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Michael à Fort-de-France, Martinique
Si parmi mes citations fétiches, je ne devais en choisir qu’une, je n’y arriverais pas ! Il y en aurait aujourd’hui aux moins quatre qui arriveraient ex-aequo. La première est une phrase que j’ai lue dans un petit livre vers 1993, Fleuve d’eau vive, et que je n’ai jamais oubliée. Elle est devenue celle qui est le plus typique pour mon cheminement et qui m’accompagne vraiment dans ma vie quotidienne. Elle me rappelle que la Vie me parle en permanence et qu’il est essentiel de me laisser guider par le miroir et les signes pour retrouver un jour Ma Maison. 🤓
« Pour celui qui sait regarder, tout est signe, tout est réponse… alors, sois attentif ! »
La deuxième était écrite sur une affiche collée sur une porte vitrée de la librairie aux Courmettes où j’étais cuisinier, Aux pays des merveilles. D’ailleurs, c’est là où j’ai acheté le petit livre mentionné ci-dessus. La femme du libraire s’appelait, bien évidemment, Alice ! Pour moi, cette citation me rappelle que la Vie est bien plus grande que l’idée que je peux m’en faire et que les seules limitations se trouvent dans ma propre tête. Il me semble qu’elle est de Mark Twain (l’écrivain des aventures d’Huckleberry Finn)… 🥸
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ! »
Je ne sais pas exactement où j’ai entendu la citation suivante. Par contre, il est certain que c’est celle que j’ai citée le plus souvent au cours de mes accompagnements. J’ai toujours été époustouflé de constater à quel point les êtres humains n’apprennent pas de leurs propres erreurs. Certes, dans certaines domaines nous sommes capables de changer de stratégie mais, quand il s’agit de l’affectif et du relationnel, influencés par nos blessures… nous répétons sans cesse le même scénario. Ça me fait l’effet de regarder le même film encore et encore, espérant à chaque fois qu’il finisse différemment ! Nous n’avons rien à envier aux ânes… 🤪
« Fais ce que tu as toujours fait et tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu ! »
Mais, j’ai commencé l’article du jour parce que j’avais envie de parler de la citation suivante. Le prêtre dans la mini-série Netflix que je viens de finir, Messe de minuit, l’a répétée souvent. D’ailleurs, à la fin du dernier épisode, une femme parle de sa manière de voir la vie et la mort… et là, j’ai carrément bu du petit lait. Entendre un petit bout de ma propre vision des choses dans une série sympa, mais quand-même tout à fait banale, m’a plus qu’agréablement surpris. Bref, je continue à divaguer… La citation dont il s’agit est de Marc Aurèle. La voici : ✌️
“Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé
et le courage de changer ce qui peut l’être
mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.”
En ce qui me concerne, je trouve que c’est peut-être la plus belle citation qui existe pour nous inviter à un discernement profond. Combien de fois nous nous plaignons et nous nous battons contre des évidences inévitables et incontrôlables ? Combien de temps nous passons à chercher à immobiliser et éterniser des choses qui sont par nature mobiles ? A quel point nous procrastinons face aux événements qui vivement attendent notre intervention ? Et, mon dieu… combien de temps nous allons continuer à répéter encore et encore le manque de discernement entre ces catégories ??? 😅
C’est peut-être prétentieux, mais je pense que beaucoup de ma paix intérieure vient de l’application de la dernière citation. Je trouve qu’elle va main dans la main avec le jeu du territoire. Quand quelque chose arrive, j’ai tout de suite une petite série de questions très simples qui me viennent à l’esprit et qui vont déterminer si et quand je vais agir. Bien évidemment, je vérifie toujours avec le miroir, les signes et en cas de doute, je n’hésite jamais à consulter les cartes, ma partenaire, un thérapeute ou un Ami conscient. 🧐
- Est-ce que ce qui arrive me concerne ?
- Si oui, est-ce que cela demande une intervention ou plutôt une acceptation ?
