Nérac (47), France 🇫🇷 

Ma crampe a presque disparu, mon Ami diplomate m’a recontacté… et Ruben et Marion ont eu quelques réactions sympas sur le message Facebook qu’ils ont posté pour moi. Même si mon corps semble content de mon initiative, pour l’instant rien ne bouge. Si je me déplace aujourd’hui, c’est surtout pour aller vers un peu plus de chaleur. Je pensais aller vers l’est, la côte d’Azur, où il fait certainement plus chaud et où j’ai vécu quasiment toute ma vie française. En plus, je sais où trouver des spots sympas au bord de la mer là-bas.  

Si je retourne sur mes pas, il me semble logique de commencer par là. Ensuite, il y a Paris par où je suis passé aussi en descendant en 1984, puis Amsterdam d’où j’aimerai m’envoler pour de bon. Du coup, j’aurai l’occasion de voir peut-être quelques amis du sud qui se souviennent encore de moi… et de laisser ma voiture à Julien si les choses se concrétisent. Dans mon corps, mon départ s’installe doucement. Je pense que c’est parce que j’ai vraiment tout clôturé ici et qu’il n’y rien de sérieux qui m’appelle en ce moment.

J’ai eu déjà eu un échange avec une cousine de Ruben qui habite en Israël. Comme tout le monde qui veut m’aider, elle me pousse vers les méandres administratifs qui me demandent ce que je ne peux pas donner. Ensuite, j’ai échangé avec une Amie du lycée qui a fait son retour au pays il y a environ dix ans. Elle dit avoir des relations adéquates et qu’il sera facile de me trouver quelque chose. Puisqu’elle est très occupée pour le moment, elle me recontactera dimanche.

Bon, je suis dans la cabine de ma voiture. Il fait froid et il pleut. Les vitres sont pleines de buée et j’ai envie de me mettre en route. Il faut surtout que je me souvienne que j’habite où je suis, que ma maison est partout, que je reste bien présent et surtout que je ne me crée pas de faux espoirs. Rien ne dit pour l’instant que les portes d’Israël vont s’ouvrir. Tout ce que je sais, c’est que je dois garder les choses en mouvement et suivre mes élans quand il y en a.   

∞💜∞