Saumur 49400, France đ«đ·
J’avais l’impression que je n’avais pas vraiment des nouvelles Ă partager ce derniers jours. Je ne me sentais pas inspirĂ© pour Ă©crire. En rĂ©alitĂ© il y avait tellement Ă dire, trop presque. J’avais sĂ»rement besoin de toute mon attention pour vivre le moment prĂ©sent et il ne restait plus de place pour partager ce vĂ©cu dĂ©licieux. đ
Je suis arrivĂ© Ă Saumur il y a presque une semaine dĂ©jĂ . Dans le train, deux wagons derriĂšre moi, il y avait MichĂšle, qui fait partie de la petite famille que j’allais trouver ici. Il Ă©tait clair que les rencontres allaient ĂȘtre « particuliĂšres ». Les vibrations Ă©taient dĂ©jĂ au rendez-vous.  đ©âđ©âđ§âđŠ
A la gare nous attendait Jacques-Olivier, JO pour ces amis… et il en a beaucoup. Je me suis senti accueilli et attendu, puis rapidement j’ai trouvĂ© ma place dans la maison de mon hĂŽte. Une maison avec un grand jardin qui par beaucoup d’entre nous serait cataloguĂ©e comme bric-Ă -brac. Il faut ĂȘtre un observateur avisĂ© pour dĂ©tecter que ce lieu est simplement l’expression de quelqu’un qui a mis ses prioritĂ©s Ă leur juste place. GrĂące Ă JO et sa famille d’amis la maison dĂ©gage une chaleur que j’ai rarement ressenti auparavant dans un habitation. đĄ
Il semble qu’il ne faut pas regarder la Loire. Je comprends, il est facile de s’y perdre et d’ĂȘtre emportĂ© affectivement par le courant de cette fleuve magnifique pour ne plus vouloir repartir. Nous nous sommes souvent baignĂ©s dans son eau douce et la plupart des causeries que je suis venu partager ici se sont dĂ©roulĂ©es prĂšs d’elle. âïž
Depuis mon soin chamanique je fais trĂšs attention aux signes et j’Ă©coute attentivement les messages du miroir pour aller plus profondĂ©ment dans mon ĂȘtre. J’entends une voix Ă l’intĂ©rieur de moi qui me murmure presque tout le temps : « Plonge Michael… plus loin… plus profondĂ©ment… utilise ta respiration. » âșïž
J’ai eu un moment oĂč je me sentais pressĂ© d’y arriver, puis je me suis rapidement calmĂ©, car je suis conscient que je fais ma quĂȘte juste pour la faire, et non pas nĂ©cessaire pour qu’elle aboutisse. C’est le mouvement du progrĂšs, du changement, qui donne cette sensation de bonheur extraordinaire. đ€
Je n’avais pas prĂ©parĂ© les causeries, ni les sujets. Mes nouveaux amis de Saumur avaient annoncĂ© les dates et les lieux et Ă chaque fois un groupe sympa s’Ă©tait formĂ© Ă l’endroit prĂ©vu. Le contenu s’Ă©tait prĂ©sentĂ© spontanĂ©ment Ă chaque fois, souvent juste au dernier moment. Nous avons parlĂ© du miroir, du territoire, du couple, de la sexualitĂ©, de la communication vulnĂ©rabilitĂ©… puis nous avons jouĂ© avec la projection pour terminer hier soir autour des blessures. đ
Le jeu que nous avons fait en groupe avec la projection comportait tous les Ă©lĂ©ment dont j’avais besoin pour aller plus loin dans ma quĂȘte. J’ai compris qu’il faut surtout que j’OSE plonger de plus en plus loin dans ma folie douce Ă l’intĂ©rieur de moi. Je me sens de plus en plus « fou » et j’aime ça. Mais je sens aussi Ă quel point je suis encore imbibĂ© par mon Ă©ducation.đ„
JO (sur les photos en t-shirt bleu) et la petite famille qui s’est formĂ©e autour de lui est complĂštement schtarbĂ© et j’adore ça. A cĂŽtĂ© d’eux je sens clairement la raison rĂ©siduelle qui m’enveloppe comme un carcan qui m’empĂȘche de plonger. Il me faut « plus fou que moi » pour m’emmener plus loin… Alors je suis bien tombĂ©. đ
Et ça se fait, tout doucement, quand-mĂȘme, malgrĂ© moi. AprĂšs avoir jouĂ© avec le miroir, par exemple, en suivant mon ressenti, nous nous sommes trouvĂ©s d’une maniĂšre spontanĂ©e avec une mise en scĂšne ressemblant Ă une constellation familiale, oĂč une guĂ©rison s’est prĂ©sentĂ©e pour quelqu’un du groupe. Pour guider le processus, j’avais vraiment besoin de faire confiance Ă la  perception du « fou de dieu » en moi, car l’Ă©tape suivante du processus se manifestait qu’au dernier moment et souvent pas d’une maniĂšre Ă©vidente. đ«
