Michael à Muret (31), France
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Hier matin, pour rentrer par train de Cos, je suis passé par Toulouse. J’aime conduire une voiture, mais ces dernières années d’itinérance m’ont vraiment appris à apprécier le transport en public. Ça me détend, je vois du paysage, je suis au milieu des gens et je n’ai pas à me concentrer où je vais, ni pour éviter des accidents. Au début, vers 2015, je pouvais encore sentir le stress de me tromper de train, mais aujourd’hui je me régale. Certes, je ne peux pas vraiment aller partout mais jusque là je n’ai jamais senti cette limitation. Je me trouve assez souple et m’adapte facilement au moyen de locomotion que j’ai à ma disposition. 🚝
Après le premier train et un trajet d’une heure et quart vers Matabiau, j’avais une attente de 45 minutes avant d’avoir mon deuxième, direction Muret. Comme je n’avais plus d’espèces, j’ai voulu en retirer un peu d’une distributeur. Après une petite marche, j’en ai trouvé une dans une rue en face de la gare. Quand j’ai inséré ma carte orange hollandaise dans une machine de Crédit Agricole, avant-même de me demander le montant désiré ou mon code, elle m’annonce de ne par reconnaître ma carte et interrompt la procédure. J’ai attendu quelques instants pour récupérer ma carte… mais, c’était en vain ! La machine l’avait avalé et demandait déjà la suivante… Oups ! 💳
Heureusement que j’étais averti grâce à tant d’écriture sur la complicité. Tout de suite, j’ai pensé que c’était simplement la suite de mon exploration et que la Vie était en train de jouer avec moi. Je me demandais donc quelle était la réponse adéquate. La machine n’était pas devant une agence et il n’y avait pas de numéro pour l’identifier, ni de numéro de téléphone pour contacter une assistance quelconque. Alors, j’ai ouvert tout simplement mon application d’ING, et en 3 cliques j’ai bloqué ma carte, j’en commandé une autre et j’ai fait une virement vers ma banque française pour avoir des espèces le jour d’après. Un peu plus tard j’ai emprunté quelques sous d’un ami qui est venu me chercher à la gare, afin de passer la journée sereine et m’offrir un repas de réveillon avant l’heure. 🍤🕋🍣
Ce n’était pas un incident isolé. J’avais oublié/perdu mon col/écharpe à Cos… et au moment que j’ai lâché prise, je reçois un message de mon Amie là-bas qui vient de le retrouver sous un fauteuil. Depuis mon retour de la Martinique, j’avais perdu mon deuxième bandana bleu. Après en avoir commandé deux autres sur Amazon, je viens de le retrouver… dans mon Thermos où je l’avais mis avec des slips et des chaussettes de rechange pour le vol Martinique-France. Je l’ai vu remonter à la surface après que mon thé avait déjà bien infusé et avait transformé le blanc en marron. Ce ne sont pas des choses bien importantes, juste assez pour que je me questionne. Le titre de mon article du jour est le résultat de ma réflexion. ✌️
Au-delà de la complicité avec les autres, un(e) partenaire, ses enfants, ses animaux, ses amis ou soi-même, se trouvent celle que nous avons à instaurer avec la VIE. Pour moi, chaque chose qui m’arrive, chaque choix qui se présente, chaque situation devant laquelle je me trouve, est ma propre création… ou celle de la Vie en moi en quelque sorte. C’est grâce à la complicité avec les autres, les événements et les situations que je deviens progressivement complice avec la Vie. Ce n’est pas nécessairement évident, surtout pour ceux qui n’ont pas compris ou intégré que nous sommes fondamentalement tous ensemble UN. Pour eux, chaque chose peut se voir comme un incident isolé à gérer. Pour moi, tout est lié, tout à du sens et tout me guide. Ça demande d’arriver à voir au-delà de l’habitude des sens et d’une logique apprise et limitée… 😳
Le reflet que le miroir de ceux que j’accompagne me renvoie, confirme ma compréhension. Etre complice avec la Vie me demande d’être complice avec chaque facette de ma vie au quotidien. Ecouter, dire OUI, aller avec le courant, ouvrir, soutenir, permettre, valider, valoriser, participer et encourager sont des mots qui augmentent la complicité avec la Vie Elle-même. Il s’agit de sortir de la surprise, de la réaction, de l’émotion et de la violence, pour entrer dans le jeu où je cherche systématiquement la réponse adéquate. Il s’agit de ne plus voir des problèmes, mais uniquement un chemin qui se dessine devant mes pieds au fur et à mesure que je trouve les réponses adaptées. Jouer à devenir complice avec la Vie permet de trouver d’instant à l’instant sa juste place. Bien jouer se traduit automatiquement par une vie souple, des relations harmonieuses et l’absence de problèmes.
Mon intention pour l’année à venir est de parfaire ma complicité avec la VIE, afin de me fondre encore plus en Elle. Avec le temps, l’enjeu de mon aventure initiatique devient de plus en plus grand. Même si je me sens intérieurement encore tout jeune, j’ai malgré tout physiquement l’âge et l’apparence d’un retraité. Mes choix du passé ont déterminé mon présent. Comme je brûle systématiquement les ponts derrière moi, je ne peux qu’avancer et continuer ma quête vers l’Amour et l’UN. Sans la sécurité que les gens ont habituellement, trouver mes voies de passage consécutives, me demande d’être très vigilant et très complice avec la Vie. Alors, je me pose, je lâche, je me détends, je m’abandonne et je savoure mes instants complices divers… 💙
Je vous souhaite une année à venir extraordinairement complice… où que vous soyez… ∞❤️∞
Bonjour Mickaël
Je vois toujours défiler tes mails… aujourd’hui je décide de m’attarder… d’ouvrir… de prendre le temps de te lire… de voir où tu en es sur ton chemin… et oui j’ai plaisir à te lire
Je commante celui-ci car il m’a particulièrement touchée
J’en profite pour te souhaiter de belles intentions pour 2022 avec de la gratitude infini pour la vie de faire grandir ses graines semées
Je te serre très fort contre mon ❤
Au plaisir d’une rencontre présentielle avec toi💋
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Merci Séverine… te souhaite une magnifique année aussi… avec beaucoup ❤️… au plaisir de te revoir 😘
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