Pas de motivation ~ No motivation

Michael à Muret (31), France 🇫🇷

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C’est en accompagnant pendant de longues années que j’ai remarqué que la motivation, ou son absence, chez les gens vient uniquement des blessures et des conditionnements. Une fois que j’ai vérifié que l’absence de motivation ne vient pas de ma blessure de rejet, ma motivation est devenue une des baromètres qui m’indique à quel point mes blessures sont encore actifs. Chaque blessure influence la motivation. La peur et notre besoin d’être apprécié, d’appartenir à un groupe, d’être respecté, de pouvoir faire confiance et que les choses soient justes, nous pousse systématiquement à l’action, ou à son opposé. 😌

La nature humaine originelle s’occupe à mon avis uniquement de l’essentiel. J’ai pu le voir un jour en Inde. En roulant au bord des champs pendant des kilomètres et des kilomètres sans voir personne, j’ai demandé au chauffeur de notre voiture de location où étaient les ouvriers. Il m’a répondu qu’en absence de travail imminent, ils se reposaient tous simplement chez eux à la maison. Nous, à l’occident, avons ce besoin de travailler davantage pour anticiper une retraite… de gagner plus d’argent et d’avoir plus de possessions que nécessaire… et d’avoir plus d’influence ou de pouvoir que les autres… A force de s’occuper ainsi, il est logique qu’il ne reste plus de temps pour l’essentiel. ❤️‍🩹

LA NUIT DU MONDE

« Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance, j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité. Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.

Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent l’homme à ce point captif de la nuit que l’aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité. 

Je crois que la vérité et l’amour, sans condition, auront le dernier mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.

Je crois fermement qu’il reste l’espoir d’un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi. Chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et plus personne n’aura plus de raison d’avoir peur. »

Martin Luther King

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Je ne sens plus cette motivation forcée qui me pousse à agir et à rester actif sans cesse. J’ai travaillé beaucoup mon discernement pour savoir si ma non-action est juste. En même temps,  j’avoue que je pense que ma blessure de rejet est toujours actif. Au fond de moi je sens bien qu’une partie de ma non-action vient de mes émotions. Trop de coups, trop de douleurs et trop de souffrances du passé me maintiennent dans mon antre et dans une passivité de prudence. Je le sens aussi quand je lis certaines personnes sur Facebook. Mon passé a laissé une forte empreinte sur moi. En lisant, je peux parfois sentir des léger sursauts émotionnels. Le miroir, ce que je vois donc chez les autres, le confirme. 🤷‍♂️

Je pense seulement que j’ai mis ce qui reste de ma blessure de rejet, la seule que je vois encore un peu actif, avec ses masques de fuyant, d’hyperactif, de perfectionniste et de dévalorisant, au service de mon Être. J’avance, même physiquement, c’est clair et ça se voit. C’est comme si j’utilise ma blessure et le retenu qui en découle pour calibrer mes élans et pour éviter que mon ego part au galop dans tous les sens. Je ne me sens pas motivé d’entreprendre quoi que ce soit. Je sens, et le miroir le confirme jour après jour, que ma non-action est juste, même si elle est influencé par ma blessure de rejet. La blessure de rejet m’aide à rester humble et à trouver cette place d’égalité vis-à-vis de mes frères et soeurs humains. 😅

Mon premier héros du cinéma. Quand ma mère allait chez le coiffeur, je regardais Rawhide dans l’arrière boutique. Il y jouait Rowdy Yates, le second d’une équipe de vrais cowboys. J’ai arrêté le film à trois reprises, juste pour que ça dure. J’ai adoré revoir mon Clint Eastwood, même à 91 ans… 😉 

Je sais que je suis censé sortir de mon ermitage et revenir dans la société. Je sais aussi que je dois y revenir en étant ce nouveau MOI et sans perdre mes acquis. J’y vais, mais doucement, en traînant un peu les pieds… car, comme je l’ai déjà écrit, je ne pense pas avoir plus d’énergie en réserve pour faire plus qu’un seul essai d’envol. Je n’ai plus le courage ni l’envie de vivre encore des combats de coq, des conflits, des animosités sans cesse, des luttes de pouvoir, des discussions stériles sans fins ou même la commercialisation de mes trésors. Même si j’aime profondément l’être humain, notre humanité actuelle me désespère… 🙈

