Ne plus bouger ~ Not move anymore

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Michael à Modi’in, Israël 🇮🇱 

Kiryat-Ono, Amsterdam, Amsterdam, Breda, Amsterdam, Miami, Amsterdam, Haut de Cagnes, Cagnes sur mer, Villeneuve Loubet Plage, Villeneuve Loubet Plage, Cannes, Givataim, Cannes, Tourrettes-sur-Loup, Callian, Moulès, Mandelieu, Aix-en-Provence, Le Cannet, « Itinérant », Mirepoix, « Mon camion » et enfin Modi’in. Ce sont les endroits où j’ai vécu. Dans chaque ville que j’ai mentionné j’ai eu l’intention de rester. Si j’ai mentionné un nom deux fois de suite c’est parce que j’ai simplement changé mon habitation à l’intérieur de la ville… 

Le plus longtemps que je suis resté à un seul endroit sans bouger à été entre 1996 et 2014. les 18 ans à Callian avec Patricia. Sinon ça varie entre 1 mois à Givataim en 1992 où j’étais parti avec deux valises pour rester… et les 9 ans où j’ai vécu seul avec ma mère à Amsterdam. Ça fait à peu près 24 endroits différents. Heureusement que j’avais senti venir le truc et qu’après le décès de ma mère je n’ai pas accumulé d’affaires. Au contraire, j’ai voyagé de plus en plus léger. Quand je suis parti de Callian, c’était avec une petite camionnette, style Kangoo. Après Le Cannet il ne me restait que la quantité d’un sac à dos, 22 kilos…

Le dernier moment où je me suis senti vraiment en sécurité c’était pendant la période où j’ai vécu à Amsterdam avec ma mère pendant. Avant ça, je ne me suis même pas posé la question. Je ne pouvais pas savoir qu’elle allait mourir si jeune et que j’allais rester orphelin à 22 ans. Même si mon père était vivant et qu’il était aimé et présent dans mon coeur, il a été complètement absent dans ma vie. Il n’a jamais été là pour moi, ni à mon bar-mitsva, ni pour mes diplômes, ni pendant mes maladies, ni pendant mes difficultés financières… et quand ma mère est morte, j’ai juste reçu un télégramme avec ses condoléances… Mon insécurité s’est somatisée par des calculs des reins que j’ai eu vers mes 26 ans… et j’ai pendant de longues années grincé des dents pendant la nuit pour évacuer ma pression intérieure…

Depuis que je me suis mis en mouvement, en quittant l’armée, je n’ai pas pu ou su retrouver la paix et la sécurité d’un foyer chaleureux. Le plus proche a été avec Patricia. Toutefois, malgré l’amour véritable que nous partagions, et partageons toujours d’ailleurs, l’un pour l’autre, quelque chose clochait et je le savait bien. Même si nous avons vécu une aventure réparatrice magnifique, tout au long de notre relation je sentais que cela n’allait pas durer. Je n’ai simplement pas voulu le voir, ni admettre.

Au lieu de construire cette sécurité par et pour moi-même en créant une famille, mon histoire avait en fait commencé depuis le début, sans que je m’en rende compte, comme une quête spirituelle réparatrice. Des réparations et guérisons profondes personnelles et familiales mais aussi liées aux souffrances des juifs, de mes ancêtres et peut-être même celles de l’âme du monde. Je pense que c’était quelque part autour de mes 35 ans que je commençais à en prendre conscience. Quelque chose à l’intérieur de moi m’empêchait de m’engager et de m’installer… et me poussait d’une situation à une autre, d’une expérience à une autre. J’en ai vu défiler des villes, des métiers, des amitiés, des réseaux, des femmes et des états psychiques, physiques et financiers…

J’ai terminé mon cycle ! J’en suis de plus en plus persuadé. En revenant ici dans mon pays de naissance, j’ai bouclé mon cycle traumatique. Je me sens fortement comme Jésus qui a fini son chemin de l’ego sur la croix. Pour moi, il a été descendu de là, avant qu’il ne meure, par Joseph d’Arimathi qui avait payé Ponce Pilates pour pouvoir faire cela. Dans ma version de l’histoire, Jésus est ensuite parti avec les 3 Maries (sa femme Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé) et quelques disciples vers la France où ils ont accostés à Saintes-Maries-de-la-Mer… puis, ils se sont établie en Camargue. Sa femme, Marie s’est plus tard installé à Rennes-le-château, où selon des initiés vivent encore des descendants de Jésus. Si l’on entend plus parler de lui, c’était à mon avis simplement parce qu’il n’avait plus besoin de se faire remarquer…

Moi non plus, je ne sens plus aucun besoin d’enseigner ou d’expliquer, ni même d’accompagner. Je n’ai plus rien à prouver à qui que ce soit. Si j’ai recommencé à partager mes acquis, c’est uniquement parce que les signes m’y ont emmené à nouveau. Je vois bien que mon histoire n’est pas terminé. Je suis conscient que si je suis simplement un homme comme les autres, ma vie pourrait se terminer d’un jour à l’autre. J’ai atteint un âge où mourir devient normal. Mais, je suis également conscient que si je ne suis pas si normal que ça, je peux encore vivre facilement 30 ou 40 ans.

Je vais faire ce que la Vie me demande ! Si Elle veut que j’étale mes ailes un jour et que je vive mon plein potentiel, je n’y résisterai pas. Je sais que c’est pas pour ma petite personne que je le ferais. Dans mon monde à moi il s’agirait simplement de finir logiquement le cycle de ma dualité, de notre dualité à tous, et de ramener ceux qui le décident vers la manifestions de l’Unité dans ce monde tellement divisé dans lequel nous vivons. C’est audacieux de l’écrire, je le sens… et pourtant, en même temps ça fait tellement du bien d’exprimer mes convictions profondes en toute simplicité.

Si je reviens au début de cet article et que je m’observe attentivement, je suis conscient que l’homme simple que je suis est fatigué de toutes ces pérégrinages. J’ai envie de me poser pour de bon… et même si ma sécurité n’est bien évidemment pas liée à un lieu mais que je le vis plutôt comme un état intérieur de foi… la petite personne que je suis a aussi envie de se sentir en sécurité quelque part… et avec quelqu’un ou quelques uns. J’aspire maintenant à une vie de partage, ronronnante et simple. Je n’ai pas vraiment envie de chercher un appartement ou une chambre, encore un autre lieu de passage. J’ai plutôt envie de me trouver enfin réuni avec des gens qui ont la même aspiration que moi… et de démarrer La Grande Famille pour de bon… peu importe où sur le globe…

Je nous une autre magnifique journée… ∞❤️∞ 

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