©tape tout ce que je pouvais sur mon cheminement de plus de 40 ans. Câest de lĂ que vient ma libertĂ© dâaujourdâhui. Il nây a plus rien ! A part la manifestation de lâUnitĂ© dans notre monde dualiste. Ăa ressemble drĂŽlement quelque part⊠à une grande famille, nâest-ce pas ? Alors, jây vais⊠avec le peu de moyen qui me reste. Je vais jusquâau bout de mon histoire⊠đ
La grande famille⊠la tribu⊠la petite famille⊠pour moi câest tout la mĂȘme chose. Samedi commence une expĂ©rience inĂ©dite. Je nâai jamais rĂ©ussi Ă trouver ma famille⊠alors, jâai fini par commencer Ă la crĂ©er autrement. Câest devenu mon rĂȘve de vie et peut-ĂȘtre mĂȘme ma mission ou destinĂ©e. A travers ce besoin personnel de me sentir avec les miens, mon ĂȘtre profite de lâĂ©lan pour atteindre un but plus Ă©levĂ©. đ
Les deux se mĂ©langent⊠et mon cheminement mâa rendu âspĂ©cialisteâ de ce dont quelquâun pourrait avoir besoin en famille. Jâai toujours Ă©tĂ© un partisan des enfants. Les parents nâentendaient pas leur besoin⊠et les derniĂšres annĂ©es jâai accompagnĂ© pas mal dâhommes et femmes pour que chacune puisse enfin entendre lâautre et lui laisser sa juste place. Le miroir de ma propre histoire⊠đ
Ce que jâai toujours cherchĂ© en cherchant ma famille Ă©tait avant tout dâexister, dâĂȘtre entendu et reconnu tel que je suis vraiment sans besoin de faire un effort pour ça. Jâai aussi cherchĂ© la sĂ©curitĂ© et un foyer Ă partir duquel je pouvais Ă©voluer. Sur mon chemin jâai vu seulement le contraire⊠chez moi et chez les autres. Des parents qui imposent, manipulent et brisent lâĂ©lan de leurs enfants⊠sans sâen rendre compte. Notre sociĂ©tĂ© reflĂšte ça⊠des troupeaux de moutons qui ne se rendent mĂȘme pas compte Ă quel point ils sont prisonniers. đ€š
La tribu, telle que je la rĂȘve est censĂ© redorer le blason familial. Le foyer sera lĂ , comme il se doit, pour se sentir exister dans sa diffĂ©rence. A certains moments il aura la fonction dâentourer, de stimuler et dâencourager⊠à dâautre dâaider Ă discerner et Ă prendre des dĂ©cisions⊠Parfois, il servira Ă se consolider et panser ses blessures, aussi⊠Mais le but principal est de grandir ensemble sur tous les plans grĂące Ă nos diffĂ©rences. đ
Le principe de base est la libertĂ© ! Dans une famille jâai besoin de pouvoir Ă©voluer selon mes propres repĂšres, croyances et envies. Pas question que lâon mâimpose quoi que ce soit. Jâai besoin de pouvoir faire des erreurs. La famille est là ⊠mais câest moi qui fais mon chemin. Sa prĂ©sence bienveillante pourrait suffire⊠âșïž
Quel bonheur de pouvoir vivre avec d’autres, tranquillement, sans pression… sans avoir besoin de faire un effort pour avoir sa place ou pour se sentir exister ou aimer. Etre ensemble en partageant une activitĂ©… ou juste en savourant la prĂ©sence de l’autre et le silence. Puis pouvoir aussi s’Ă©loigner plus ou moins loin, tout en gardant le lien… đ
Permettre Ă mes parties brimĂ©es de refaire surface en les stimulant, aider mon ego Ă se calmer quand câest nĂ©cessaire⊠et avoir la place de me tromper, sans ĂȘtre puni ou de perdre lâaffection de quelquâun⊠câest de ça dont jâai besoin en famille, câest ça qui me rendra spirituellement plus intelligent. đ
Etre accueilli avec ma diffĂ©rence et voir quâavec la diffĂ©rence des autres nous avons ensemble un puzzle Ă assembler⊠câest Ă mon avis la chose la plus passionnante qui soit⊠et la seule maniĂšre qui permet de vivre en commun AVEC nos diffĂ©rences. Câest quelque chose qui nâa pas encore Ă©tĂ© fait Ă mon avis. Les groupes ont toujours eu un but, un intĂ©rĂȘt ou une idĂ©ologie bien prĂ©cis en commun. đ
Dans mon rĂȘve les participants auront bien Ă©videmment aussi une intention en commun. Je pense que cela sera le simple dĂ©sir de se retrouver en famille, en clan, en tribu, ensemble⊠et de trouver une place paisible parmi les siens. En sĂ©curité⊠et dans une situation propice Ă lâĂ©volution⊠tout en restant libre. Surtout en restant libre !!! đ«
Une belle journĂ©e d’automne Ă tous đđđ
Bonjour, la famille qu’elle drĂŽle et terrifiant mot a la fois. Pour ce qui est de la famille pour moi et aprĂšs ta superbe description dans tes Ă©crits ci-dessus c’est celle des groupes de thĂ©rapie, de danses folk et depuis peu de biodanza commencĂ© seulement lundi dernier lĂ je trouve que l’on se retrouve dans ta description on se sent protĂ©gĂ©, soutenu, lançer ou on reçoit la pere mission de prendre notre envol, s’en que rien nous affole ….
