L’enregistrement ~ The recording

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Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

Ça y est, j’ai osé ! Ce n’était pas évident du tout. D’une part, je n’ai plus envie ni le besoin de me mettre sur la scène publique de la Vie… de l’autre, le miroir et les signes me montrent que je n’ai pas vraiment le choix. C’est un peu « marche ou crève ». Comme le requin, si je n’avance pas en permanence, je meurs. Ça donne intérieurement un envie bizarrement partagé. En même temps que je retarde l’échéance de faire ce que je dois faire et que je me trouve des excuses de rester confortablement allongé devant des films, je me trouve en pensée déjà en train de parler au gens devant la camera de mon iPad et une sensation d’impatience monte à la surface.

Alors hier, en revenant de ma balade vers le centre commercial, je me suis donné un gros coup de pied au cul. Dans l’après-midi j’ai posé une pile de coussins sur mon lit, j’ai posé mon iPad dessus et j’ai fait quelques essais de son et d’image. Même si ça semble un peu mégalomane de mettre ma tête comme une divinité au centre du mandala, je l’ai fait parce que c’est simplement l’arrière-plan le plus joli que j’ai pu trouver. Et finalement, pourquoi pas ? Je suis en fin de compte bien au centre de ma propre Vie, surtout dans le sens de l’Unité. Le son était le plus clair en utilisant mes AirPods Pro. Ce n’est pas très élégant, mais c’est ainsi. Le petit microphone que j’avais acheté à l’époque ne correspond pas à la prise de mon iPad.

C’est important pour moi que l’enregistrement soit naturel et spontané. Je pense que c’est difficile pour des gens de sonder si un type qui se montre sur un vidéo soit valable, intègre et honnête. Le seul remède que je connaisse contre ça est de m’enregistrer de but en blanc, sans préparation, sans montage… et donc du coup, bien évidemment, avec les erreurs d’expression. La difficulté pour moi se trouve dans le fait que je parle devant un point sur le bord gauche de mon écran, la camera, et que je n’ai pas d’interlocuteur qui m’aide à guider mes propos. Je ne me regarde même pas mon image, puisque si je fais ça, mon regard sur l’enregistrement sera en biais. 

Alors, quand je parle, c’est en circuit fermé. Si encore ce n’était que pendant quelques minutes, ça irait. Non, je sais d’avance que je vais avoir besoin entre 15 et 20 minutes pour pondre mon oeuf. En plus, la langue française n’est pas ma langue naturelle et même si c’est celle que je maitrise le mieux et que je l’utilise pour mes rêves, je fais encore pleins d’erreurs. Ça crée un espèce de tension au début de l’enregistrement. C’était déjà comme ça dans le passé. Alors, comme j’ai voulu, comme d’habitude, un démarrage d’enregistrement à peu près propre, j’ai dû recommencer aux moins 40 fois. A chaque fois il y avait un couac… je me trompais de mot ou de genre, disais une bêtise, perdais le fil, faisais une grimace ou geste bizarre, restais figé, partais dans une voie sans issue, etc… Je me suis fait rire tout seul.

J’ai fini par y arriver. Comme par le passé, avant de mettre la vidéo en ligne, je vérifie si elle est potable et que je ne dis pas de grosses bêtises. Elles ne sont jamais parfaites, je le sais et je l’accepte. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. J’ai l’habitude et c’est ok. Elles sont tout simplement à mon image. Je ne suis pas parfait, ou peut-être justement, parfait dans mon imperfection ! Dans la vidéo de hier c’était pareil. En la ré-écoutant, j’ai constaté qu’à plusieurs reprises j’ai entamé une piste que j’ai omis à poursuivre. C’est ainsi. En cliquant sur le bouton « mettre en ligne », je m’abandonne à la Vie et je la laisse faire Sa part du boulot.

