Clapiers (34), France đ«đ·
Dans mon quotidien je ne suis plus du tout sauveteur. Jâai dit dĂ©finitivement adieu au thĂ©rapeute, accompagnant ou enseignant en moi. Quand tout se passe « normalement », je reste dans mon territoire, je parle Ă partir de « je » et je laisse lâautre tranquille. Je lâĂ©coute tout simplement⊠đđ»
Pourtant, je nâai pas rĂ©ussi du tout avec la derniĂšre personne qui mâa invitĂ©. Il faut dire que je lâavais accompagnĂ© pendant un petit moment, il y a plusieurs annĂ©es de ça et quâelle sollicitait rĂ©cemment Ă nouveau rĂ©guliĂšrement mon aide et me demandait mon avis. đ
Je ne lâa juge pas. Loin de moi cette idĂ©e. Nous sommes tous un et je suis trĂšs conscient quâen parlant dâelle, je parle de moi. Toutefois lâexpĂ©rience Ă©tait douloureuse pour moi. Face Ă une continuitĂ© de plaintes et dâaccusations je nâai pas sur rester Ă ma place. đ
CâĂ©tait peut-ĂȘtre ma maniĂšre de dire STOP Ă cette pollution verbale qui en quelque sorte Ă©tait une intrusion aussi ? Peut-ĂȘtre de dire STOP Ă elle, je le disais Ă moi-mĂȘme ??? En plus, je ne pense pas qu’elle Ă©tait consciente Ă quel point chaque phrase qu’elle sortait de sa bouche, exprimait un problĂšme. đ€
Je ne pense pas que je me plains ouvertement. Dans ma tĂȘte peut-ĂȘtre⊠Mais accuser ou dĂ©noncer ouvertement, ça oui, je me vois le faire encore. Et je pense que mes tentatives de la « sauver » Ă©taient une pollution verbale aussi et elle a du le vivre comme une intrusion de son cĂŽtĂ© Ă©galement. đ
Le miroir Ă©tait donc bel et bien lĂ ! Je ferais plus attention encore et j’appliquerais ce que je nâai pas cessĂ© de dire Ă la personne chez qui jâĂ©tais : « Si ce nâest pas beau ou constructif, ne le dis pas ! ». Je suis conscient que l’Ă©nergie va lĂ oĂč va mon attention. Si je met mon attention sur le nĂ©gatif, c’est ça que je vivrais. C’est tout simplement la loi de l’attraction Ă l’oeuvre. đ
Jâai compris depuis un certain temps dĂ©jĂ que le commĂ©rage, mes plaintes, mon besoin de dĂ©noncer et mes critiques sont simplement des symptĂŽmes qui montrent que je ne suis pas encore lĂ oĂč jâaimerais ĂȘtre. Que je me donne pas les moyens de faire ce qui est bon pour moi. Je sens bien encore les fermetures restantes qui mâempĂȘchent dâexplorer ce monde aussi librement que jâaimerais le faire. đ
Pourtant, je SUIS complĂštement libre⊠et je nâen fais rien !!! Je le vois bien⊠jâattends quelque chose. Peut-ĂȘtre dâavoir perdu TOUT attachement ici ? Peut-ĂȘtre jâattends une compagne ou un compagnon pour vivre lâaventure Ă 2 ? Je ne sais pas. Je garde ma vie en mouvement aussi bien que je le peux, espĂ©rant trouver la « voie de passage » suivante, puis la suivante, et ainsi de suite⊠me libĂ©rant Ă chaque Ă©tape un peu plus de mes inhibitions restantes. đ«
En attendant, est-ce que je dois continuer Ă accepter les invitations quand-mĂȘme ? MĂȘme si quelque part au fond de moi je sens que le mĂȘme scĂ©nario risque de se rĂ©pĂ©ter ??? đ
Une partie de moi a envie de fuir ce style de situations, car câest trĂšs inconfortable et douloureux. Puis, souvent câest la fin dâune relation. Une autre partie, me dit que câest ainsi que je mâentraine pour arriver Ă sortir dĂ©finitivement de mes schĂ©mas de sauveteur tellement vieux et ancrĂ©s. Et quand la leçon sera intĂ©grĂ©e, alors⊠soit les invitations cesseront d’elles-mĂȘmes⊠soit tout se passera bien, tout simplement. đ
