LâHoumeau (17), France đ«đ·
Je ne suis pas encore un vĂ©ritable pranique. Je pourrais lâĂȘtre si je le voulais. Je pourrais me forcer mĂ©caniquement, comme lâont fait tous les autres avant moi, puisque je lâai dĂ©jĂ fait Ă 2 reprises. Je constate, depuis les quatre annĂ©es que jâexplore intensĂ©ment le processus qui mĂšne vers le Prana, que mes blessures ne sont pas assez fortes pour avoir la motivation de forcer quoi que ce soit, ni de me faire souffrir, juste pour pouvoir dire que je suis un pranique. đ
Ces 4 derniĂšres annĂ©es mâont permis de me connaitre encore mieux sur le plan alimentaire. Quâest-ce qui me fait manger ? DâoĂč vient la sensation de faim ? Quâest-ce qui se passe dans mon corps, mon mental et mon psychisme quand je mange ou ne mange pas ? Quâest-ce qui se nourrit en moi quand je mange ? Quels aliments me conviennent et lesquels ne me conviennent pas ou plus ? Pourquoi suis-je attirĂ© par certains aliments et non par dâautres ? Comment me nourrir de lâĂ©nergie, de lâAmour ? Etc⊠đ€
Jâai eu besoin de tout ce temps pour sortir de plusieurs automatismes alimentaires bien conditionnĂ©s et verrouillĂ©s. Jâai inversĂ©, entre autres, une des habitudes la plus forte chez moi. Avant, pendant longtemps, je mangeais dĂšs que jâavais de la place. Aujourdâhui, je mange seulement quand mon corps ou mon psychisme en ont vraiment besoin. Ces derniers mois jâai peut-ĂȘtre mangĂ© 4 repas⊠et câĂ©tait largement suffisant. đ
Je ne suis pas encore un pranique, tout simplement parce que mon corps ne vibre pas encore au niveau vibratoire de lâAmour VĂ©ritable. Ăa ne veut pas dire que ceux qui sâaffichent praniques vibrent ainsi. Oh, non ! Si vous observez bien la plupart dâentre eux, vous verrez de quelle maniĂšre ils ont obtenu et entretiennent leur Ă©tat Ă partir de leurs blessures⊠et le besoin cachĂ© derriĂšre le fait dâĂȘtre vu, dâĂȘtre reconnu, dâavoir du pouvoir, dâappartenir Ă un groupe, de gagner de lâargent, dâimposer leur vision, etc. đ
Par contre, jâai pu dĂ©couvrir oĂč se trouve le niveau alimentaire qui correspond rĂ©ellement Ă ma vibration dâaujourdâhui. Ce sont les liquides ! Je bois⊠et je bois gĂ©nĂ©ralement comme je mangeais auparavant, câest-Ă -dire rĂ©guliĂšrement et beaucoup. Je ne bois pas du tout des petites quantitĂ©s comme les vrais praniques. Disons parfois, mais pas tout le temps. Je suis proche de lâĂ©tat pranique⊠et mes pauses alimentaires deviennent de plus en plus longues. Aujourdâhui, je joue avec les boissons comme je le faisais avant avec la nourriture, pour en avoir de moins en moins besoin et avec de moins en moins de calories. Plus je me nourris dâAmour dans une journĂ©e, moins je bois.đ„€
Je vois bien comment mon Ă©volution alimentaire va main Ă la main avec mon Ă©tat intĂ©rieur et ma capacitĂ© de me nourrir de moi-mĂȘme et de la Vie. A chaque fois que je passe un petit cap sur mon cheminement, quelque chose change dans mon alimentation. Aujourdâhui, il y a une sorte dâharmonie alimentaire qui sâest installĂ©e, car je me nourris comme je pense que je devrais⊠et il y a mĂȘme une certaine rĂ©gularitĂ©. Certes, câest toujours en mouvement, donc je mets quotidiennement en question ma maniĂšre de me nourrir. đ·
Quand je bois, je suis en pleine forme, je dors bien, je sens mon Ă©nergie circuler, je suis disponible et prĂ©sent Ă mon entourage, mon corps se stabilise Ă son poids idĂ©al et ma conscience est au top. Je garde mes repas uniquement pour les fĂȘtes, pour les moments oĂč ma mĂ©moire gourmande me sĂ©duit ou quand je reçois une invitation allĂ©chante. Dans ce cas, je mange UN seul repas, aussi bien garni que je mon corps peut le supporter⊠pour ensuite retourner illico presto aux liquides. đș
Aujourdâhui, ce qui marche le mieux pour moi est de rester sur 0 calories pendant la journĂ©e avec du cola zĂ©ro, les sirops zĂ©ro, de la tisane ou un peu de bouillon⊠puis de garder les boissons caloriques pour le soir. En ce moment, jâaime boire du gaspacho Ă la fin de la journĂ©e, ce qui est Ă peu prĂšs aussi calorique quâun jus de fruit. Le soja au chocolat est devenu quelque chose que je ne bois maintenant que de temps en temps. Le chocolat, les poudres et les glaces sont devenus obsolĂštes et ont quasiment quittĂ© la scĂšne. Doucement, mes boissons deviennent plus naturelles et moins caloriques. Qui va piano va sano⊠âïž
Je pense que tout ça sâexplique par le progrĂšs que jâai fait en tant quâaccompagnant. Jusque lĂ , et seulement depuis environ un an, je nâai pu ĂȘtre simplement moi quâavec deux co-exploratrices, dont Aude. Avec les autres, leur Ă©tat me maintenait systĂ©matiquement dans une pression et une obligation trop grande dâintervenir. Aujourdâhui, je constate que toute pression, obligation et mĂȘme volontĂ© a disparu. Pourtant, je suis bel et bien dans mon rĂŽle dâaccompagnant⊠mais peut-ĂȘtre plus dans le sens de âcelui qui marche avecâ. Ce qui est, Ă mon avis, le vrai sens du mot âaccompagnantâ. đ«
Plus de pression⊠juste Michael qui sâoccupe de ses affaires, partage quand la situation lâappelle Ă le faire et intervient si quelquâun le lui demande. Mais jâobserve et je vois quand mĂȘme tout ce qui se passe⊠je ne sens simplement plus la pression qui mâoblige Ă intervenir ni Ă obtenir un rĂ©sultat. Je suis dâinstant en instant mes Ă©lans intĂ©rieurs spontanĂ©s autant que possible. Si je les Ă©coute bien, ce sont eux qui me mĂšnent de maniĂšre parfaitement juste dans des situations diffĂ©rentes, qui permettent Ă la Vie de mâutiliser par-ci et par-lĂ pour sa manipulation divine. Certes, je suis encore dans la phase oĂč je mâhabitue⊠mais, jâaime Ă©normĂ©ment dĂ©jĂ ce qui se passe ! đ«
Il est encore tĂŽt, et câest encore calme dans la caverne dâAli Baba. Le soleil est lĂ et je sens que mon corps se prĂ©pare Ă faire la larve sur la plage cet aprĂšs-midi. Entre temps, je vais me plonger dans les bandes dessinĂ©es. Il y en a des milliers ici, câest une collection impressionnante. Certaines sont aussi Ă©paisses, grandes et lourdes que les grands livres que lâon sâimagine dans des bibliothĂšques anciennes. đ
Magnifique journĂ©e ensoleillĂ©e Ă tous đđđđđđÂ