Je vois en ce moment de plus en plus clairement quand j’entre dans « autre chose ». Il m’arrive depuis quelques jours, tout en parlant, de descendre de maniĂšre imprĂ©vue de ma chaise, poussĂ© par une force intĂ©rieure Ă laquelle je ne peux pas rĂ©sister. Je me sens soudainement animĂ© par quelque chose d’enfantin, espiĂšgle et coquin. En mĂȘme temps, mon corps commence Ă bouger d’une maniĂšre rythmĂ©e et mes mouvements spontanĂ©s m’indiquent ce qui se passe pour moi. â€ïž
Par exemple, quand je bouge de gauche Ă droite, je suis dĂ©centrĂ©… d’avant en arriĂšre, je suis centrĂ©… des cercles, j’entre en profondeur… je rebondi, je joue… Mon corps entier me guide et j’observe attentivement la position de mon torse et les mouvements de mes mains ou de mes jambes, . Et si je constate que je suis « Ă cĂŽtĂ© », je sais quel mouvement faire pour me ramener dans mon centre. đ
Hier soir, pendant la derniĂšre causerie, je sentais mĂȘme que j’allais glisser dans mon Ă©tat de canal. Je ne sais pas comment j’ai fait mais je me suis forcĂ© Ă revenir. Il me fallait beaucoup de volontĂ© pour arrĂȘter le glissement. Pourtant j’aurais tellement aimĂ© y aller… je sentais que j’avais peur. Peur, d’ĂȘtre jugĂ©, je pense… J’ai l’impression que c’est en parlant que je peux provoquer volontairement la perte de mes repĂšres et l’apparition de mon canal. Je dĂ©velopperai ce sujet sĂ»rement dans mon article suivant… đ€
Pendant la causerie oĂč il y a eu la mise en scĂšne spontanĂ©e, je sentais clairement l’encouragement dans les yeux d’une grande partie des participants. La petite famille ici m’invite Ă entrer dans ma folie. Ils ne me le disent pas nĂ©cessairement avec des mots. J’ai simplement cette sensation et j’ai besoin de ça pour aller plus loin et oser de me laisser aller. Le regard de ceux qui s’attendent Ă quelque chose de rationnel me retient. Ca devient de plus en plus Ă©vident. A explorer… đ
Bon… il est logique que j’ai envie de revenir ici. Nous avons parlĂ© de l’Ă©ventualitĂ© d’organiser prochainement une retraite de Prana-Tantra dans le coin. Ca me plairait beaucoup. En attendant, ce soir je suis invitĂ© Ă une sĂ©ance de Biodanza et demain je descends Ă Die pour l’anniversaire d’une Amie qui est importante pour moi, puis le lendemain je continu ma route vers Mirepoix pour une causerie jeudi et une retraite qui dĂ©marre vendredi. đ
Voici encore un beau film que j’ai vu rĂ©cemment. J’y ai trouvĂ© des pistes et des rĂ©ponses pour ma recherche autour de la sorciĂšre et du dragon. Je pense que l’auteur Ă©tait inspirĂ© par quelque chose de plus grand que lui. Vous trouverez ce film sur le site oĂč je vais habituellement. Si vous ne savez oĂč c’est, envoyez-moi un message perso et je vous donnerais le lien. đŹ
Merci JO, Fanny, Marjorie, Lydie, MichĂšle, GaĂ«lle et Magali… Magnifique journĂ©e Ă tous đ€â€ïžđđđđÂ
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j’Ă©tais Ă©tonnĂ©e de ne pas avoir de tes nouvelles…
Bises depuis le bord de Loire Ă©galement, mais prĂšs de sa source… tout prĂšs !
Question subsidiaire : comment se fait-il que depuis quelques temps, chaque fois que je te laisse un com, je sois obligĂ©e de remettre mon e.mail, mon nom…? Il me semblait avoir fait tout cela dĂšs que je me suis inscrite sur ton « blog » !
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Je ne sais pas Colette… les mĂ©andres d’Internet, je suppose… Me voilĂ de retour… Bisous đ
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Decides que personne n’attend quelque chose de rationnel de toi
On attend rien si ce n’est l’expression de ce qui te traverse
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Quand l’Ă©lĂšve est prĂȘt, le maĂźtre viendra… Merci mon Ami đ
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