J’ai rapidement eu quelques réactions super-agréables par ma page contact de ce blog. Intérieurement ça me confirmait que mon élan avait été juste. Au moment que j’écris ce texte, la vidéo a déjà été vu 61 fois. Pour faciliter ma vie, j’ai désactivé la possibilité des likes et des commentaires. Même si je n’enregistrais plus depuis 3 ans, le nombre d’abonnés à ma chaine Youtube a continué à augmenter jusqu’à 1020. Ceci explique le nombre de vues. Je vais continuer, peut-être même aujourd’hui. J’ai déjà plein de sujets dans ma tête : le territoire, comment initier un homme, la conscience de Tisser, au-delà de l’ego, la vie nous parle, etc… Si vous avez envie que je développe un sujet qui vous tient à coeur de cette manière, il suffit de m’envoyer votre idée ou envie par ma page contact.

Mon élan a été confirmé hier soir au cours de la rencontre autour du miroir. Grâce à mes amies, nous étions entre filles, j’ai encore mieux compris d’où vient ma résistance concernant mon propre évolution. Oh, j’avance et j’avance bien même. Mais, c’est une lutte au quotidien. Je connais beaucoup de personnes qui se mettent sans problèmes sous les projecteurs, même si elles ne sont pas nécessairement à la hauteur. Moi, je sais de quoi je suis porteur. Je connais mon intention, mon intégrité et mes capacités. Pourtant, je freine clairement des quatre fers. J’ai toujours été le chef dans des groupes dont j’ai fait parti, et cela de manière tout à fait naturelle et spontanée. Du coup j’ai toujours été celui que recevais aussi les critiques, les résistances et les agressions. Je n’en ai plus l’envie ni le besoin d’être le chef de qui que ce soit… même si je sens et je sais que je suis un leader véritable…

Grâce à notre échange par Zoom, j’ai retrouvé encore un fois la confirmation que ma mère, sans s’en rendre compte bien évidemment, a castré mon père… et que pour ne pas se perdre, elle m’a par la suite annexé et coupé les ailes. Mon père m’a abandonné et rejeté, pour plus tard régler les comptes qu’il avait en réalité à régler avec ma mère… avec moi. Des deux côtés j’ai manqué l’essentiel : un capital d’estime de soi, de courage et de confiance. Normalement, les parents sont censés aider l’enfant dans son envol. Moi, j’ai dû accepter mon déficit comme un état de fait et devenir avec les années mon propre père et ma propre mère. La session de hier soir a mis l’accent sur le fait qu’aujourd’hui je ne peux plus blamer qui que ce soit et que personne ne viendra à ma rescousse.

Si je ne bouge pas par moi-même, je risque de rester tout simplement figé sur place. Je l’ai déjà exprimé dans le passé, dans d’autres articles. Mon histoire m’a formé. La situation est telle qu’elle est. C’est comme ça ! C’est à moi, et à moi tout seul maintenant de continuer à avancer et à provoquer mon décollage. J’ai déjà re-ouvert plusieurs pistes : les accompagnements, les soirées hebdomadaires, les causeries, ce journal… et maintenant les vidéos. Pourtant, il y a juste quelques années en arrière je semble déjà avoir été dans cette dynamique. Toutefois, ce n’est pas tout à fait pareil. Grâce au chemin parcouru, je ne suis plus la même personne. Certes, mes intentions sont toujours les mêmes, mais je me sens plus propre, plus au diapason avec les profondeurs de la Vie Elle-M’aime. C’est le MICHAEL nouveau qui est censé étaler ses ailes et chercher l’héritage divin qui est le sien. 

Mmmmmm… encore une fois 9 paragraphes ! Je nous souhaite une délicieuse journée ∞❤️∞ 

J’adore les Flashmobs… 


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2 commentaires sur « L’enregistrement ~ The recording »

  1. Bonjour Michael, tu ne me connais pas, moi non plus je ne te connais pas, si ce n’est à travers tes écrits ou vidéos, mais là, j’ai vraiment à coeur de te partager que cette vidéo m’a vraiment fait rire dès tes premiers mots. Un rire joyeux, un peu comme le rire d’un enfant qui se reconnaît dans l’emerveillement de la vie. Ce n’est pas tant le contenu auquel j’adhère complètement, mais surtout ta manière d’être et de communiquer qui tu es, à travers tes mots. Ca me remplit de joie, ta simplicité, ton humour, ta conscience et cette façon humble d’envisager ta vie, j’ai l’impression en t’écoutant de rentrer au pays… j’aime qui tu es. Ca me redonne espoir et confiance en l’être humain, les jours où j’en viens à manquer. Très belle journée !

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