Une histoire d’odeur ~ A story of scent

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Fabienne de Toulouse, France 🇫🇷  

L’odeur des pins est une de ces odeurs pour lesquelles on se dit « j’aime », mais pourquoi? Pendant près de 40 ans j’avais oublié pourquoi j’aimais cette odeur. Bien sûr ça devait me rappeler des souvenirs mais lesquels. En fait ce sont des souvenirs de vacances mais aussi des souvenirs dans lesquels j’étais en relation avec d’autres personnes. Des souvenirs du temps où j’étais encore moi.

En tout cas, du temps où je n’avais pas encore conscience d’être passée dans la « centrifugeuse » de la vie. A cette époque de ma vie je faisais comme langue étrangère espagnol et j’avais, comme beaucoup, une correspondante.

Me voilà… ☺️ 

Comme vous le savez maintenant j’ai commencé un travail de libération il y a 3 mois, et, jusqu’à la semaine dernière je ne me souvenais jamais de mes rêves. Enfin, peut être un tous les dix ans. Et là, deux en une toute petite semaine.

Et bien, cette odeur c’est pareil, j’ai cherché, j’ai cherché et rien ne revenait. J’y allais par déduction : Le pin c’est le sud… de la France ? Ce n’était pas ça. Oui oui, je dois avoir des souvenirs en France mais quelque chose me disait que ce n’était pas ça. Comme il est difficile de faire resurgir des souvenirs bien cachés ! Et puis, la semaine dernière, après être passé pour la 10 559 499ème fois sous les mêmes pins, eurêka !!!

J’ai donc relié cette odeur à mes voyages à Seville. Alors, non à Seville c’est plutôt les orangers, mais sur le lieu de villégiature de la famille de ma correspondante, en bord de mer, plus au sud.

Et, quand on ouvre les vannes …

Je me souviens des heures passées à marcher le long de la plage et à discuter. Je me souviens de ces espaces, comme des places immenses, ombragés par les pins parasol, de cette lumière si particulière. Je me souviens de ces odeurs de cuisine, que les repas étaient des fêtes. Je me souviens que nous discutions, que nous riions.

Succes

Aujourd’hui les vannes sont ouvertes et il n’y a plus qu’à laisser le flot des souvenirs venir à moi.

Et si j’ai tiré la carte du succès elle m’incite plutôt à continuer le chemin vers moi et non à me reposer sur mes lauriers.

En continuant, mon souhait le plus cher est de retrouver la vie en moi, de faire la paix avec mes parents, mon passé et moi. De préparer mon futur en vivant l’instant présent. De permettre à mes enfants, grâce à mon travail d’être eux.

A le dire comme ça, ça me semble être un travail de Titan mais à la vitesse où ça va… C’est possible ! 

Ce sera le voyage le plus long de mon existence mais de loin le plus formateur.

Fabienne




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Fabienne from Toulouse, France 🇫🇷  

The smell of pine trees is one of those smells we say “I like”, but why? For almost 40 years I had forgotten why I liked this smell. Of course it must remind me of memories but which ones. In fact these are memories of holidays but also memories in which I was in relation with other people. Memories of when I was still me.

In any case, from the time when I was not yet aware of having spent in the « centrifugal » of life. At that time of my life I was doing Spanish as a foreign language and I had, like many, a correspondent.

And there I am… ☺️ 

As you know by now I started a liberation work 3 months ago, and, until last week, I never remembered my dreams. Well, maybe one every ten years. And there, two in a very short period.

Well, with that smell it is the same, I searched, I searched and nothing came back to me. I went there by deduction: The pine is the south … of France? It was not that. Yes yes, I must have memories in France but something told me that it was not that. How difficult it is to bring back well hidden memories! And then, last week, after spending the 10,559,499th time under the same pines, eureka !!!

So I linked this smell to my trips to Seville. Well, not in Seville, it’s more orange trees, but on the holiday resort of my correspondent’s family, by the sea, further south.

And, when we open the valves…

I remember the hours spent walking along the beach and chatting. I remember these spaces, like huge squares, shaded by umbrella pines, with this special light. I remember those smells of cooking, these meals were celebrations. I remember we were chatting, laughing.

Succes

Today the gates are open and there is nothing left but to let the flood of memories come to me.

And if I drew the card of success it rather encourages me to continue the path towards me and not to rest on my laurels.

By continuing, my dearest wish is to find life in me, to make peace with my parents, my past and me. To prepare my future by living in the present moment. To allow my children, through my work to be themselves.

To put it like that, it seems to me to be Titan’s work, but at the speed it is going … It’s possible!

It will be the longest trip of my life but by far the most formative.

Fabienne


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6 commentaires sur « Une histoire d’odeur ~ A story of scent »

  1. Merci pour ce compliment Myriam. A la séance de la Grande Famille où nous avons fait un rêve éveillé, j’ai pu me voir et entendre ce qu’il y avait autour de moi, alors je suppose que l’odorat doit pouvoir aussi en faire parti. Et tu le dit toi-même avec le « pain de grand-maman ».

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  2. J’ai ressenti des frissons à la lecture de ton texte : j’ai vu que nous savions maintenant voyager par l’esprit et j’ai même ressenti l’odeur du « pain » de grand-maman. Maintenant, j’aimerais avoir un rêve à visualiser, regarder devant, en me servant des mêmes outils : la vue, l’odorat, l’ouïe, …

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  3. ton message Valérie vient réveiller en moi cette envie de toujours : communiquer cette joie qui est en moi, ce bonheur de vivre qui est resté là quelque part dans les moments plus sombres et qui refait surface. Si je pouvais contaminer quelqu’un ce serait avec ça.

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  4. C est incroyable au fur et à mesure des lectures d articles je ressens vraiment cette unité. Car même si mon chemin n en est pas encore là, les réflexions qui en émanent le sont…se retouver et pouvoir transmette a mes enfants par mon attitude de vie. J aime aussi toutes ces odeurs qui viennent réveiller mon passé… que de miroirs plaisants merci Fabienne pour ce petit voyage vers la joie.

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