Pour moi cette derniĂšre option est celle qui est la plus cohĂ©rente avec la notion dâUnitĂ©. Alors, je continuerais⊠mĂȘme si cet apprentissage mâa coutĂ© dĂ©jĂ quasiment toutes mes amitiĂ©s et quâil mâen reste que trĂšs trĂšs peu. đ
Pourtant, je nâai pas peur. Pour moi, câest ça lâAmour⊠lâAmour du divin (en moi)⊠oser aller vers lui/elle⊠sortir de la peur par rapport aux regard des autres⊠peu importe le prix. Et je sais aussi qu’il est possible que je me trompe sur toute la ligne, que je suis peut-ĂȘtre en train de m’autodĂ©truire. Sur ce chemin bizarre, Ă part le miroir et les signes, je n’ai pas trouvĂ© un repĂšre valable me permettant de vĂ©rifier ou valider ma dĂ©marche. J’avance par la force de ma foi… â€ïžÂ
Hier, en discutant avec mon Ami Lionel, chez qui je suis en ce moment, je me suis entendu dire que ceux qui restent au final sont peut-ĂȘtre simplement ceux qui ne veulent rien de moi et qui mâaiment comme je suis. Ils ne cherchent ni le sauveteur, ni le thĂ©rapeute, ni celui qui sait⊠et ils mâacceptent avec mes erreurs sans chercher Ă me sauver ou corriger Ă leur tour. đ
Je pense que câest ainsi peut-ĂȘtre pour chacun dâentre nous. Je me demande combien de gens resteraient si nos relations nâapportaient rien du tout ! Parfois quand jâen parle Ă quelqu’un, la personne essaye de me dĂ©montrer son dĂ©sintĂ©ressement dans une relation prĂ©cise. Câest tellement facile pour moi de montrer par la suite le contraire ! đ
(L’Amour, par Lionel Lacroix)
Hier, aprĂšs plusieurs jours d’alimentation subtile, j’ai accompagnĂ© Lionel avec un dĂ©licieux tandoori kebab et des frites faites maison. Miam… Suivi par 2 pizzas sur la place de la ComĂ©die Ă Montpellier. La nourriture solide me nourrit de moins en moins, alors aujourd’hui je retourne vers l’alimentation Ă©nergĂ©tique. đ„
Je vous souhaite un merveilleux weekend đ€â€ïžđđđđÂ
PS : J’aime parfois tirer une carte pour vĂ©rifier la « justesse » de ce que je viens de partager… Vous trouverez un lien vers le jeu de OSHO sur la droite de cette page. đÂ
Le Silence :
L’Ă©nergie du Tout a pris possession de vous. Vous ĂȘtes possĂ©dĂ©, vous n’ĂȘtes plus, seul l’Un existe. Le moment oĂč le silence s’instaure en vous, vous en comprenez la signification car c’est le mĂȘme silence qu’ont connu le Bouddha, Chuang Tzu, le Boddhidarma et Nansen. La saveur du silence est universelle. Le temps passe et le monde change sans cesse mais l’expĂ©rience du silence, de la joie qu’il procure, reste la mĂȘme. C’est la seule chose sur laquelle vous pouvez compter, la seule chose qui ne meurt jamais et que vous pouvez appeler votre ĂȘtre vĂ©ritable. Le temps est prĂ©cieux. Il vous sera facile de vous recueillir, de sonder les profondeurs de votre silence intĂ©rieur et de trouver le point oĂč il rejoint le silence de l’univers. Vous n’avez besoin de rien faire, d’aller nulle part : votre silence intĂ©rieur se propage dans tout ce que vous faites. Le moment est venu de retourner en vous.
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un bien bel univers et une belle découverte. au plaisir de revenir flùner sur vos pages
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Merci Angelilie… bienvenue đ
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Le chemin du prana. Je vais vers, avec la conscience que c’est pas l’autoroute. quand partout l’alimentation solide conditionne la vie sociale, Ă©motionnelle, affective.
Alors que choisir ? l’isolement imposĂ© par les codes de normalitĂ© courante ? ou la solitude choisie pour vivre en harmonie ce que mon coeur recherche ?
