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Michael à Netanya, Israël 🇮🇱
J’ai un rêve à réaliser… ou plutôt, j’ai le rêve que la Vie a pour moi à réaliser ! Il y a une grande différence pour moi entre les deux. Dans le premier cas, c’est mon ego qui oeuvre pour sa propre gloire et cela demande beaucoup d’effort… que je suis incapable de fournir à ce jour. Dans l’autre cas c’est toujours mon ego qui oeuvre, puisque c’est bien lui qui chemine à travers de son expérience illusoire terrestre… mais il le fait pour le bien du Grand Tout en écoutant l’Etre qui le guide à travers les signes multiples. Et, cela ne devait pas demander de l’effort. L’ego, que je suis aussi, n’a qu’à suivre les panneaux indicateurs que la Vie l’envoie de manière plus ou moins subtile.
Ce matin, j’ai réalisé qu’il y a une discrépance entre ce que je dis vouloir, pendant que je suis ici en Israël, et ma réalité intérieure. Avant-hier en visitant Facebook, j’ai vu une annonce qui m’intéressait. Ils demandaient quelqu’un pour aider à prendre soin des personnes âges. J’ai pensé que cela allait se passer dans une maison de soin pendant la journée et l’idée m’a tout de suite beaucoup plu… alors j’ai envoyé ma candidature par WhatsApp. Pas longtemps après, j’ai reçu une réponse et j’étais convoqué ce matin dans une entreprise qui se trouvait dans une rue à peine à 20 minutes à pied de l’appartement.
Tout allait comme sur des roulettes dès le départ ce matin et j’étais à l’endroit qu’il m’a été indiqué à l’heure d’ouverture du bureau, à 8 heures. Toutefois, je n’avais pas reçu confirmation quant à la justesse de l’adresse et une fois sur place, dans le méli-mélo de panneaux d’affichage en hébreu, je n’ai pas vu le nom de l’entreprise. Alors, je me suis mis à douter. En vérifiant sur le message reçu sur WhatsApp, j’ai aperçu que l’adresse était marqué sous forme de lien. En cliquant dessus, j’ai vu que c’était une rue avec le même nom, mais à 6 kilomètres vers l’est.
Alors, ne n’ai pas hésité et j’ai tout de suite pris le bus. J’avais le goût de l’aventure dans la bouche. Toutefois, une fois arrivé, 45 minutes plus tard, il n’y avaient que des maisons de plain-pied, alors que mon rendez-vous était au 5ème étage ! Là, ça sentais le roussi et je l’ai perçu comme un signe indicateur me disant de faire attention. Cela n’a pas loupé… en entrant dans le bus pour revenir sur mes pas, le conducteur m’a engueulé parce que je n’ai pas mis ma carte correctement dans le lecteur. En hébreu correct je l’ai demandé de se calmer et de ne pas se comporter comme un Israélien. Ça a marché… Mais, c’était quand-même un deuxième signe…
Le bureau de recrutement se trouvait bien à l’endroit où je me suis rendu 2 heures plus tôt. Une fois de retour, après cette promenade en bus, j’ai directement vu le grand panneau avec le nom de l’entreprise. Mais, cette fois-ci j’étais sur le qui-vive. En attendant mon tour, il y avait une jeune française qui se plaignait parce que les français pour lesquelles elle travaillait étaient insupportables. Elle est partie en pleurant… troisième signe !
Rapidement quelqu’un est venu s’occuper de moi. Toutefois, avant de faire d’abord un peu connaissance pour voir qui j’étais, ils sont venus tout de suite avec un contrat à signer. Je commençais à me sentir en danger. Pourtant, ils étaient vraiment gentils et avenants et ils étaient prêts à me faire travailler uniquement comme homme de compagne, sans besoin de laver les clients, faire du ménage, de la cuisine ou des courses. Ce n’était pas du tout ce que j’avais compris par l’annonce. Au lieu de me trouver dans un centre avec plein de monde, j’allais me trouver 3 fois par semaines pendant 4 heures avec le même vieux. Et cela pour 8€ de l’heure. Déjà l’idée m’a fatigué. Ils m’ont laissé seul quelques minutes, le temps de lire le contrat, en anglais heureusement. J’en ai profité pour tirer deux cartes. J’avais besoin de savoir où se trouvait ma peur et comment suivre l’Amour…
Quatrième signe…
Je n’ai eu que quelques secondes pour réfléchir et grâce aux deux cartes j’ai compris rapidement que mon envie de rechercher du travail venait de ma peur de manquer de moyens pour subvenir à mes besoins dans la durée… et qu’il fallait du courage pour rester focalisé sur mon objectif… c’est-à-dire, réaliser ce pour quoi je suis venu ici. Alors, j’ai suivi l’élan que m’ont inspiré les 4 signes et j’ai dit à mes interlocuteurs que je n’était pas sur que ce travail allait me correspondre et que j’avais besoin d’y réfléchir. Bien évidemment, c’était déjà tout réfléchi et en descendant l’ascenseur je me suis senti soulagé… même si je doutais, comme d’habitude.
En rentrant, j’ai traversé le marché, et en chemin j’ai été tenté de prendre un poulet grillé, dans le tout premier rôtisserie que je vois depuis mon arrivé en Israël. Je ne l’ai pas fait… mon esprit était ailleurs. Après ma dose de marche journalière d’environ 7 kilomètres, tout près de l’appartement, une jeune femme m’arrête. Elle était inquiète pour son chien qui venait de manger le bourgeon d’une petite fleur violette. Quand elle m’a dit que pourtant elle en mangeait elle-même quand elle était petite, j’étais pris de frissons… car le souvenir du geste et du goût montait chez moi à la surface.
Du coup, nous avons discuté pendant une bonne demi heure de manière très agréable. Je rencontre des gens ici… enfin ! Avant-hier j’ai discuté avec un homme sympa pendant ma promenade au bord de la mer et juste après avec 3 français dans la grande rue si animée. J’ai bien écouté la jeune femme, puisque je savais que j’allais trouvé confirmation… ou pas… de mon refus du travail proposé. Ce dont je me souviens le plus de notre échange, presque entièrement en hébreu d’ailleurs, était son besoin d’être en paix avec elle-même, et d’éviter des situations conflictuelles, même si pour cela elle devait rester seule. C’était pour moi la confirmation que mon acte était juste. Du coup, je suis allé me chercher une bonne dose d’ailes de poulet au supermarché qui sont en train de cuire dans de bonnes épices… histoire de me récompenser et m’aider à faire descendre la pression qui reste.
Je nous souhaite une délicieuse journée, ou soirée, de plus… ∞❤️∞
Mon rêve…
Je suis dans un vécu similaire en ce moment.
J’ai passé plusieurs entretiens assez « positifs » ces dernières semaines, et pourtant à chaque fois au fond de moi, l’idée d’être embauché a généré un malêtre profond et j’ai de fait indiqué aux recruteurs ne pas vouloir donner suite.
Alors j’essaie de percevoir ce que ce malêtre cherche à me dire.
Je discute (négocie ?) aussi intérieurement avec la vie en lui disant d’une certaine manière : je vais attendre une meilleure offre de ta part ! 🙂
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Je comprends… ☺️
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