Modi’in, Israël 🇮🇱

J’aime accompagner ! Ça fait partie de qui je suis. Même en étant devant la porte de l’hôtel, j’accompagne. Je passe de bons moments avec plusieurs personnes avec qui je travaille, en parlant de la vie et des questions qu’elles se posent. J’adore ça et je sais que je suis fait pour accompagner. 

Vers 1992, après la formation de fasciathérapie et le retour d’une tentative de migration vers Israël, j’ai voulu reprendre l’accompagnement. Mais, je n’ai pas voulu le faire de manière traditionnelle. J’ai voulu un travail simple, comme homme de ménage par exemple, afin d’être avec les gens et dans un contexte qui facilite le partage.

C’est la raison pour laquelle je suis devenu cuisinier. J’avais postulé informellement aux Courmettes, un centre d’accueil extraordinaire à 850 mètres d’altitude, juste au-dessus de Tourrettes sur Loup dans les Alpes Maritimes. Il n’y avait pas de place libre pour un homme de ménage, mais le poste de cuisinier était libre, et à moi si je  le voulais. 

Un aperçu de Tel Aviv…

La place de Doorman, ou bientôt Majordomo, ou encore Maître d’hôtel, m’a fait penser à mon élan de l’époque. Je me trouve à un endroit où discrètement je côtoie tout le monde. Pas besoin de faire un effort, juste être moi-même suffira pour oeuvrer délicatement et sans intention particulière. De toute manière, je n’ai plus du tout l’énergie pour sauver qui que ce soit.

L’échange avec une Amie très chère et très proche m’a fait comprendre par l’effet miroir qu’il va falloir certainement que je me remette bientôt en selle et que je démarre une activité d’accompagnement. C’est encore un peu tôt et je pense que c’est pour l’instant un simple signe/miroir avant-coureur. Je pense que je dois attendre un peu et que j’ai d’abord besoin de savoir où je vais habiter. Ce n’est pas la peine de démarrer quelque chose si je pars quelques semaines après. 

Je pense commencer par des soirées qui seront un mélange entre des causeries, des soirées à thèmes, des groupes d’introspection et des groupes de paroles. Je vais laisser descendre tranquillement et voir ce qui va émerger de moi et ce que la Vie me présentera comme opportunité. Je ne suis pas pressé… je ne vais nulle part.

Je me suis bien amusé aujourd’hui. Certes, j’étais un peu fatigué puisque je me suis levé à 5 heures et quart déjà. Mais je sens que mon corps fait des progrès et j’en suis heureux. J’avais même tellement d’énergie, que j’ai discuté avec le chauffeur de bus et que j’ai dû ensuite appeler quelques amis pour diluer mon trop-plein. Il est seulement 19 heures, mais comme je me lève encore très tôt demain matin, je ne vais pas tarder à m’allonger.  

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Tout à fait… Ce soir elle parle pour moi… Frissons de partout… YEAH !!!
– La vie ne vaut pas un clou jusqu’au moment où tu peux dire : « Je suis qui je suis ! » –