Pour moi qui ai choisi vie professionnelle, familiale, au milieu des mangeurs solides, le choix n’est pas simple.
Je sens que la solution viendra d’elle mĂȘme, quand je serai prĂȘt.
Allez MichaĂ«l, il est l’heure de passer tous ensemble Ă table !
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Bon appétit !
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Bonjour MichaĂ«l, le hasard m’a conduite sur ton site il y a quelques semaines. Merci pour tes partages sur ton Chemin. J’aime ce que tes mots reflĂštent. Et ce post me touche car j’ai vĂ©cu une expĂ©rience similaire rĂ©cemment avec une amie de longue date et le besoin de dire ‘stop’ Ă son fonctionnement rĂ©pĂ©titif. Je crois qu’au plus profond de mon ĂȘtre, ce qui est douloureux pour moi, c’est que ça me renvoie Ă mon impuissance Ă entrer en communication profonde et vraie avec l’autre parfois. Surtout quand je vois et comprends et sens la souffrance manifestĂ©e Ă travers ces comportements nĂ©gatifs (j’entends par ‘nĂ©gatif’ : la nĂ©gation de certaines parts de son ĂȘtre). Et que cela sollicite mon envie d’aider (de me mettre au Service, de l’autre, de moi-mĂȘme, de l’Un…). Mais je rĂ©alise aussi que je ne peux aider l’autre qu’Ă partir de ce que je suis dans l’instant avec toutes mes failles et mon incomplĂ©tude.Et que c’est aussi, prĂ©cisĂ©ment, dans cet espace de fragilitĂ©, la mienne, que l’autre va se sentir entendu, accueilli, et alors, se mettre Ă l’Ă©coute de la sienne. Et peut-ĂȘtre alors, si je reste reliĂ©e Ă mon corps et Ă mes Ă©motions, la lumiĂšre surgit dans cet espace de rencontre entre deux Un-conscients. Ou peut-ĂȘtre pas, et je pose alors ma limite et je retourne Ă ma dualitĂ©.
Je me dis aussi que tout ce qui est juste Ă©mane d’un Ă©lan de mon coeur. Et cet Ă©lan surgit quand je suis connectĂ©e Ă ma Joie intĂ©rieure. Si, dans l’instant prĂ©sent, je ne ressens pas cette Joie, alors j’aborde l’autre Ă partir de mes manques et de mes blessures, et c’est ma tĂȘte et mon Ă©go qui prennent le relai, et l’autre ne peut pas m’entendre parce que mes mots ne viennent plus du Souffle habitĂ© par le coeur, mĂȘme avec la meilleure de mes intentions (surtout avec la meilleure….!). Et me revoila Ă la case dĂ©part et Ă ma quĂȘte de toujours : relier. Je crois que je dois encore apprendre Ă mettre un peu de mesure dans mon intensitĂ©, et d’humilitĂ© aussi ! Affaire Ă suivre…
Je trouve trĂšs intĂ©ressant ton mouvement de te laisser porter par des ‘invitations’.
Merci Ă toi de m’avoir permis d’approfondir ma pensĂ©e
Catherine
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Merci de ton partage Catherine… C’est tout Ă fait ça. D’ĂȘtre « moi » aujourd’hui quand je suis avec quelqu’un n’est pas confortable pour l’autre. Je me sens authentique et intĂšgre et ne peux plus faire autrement. Le choc que cela enclenche chez l’autre peut ĂȘtre douloureux. Je ne peux qu’espĂ©rer que il soit bĂ©nĂ©fique…
J’ai dĂ©jĂ connu ça dans le passĂ©e, mais plus sporadiquement. Comme si la vie m’utilisait pour des « causes perdues » et que le clash Ă©tait le dernier remĂšde possible…
Belle journĂ©e Ă toi…
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Hi hi… je souris par rapport aux ‘clash’, car il y a un autre « Michael » qui a pour job de trancher les branches mortes avec son Ă©pĂ©e pour laisser Ă©merger le Vivant, hi hi !…
Belle journée à toi aussi et bonne route
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Toucher profondément par la justesse que je ressens dans mes tripes
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