Tous les jours ~ Every day

Baffrancou à Limousis (11), France 🇫🇷

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La Vie m’envoie beaucoup de messages par le miroir en ce moment. Il y en a trop pour écrire sur chacun dans une seule page de mon journal. Il y a ce besoin chronique non-assouvit d’être vue et entendu… la présence en moi d’une facette despotique en même temps qu’une facette victime… le besoin de trouver la juste distance entre les gens et moi… l’invitation de laisser faire les choses et simplement patienter… puis, la tendance à tout lâcher et à me laisser emporter comme tout le monde par le courant de la masse humaine qui, selon mon humble avis, va droit dans le mur… 🧱

Comme je le sens aujourd’hui, il est plus simple d’aller collectivement au mauvais endroit, que d’aller seul vers le bon ! Je peux parfois me sentir désespérément seul sur ce chemin de nos ancêtres, qui aujourd’hui est si peu fréquenté. Parfois le courage de simplement continuer me manque et j’ai régulièrement envie de tout lâcher et de rentrer à la Grande Maison par le chemin le plus court. Quand ça m’arrive, je mange ! Manger éteint une partie de mes sens et fonctionne ainsi un peu comme un antidépresseur. C’est rigolo de constater que je fonctionne alimentairement à l’opposé de la normalité. 🤒

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Une tisane au romarin et de l’eau vous attendent… juste au cas où… ❤️ 

Quand je quitte mon axe, je mange et quand je mange je perds mon centrage… puis, ma forme dégringole à vue d’œil. Quand je me sens connecté, je n’ai pas besoin de nourriture et quand je cesse de manger, j’entre dans mon centre tout seul… puis, ma forme physique monte jusqu’au  top rapidement. J’ai bien compris le mécanisme. Je l’ai encore bien étudié hier en allant chercher du poulet et de la ratatouille à Aldi. Tout en mangeant, je me suis vu descendre doucement dans l’abime de l’inconscience et le mal-être. J’ai préparé plein de boissons pour aujourd’hui, car j’ai la ferme intention de remonter encore une fois cette pente vertigineuse. 🚡

Oui, parfois j’ai envie de lâcher ma quête et mon cheminement… alors je mange. Mais je ne mange pas pour avoir de l’énergie… puisqu’en mangeant j’en perds… jusqu’à plus en avoir du tout. C’est le message le plus fort et le plus récent que je vois dans le miroir du moment. Soit je lâche tout et je quitte en douce la scène de cette vie… soit je reste actif, je me botte le cul et je vais jusqu’au bout de mon histoire… aussi insignifiant qu’elle puisse être. Ce matin, j’ai encore choisi la deuxième option. Quelque chose me dit que j’ai déjà fait trop de chemin pour m’arrêter maintenant… 🛤

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Mmmmmm… ça donne envie non ? Moi si… 😉 

Continuer veut dire que je ne lâche pas le miroir et que je continue à chercher comment changer encore et encore, pour être à chaque instant la version la plus authentique et originelle de moi-m’aime… que je continue à observer fidèlement les signes pour savoir où aller et quand changer de voie ou de direction… et que je continue à chercher de quelle manière je pourrais enfin vivre mon plein potentiel et déployer mes ailes… On dit parfois que ces sont les derniers mètres d’un marathon qui sont les plus difficiles. J’ai vraiment l’impression de vivre cet étape de ma course… 🏃‍♂️

Je peux m’imaginer que vous vous demander ce qui pourrait être si difficile. C’est simple… En ce qui me concerne, j’ai fait le tour de notre histoire humaine… et mon bilan n’est pas très rose. Certes, notre terre, ce qui a survécu notre assaut en tout cas, est encore belle. Mais, la violence, l’intolérance, la superficialité et l’inconscience de mes frères et sœurs humains m’exaspèrent. Notre vie d’humain manque de sens et de sacré, et la masse va à mon avis dans la direction opposée de l’Unité et droit dans ce fameux mur… et je n’ai pas vraiment envie de faire partie de tout ça. 🤪

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J’ai remis un raccourci dans menu pour retrouver rapidement mon journal… 🤪

En même temps, si vous avez lu mon article d’hier, vous avez certainement compris que ce mouvement n’est pas nouveau et ma quête pas nouvelle. Peut-être même que je suis venu pour y changer quelque chose. En tout cas, c’est un sentiment avec lequel je vis depuis plusieurs années déjà… même si ça me dépasse totalement et que je ne vois pas du tout comment je pourrais y arriver. Tout ce que je peux espérer encore aujourd’hui est de co-créer un petit havre de paix et d’harmonie avec quelques âmes désireux.  Peut-être ce sera même ici, à Baffrancou. Qui sait ? ☮️

Quoi qu’il en soit, pour ne pas lâcher, il faut vraiment que je m’accroche. La chose qui me structure le plus depuis les 6 dernières années est ma propre écriture. C’est en quelque sorte ma méditation quotidienne. C’est le moment de la journée par excellence où je prends le temps pour mettre de l’ordre dans mes pensées et d’intégrer l’information que j’ai récoltée auparavant. Ces derniers temps, mon écriture n’était pas très régulier. C’est vrai, chaque article me prend entre 2 et 3 heures… mais je vois bien à quel point ce rituel quotidien m’aide à tracer mon chemin. Mon intention, et ce n’est pas la première fois, est d’écrire tous les jours… et rester ainsi accroché à mon tire-fesses. 😉

Je vous souhaite une magnifique journée, soirée ou nuit… où que vous soyez… ∞❤️∞ 

Wow ! Quelle voix… j’adooore… 🙏 


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2 commentaires sur « Tous les jours ~ Every day »

  1. Merci pour cet article. Beaucoup de ceux que j’ai lu ici me parlent, mais celui-ci est d’une telle synchronicité avec ce que je vis et éprouve en ce moment. J’ai visiblement perdu mon centre depuis un moment, je m’anesthésie avec la nourriture qui m’affaiblie, me rend malade (sur un terrain déjà malade depuis 12 ans), et j’oscille entre chercher à garder le cap et vouloir en finir et partir de cette terre. Je traverse d’ailleurs de longs moments, allongée, dans des fatigues extrêmes, comme des agonies, où j’ai l’impression que je vais mourir, sans savoir si c’est symbolique ou « pour de bon ». Je mange comme en perpétuelle recherche d’énergie, et c’est le contraire qu’il se passe, jusqu’à des souffrances comme des enfers. J’y descends sans savoir comment en sortir, quand j’en sors, je me dis que je vais continuer et dépasser le désespoir dans lequel cela me met. Après un processus pranique, je me sentais comme une liane, doucement bercée par la vie, mais je n’ai pas su garder cette énergie. Et les étapes traversées sont de plus en plus dures, probablement pour retrouver le chemin perdu.
    J’entends régulièrement ce message de « revenir à moi », et je me fuis et évite cette confrontation. Je tenais aussi un journal. Et j’ai arrêté, comme si j’avais perdu le fil de quoi penser et quoi dire de tout cela. Je sais pourtant que cela peut participer à cette reconnexion avec soi.
    Merci pour ce partage, qui met des mots sur ce que je traverse dans la solitude, la solitude de ce qui souvent ne peut pas être partagé.
    Belle journée

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