Je sens ce mouvement antagoniste en moi qui fait que j’ai envie de me retirer encore un fois de Facebook et en même temps d’ajouter une page pour La Grande Famille. Je sens l’envie d’être avec des gens et en même temps je me sens bien tout seul dans mon coin. Je sens l’appel du Prana et en même temps celui du Pizza et des Burgers. J’ai envie d’écrire et de m’exprimer et en même temps je sens l’envie de silence. J’ai envie d’aller dehors dans la nature et en même temps je n’ai pas envie de sortir du tout. En pensant au lieu où je vais habiter bientôt, j’ai envie de redémarrer les causeries, les retraites et les accompagnements… et en même temps je me dis « A quoi bon ? ». 🤪

LA VIE EST COURTE

« Ma grand-mère disait déjà :

Ne laissez pas vos casseroles briller plus que vous. Ne prenez pas si au sérieux le nettoyage de la maison. La vie est courte, profitez-en !

Enlevez la poussière si nécessaire Mais prenez du temps pour peindre un tableau ou écrire un poème, promener ou rendre visite à un ami, cuisiner ce que vous voulez, arroser vos plantes…

Ayez du temps libre pour boire une bière, nager à la plage (ou piscine), escalader des montagnes, jouer avec des chiens, écouter de la musique, lire des livres, cultiver vos amis et profiter de la vie.

Enlevez la poussière si nécessaire mais la vie continue à l’extérieur. Tu sais que ce jour ne reviendra jamais

Enlève la poussière si nécessaire mais n’oublie pas que tu vieilliras et que beaucoup de choses que tu peux faire maintenant ne seront pas si faciles à faire dans la vieillesse. Et quand tu sortiras, puisque nous partirons tous un jour, tu deviendras aussi poussière.

Et personne ne se souviendra du nombre de factures que vous avez payées, ni de votre propre maison, mais ils se souviendront de votre amitié, de votre joie et de ce que vous avez enseigné. »

L’autre jour j’ai entendu la phrase : « La chenille, pensant que son monde était fini, s’est transformée en papillon ! ». Je pense que mon ego est toujours en train de mourir à lui-même… et au fur et à mesure que cela se passe, le vrai Moi émerge. Je vois bien le processus par lequel la Vie me fait passer depuis le début de mon histoire. En tant que petit humain dans un monde déconnecté, il m’a fallu beaucoup de misère pour que je me mette en question. Je vois la période de conditionnements et de traumatismes… suivi par l’époque où tout débordait et que j’ai craqué… puis, il y a eu la recherche « d’autre chose »… et enfin la guidance du miroir et les signes qui m’ont permis de retrouver la voie de nos ancêtres… 👀

Je me trouve à 65 ans enfin sur ce chemin retrouvé… celui où je communique directement et au quotidien avec le Vivant à travers Tout Ce Qui Est. Je me trouve là où j’aurais dû me trouver quand j’avais 18 ans. J’ai donc intérêt à garder mon énergie pour faire ce que j’aurais dû faire à l’époque de manière naturelle. Je ne sais pas vers où la Vie me guide. J’espère seulement que j’aurai assez de force pour aller jusqu’au bout. Je pense que le chemin mène simplement vers la Grande Maison et que cela passe par ma réalisation d’homme. Je me demande seulement quelle forme cela va prendre. Jusque là, la Vie a toujours réussi à me surprendre. Je me trouve systématiquement dans des situations que je ne voyais vraiment pas venir. 🦋

ACCEPTER

« Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leur vie, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme. »

Carl Gustav Jung

Je vous souhaite une délicieuse journée, soirée ou nuit… où que vous soyez… ∞❤️∞ 

Le voilà… à 14 secondes c’est lui… La chanson me file toujours la chair de poule… C’est comme si c’était hier que j’étais assis parterre devant la télé noir et blanc… en 1962… ❤️ 

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