- Si ça demande une action, est-ce à moi d’intervenir ou plutôt à quelqu’un d’autre ?
- Si c’est à moi d’intervenir, est-ce que c’est urgent et quelle est la date limite ?
Actuellement, je me sens régulièrement happé par la situation dont je parle un petit peu dans mes articles précédents. Je suis indirectement impliqué dans qui se passe pour ma compagne et je me sens concerné. Il y a une dizaine d’années en arrière, mes premiers réflexes auraient été de régler le conflit à sa place ou au moins de l’accompagner très activement. A force de m’épuiser dans mon rôle de sauveteur, je me suis heureusement beaucoup calmé. Oui, je me sens impliqué et concerné. Pourtant, tout montre que je n’ai rien à faire. Juste soutenir ma compagne, l’écouter, la comprendre, être présent… et de préférence en silence, je dirais même ! 🙊
Okay, je l’aide un peu à mieux comprendre ce qui se passe au-delà des apparences. C’est quand même mon truc… et je le fais depuis tellement longtemps que c’est vraiment facile pour moi. Je connais très bien l’impact de ma présence, même discrète, et le style de mouvement qu’elle provoque. Même si en apparence c’est violent et très inconfortable, à travers des scenarii répétitifs, je vois uniquement des voies de passages qui se présentent et qui permettent de réparer et de guérir des parcelles de l’histoire des concernés. Il est clair pour moi que les scénarios se répètent encore et encore, sous des formes différentes, avec des acteurs différents… jusqu’au jour que quelqu’un le fait cesser pour lui-même et sa lignée. ✋
Alors, quoi faire face à un événement qui nous touche ? Chercher à contrôler ou lâcher prise ? Faire ou laisser faire ? Etre actif ou rester passif ? Attaquer ou se défendre ? Ça a l’air simple, n’est-ce pas ? Mais, ça ne l’est pas. C’est pour cela que la citation me plait tant. Ça demande vraiment beaucoup beaucoup de discernement pour y arriver… et en général encore plus de volonté. D’une part, parce que nos réflexes, pulsions et envies sont en majorité nourris par nos blessures… et répondent au besoin inconscient de l’ego de compenser l’inconfort pas le chemin le plus court et le plus facile. D’autre part, parce qu’aller contre ses réflexes reptiliens, c’est-à-dire, se battre, fuir, se figer ou se cacher, demande beaucoup de conscience et encore plus de maîtrise de soi. Mmmmmm… à suivre… certainement demain… 🥰
« Marc Aurèle (en latin : Marcus Aurelius Antoninus) est un empereur, philosophe stoïcien et écrivain romain né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180 à Sirmione ou à Vindobona. Il est le dernier des souverains connus sous le nom des « cinq bons empereurs » et le dernier empereur de la Pax Romana, une époque de paix et de stabilité relatives pour l’Empire romain. Il est consul romain en 140, 145 et 161. Son nom de naissance était en réalité Marcus Catilius Severus… »
Voici quelques citations de plus de Marc Aurèle qui me plaisent aussi :
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- “Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l’univers.”
- “Fais chacun de tes actes comme si c’était le dernier de ta vie.”
- “Rien n’est mal qui est selon la nature. ”
- “La meilleure façon de se venger d’un ennemi, c’est de ne pas lui ressembler.”
- “Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes.”
- “Notre vie est ce qu’en font nos pensées.”
- “La douceur est invincible.”
- “Sois comme un promontoire contre lequel les flots viennent sans cesse se briser.”
- “Pénètre dans l’âme qui dirige chacun et laisse tout autre pénétrer dans ton âme à toi.”
- “Ne jamais se hâter ni tarder.”
- “En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux.”
- “L’homme ordinaire est exigeant avec les autres. L’homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.”
- “Il ne s’agit plus de discourir sur ce que doit être l’homme de bien mais de devenir un homme de bien.”
Je nous souhaite une délicieuse journée… ici il pleut des cordes !!! ∞❤️∞