Moi, Spartacus

Donzac (82), France 🇫🇷 

J’ai vu la première version du film Spartacus quand j’étais encore tout jeune. Ce péplum avec Kirk Douglas, le père de Michael, m’avait à l’époque déjà bien impressionné, au même titre d’ailleurs que Les 10 commandements et Ben Hur. Ils réveillent certainement l’injustice que j’ai vécu moi-même et j’ai toujours aimé m’identifier aux héros qui se battaient et donnaient tout pour s’en sortir vivants et reconnus. Je me souvenais très bien de la film du film de 1960 quand j’ai entamé les 4 saisons sur Netflix. Comme je ne savais pas que le film racontait une histoire vraie, j’avais espéré qu’ils avaient peut-être changé un peu la fin de l’histoire. Même si j’ai mieux apprécié comment la série se termine, ça s’est forcément terminé fidèle aux récits historiques. 

Spartacus est un gladiateur d’origine Thrace, qui, avec les esclaves gaulois Crixos, Gannicus, Castus et Œnomaüs, est à l’origine de la troisième guerre servile, le plus important soulèvement d’esclaves contre la République romaine, entre 73 et 71 av. J.-C. On sait peu de choses sur Spartacus au-delà des événements de la guerre, et les récits historiques conservés sont parfois contradictoires et ne sont pas toujours fiables. Toutes les sources s’accordent pour dire qu’il était un ancien gladiateur et un chef militaire accompli.

Ce n’est pas par hasard quand je regarde un film ou une série. Il y a toujours pleines de similitudes avec ma vie actuelle et je vois des messages à profusion. Je me sens en ce moment vraiment comme ces gladiateurs qui luttent jour après jour pour survivre, alors que d’autres semblent avoir la vie vraiment facile. Même si la sensation que je vis dans mon corps est agréable, mon quotidien me pèse. Ma liberté acquise me met face à mon incapacité de la vivre. C’est un peu comme un bonsaï qui meurt quand quelqu’un coupe les fils métalliques qui le guident et limitent sa croissance.  

Depuis quelques jours, ma Vie ne bouge pas. Je suis dans un point d’appui qui dure un peu trop longtemps à mon goût. Aucune piste donne signe de vie. Un dernier lien affectif qui me nourrissait vient de s’étioler depuis hier soir. Le dépouillement est quasi-total. Du coup, avec le vent fort et ma voiture mal-orientée, un peu d’eau de pluie s’est infiltré par la porte latérale. C’était léger, mais il se passe quelque chose, car en faisant ma toilette j’ai eu une crampe assez forte derrière les côtes, au niveau de ma diaphragme. J’en ai déjà eu dans le passé, donc rien d’alarmant. Ça fait juste mal…

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Comme les gladiateurs, je ne sais pas si je serais capable de vivre et de profiter de cette liberté obtenue grâce à tant d’années de cheminement. Hier soir, je me suis dit que si je ne réussisse pas que c’est déjà extraordinaire de mourir en homme libre. Car pour moi, depuis l’époque de l’esclavage, les choses n’ont pas beaucoup changé. La seule différence est que les esclaves d’aujourd’hui sont payés et ils ont l’impression d’avoir des choix. En réalité, ils peuvent uniquement choisir à quel endroit se laisser user et comment être heureux dans leur prison. 

Bien évidemment, j’ai tiré des cartes pour enrichir le miroir et les signes. Ils me disent d’être aussi fidèle, sincère, intègre et vrai que possible. Ceci sera plus facile si je comprends que je suis réellement libre et libéré. Ce n’est pas encore Le moment de me reposer, mais il est important que je reste dans la lenteur. Je dois vivre ce que je vis en ce moment comme une percée, même si j’en ai pas l’impression et que je peux me sentir pressé comme un citron. Tout ce qui m’arrive est pour compléter et terminer ma 8ème vie. Je dois laisser le passé définitivement derrière moi et avancer comme un enfant innocent… sans objectif. Si j’y arrive, mon état d’apitoiement cessera d’elle-même. En même temps, mes deux cartes du matin confirment qu’il faut vraiment laisser le passé et qu’il est important que je continu à partager mes richesses et mes expériences…   

∞💜∞ 


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8 commentaires sur « Moi, Spartacus »

  1. Bonjour, Michael
    Bien sûr, l’amour que tu reçois d’une personne en particulier ou d’amis, nourrit…
    Et je comprends ce que tu ressens quand ils disparaissent de ta vie.
    Mais, par expérience, j’ai appris à me nourrir aussi des résultats des actions thérapeutiques menées sur les gens qui m’ont fait confiance… et ça, c’est en MOI, c’est à MOI.
    Sois heureux d’avoir été « Le Bon Samaritain » quelque part, juste là au bon moment, au bon endroit. Compagnon de route pour quelques jours, quelques mois…
    Et tu verras, tu iras mieux !
    Tu n’es pas inutile que cette terre, tu transformes et remets sur les rails la vie des gens qui ont déraillé. Sois heureux de cela, même si tu ne les revoies plus jamais, TU étais Là, au bon moment !
    Confiance en la VIE (et en toi) au delà de tout.
    Doux hug, Michael !

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  2. Marrante cette (très belle) photo d’oiseau avec « Moi, Spartacus ! ».
    On croirait que c’est l’oiseau qui parle 🙂
    Affirmation du Soi accompli qui prend son envol.

    J’ai régulièrement cette sensation de prison dont tu parles depuis quelques années déjà.
    Et cela fait écho à une autre sensation ou prise de conscience toute récente.
    Celle que la vie sur Terre est un processus de seconde naissance (celle dont parle Jésus).
    Un long et douloureux deuxième accouchement qui conduit à naître en Esprit (très concrètement).
    La sensation de prison en ce sens, est celle de la matrice dans laquelle nous progressons laborieusement jusqu’à notre émergence dans la lumière.
    Je ne crois plus de fait en un « retour à la maison » au sens biblique du terme.
    Je crois plutôt en l’affirmation, la naissance d’une singularité, d’une étoile, d’un dieu.
    Je te souhaite le courage et la force d’y parvenir dès cette vie 🙂
    Per Aspera Ad Astra ! (par des chemins ardus, jusqu’aux étoiles !)

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  3. Bonjour Michael

    C’est souvent dans les moments oû rien ne bouge…
    Que tout bouge…c’est le mystère à respecter…
    Doux hug dans cet hiver avance…

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