Oui c’est cela une famille et je pourrai mĂȘme si j’osai allez j’ose dire que tu as une famille avec tes abonnĂ©s une famille de coeur de soutien de partage etc bonne route grand frĂšre MickaĂ«l si tu me le permets …….!
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âșïž
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Merci, MichaĂ«l, de tes Ă©crits dont j’apprĂ©cie toujours autant la justesse et l’inspiration.
J’espĂšre bien te rejoindre « A la maison » une prochaine fois.
Ma famille « historique/biologique » a toujours Ă©tĂ© et est encore maintenant
trĂšs nombreuse et prĂ©sente dans ma vie …
Et en mĂȘme temps j’aspire Ă cette famille « d’Ăąmes » que tu dĂ©cris.
Je te/vous souhaite de trĂšs belles, libres et chaleureuses retrouvailles !
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J’espĂšre qu’il y aura une suite, Isabelle. Car mĂȘme si aujourd’hui j’ai l’impression que je ne vis que pour ça, j’ai perdu en mĂȘme temps mes illusions et ne suis pas sĂ»r que c’est encore faisable…
En parole beaucoup sont en recherche et en accord… dans les actes c’est toute autre chose…
Bisous Ă toi et Marie-Pierre
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Bonjour Michael, je viens chercher dans la Grande Famille la nourriture que je n’ai pas trouvĂ©e dans toutes mes expĂ©riences de famille aussi belles et aussi grandes soient-elles. La perspective d’oser vivre sa diffĂ©rence dans la dĂ©tente en lĂąchant la peur de se tromper et la peur du jugement est incroyablement ENORME! j’adhĂšre Ă 300% Ă ton rĂȘve… Et moi aussi j’ai un projet pour la grande famille c’est m’entraĂźner Ă faire silence en moi pour entendre le MystĂšre de l’Autre!
J’ai hĂąte d’ĂȘtre lundi prochain!!!
Douce aprĂšs-midi Ă toi…
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Yes !!! âșïž
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Mon grand frÚre né le 15/06/1955 (et décédé le 02/12/2oo2) était un grand sage, intelligent, clairvoyant et bienveillant sans avoir fréquenté des enseignants spirituels.
Mes relations avec lui ont toujours Ă©tĂ© un bonheur, et je l’aimais et l’admirais Ă©normĂ©ment.
Il m’avait plusieurs fois dis que selon lui, dans la sociĂ©tĂ© actuelle, le mieux pour ĂȘtre heureux Ă©tait de se constituer un groupe d’amis proches, une tribu, et de vivre et d’echanger en interaction avec les membres de cette tribu, en grande fraternitĂ©, solidaritĂ© et soutien mutuel.
Il avait un groupe d’amis avec lequel il vivait un peu cela d’ailleurs. (dont un ami que je lui avais prĂ©sentĂ© et qui est restĂ© mon meilleur ami)
Sa maison leur Ă©tait toujours ouverte mĂȘme en son absence.
Aujourd’hui une voyante a dit Ă ma sĆur qu’il Ă©tait devenu chef d’une tribu d’ange : son nom est….
l’archange MichaĂ«l!
cette histoire est la stricte verité: je le jure.
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Je te crois… âșïž
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