Saint Pierre La Mer (11), France 🇫🇷
Je n’ai que très peu dormi cette nuit et j’en ai profité pour regarder la dernière trilogie de « La planète des singes » à partir de mon site de « streaming » préféré. Je connaissais déjà les deux autres versions, dont celle de 1968 avec Charlton Heston que j’ai même vu au cinéma quand il est sorti, il me semble, et celle avec Mark Wahlberg en 2001. Le principe et les noms sont les mêmes… pourtant les histoires ont évoluée avec le temps et sûrement avec l’inspiration des scénaristes. 🦍
Cette dernière série est incontestablement ma préférée. De bons acteurs, un jeu très réaliste, des émotions fortes et une profondeur dans l’histoire qui m’a donné matière pour mon article de ce jour. Déjà, je trouve qu’il y une certaine ressemblance avec l’histoire du film « Les dix commandement », avec Charlton Heston dans le rôle de Moïse. Dans les deux il s’agit de mon point de vue de l’exode d’un peuple cherchant un endroit adéquat pour s’installer. Rigolo de pouvoir comparer le peuple juif avec un tribu de primates. 😉
Surtout deux choses m’ont touché dans cette dernière trilogie. La première était, justement, cette impossibilité de pouvoir s’installer tranquillement quelque part et de pouvoir vivre paisiblement et en harmonie avec ceux qui nous entourent et qui sont différents. La peur de cette différence et celle de perdre un peu de ce que nous avons, semble pouvoir nous mettre dans un état de violence extrême. La seule solution semble être une guerre où seulement le gagnant trouvera la paix en éliminant ceux qui le menacent. ⚔
Je me reconnais bien dans ce miroir. D’ailleurs, j’estime que j’ai beaucoup avancé sur ce point, même si je vois qu’il me reste toujours en encore des « causes » à défendre. Avant j’avais surtout des possession, des principes et des responsabilités qui me mettaient dans le rôle du combattant. Aujourd’hui, malgré le dépouillement que j’ai vécu, le combattant est toujours là. Il a juste changé de territoire et d’uniforme et peut encore se manifester pour défendre avec autant d’ardeur une idée, une idéologie ou n’importe quelle autre croyance dont je ne me suis pas encore libéré. Ca crée automatiquement des tensions, conflits ou malentendus inutiles avec mon entourage. Pas d’attachement, pas de conflits… 🤼♂️
C’est une invitation que la Vie m’envoie à systématiquement mettre les choses à leur juste place. Dans ma réalité tout est illusion. Seulement l’illusion est réelle pour moi. Devenir cohérent avec ça, passe de mon point de vue par une libération de tout ce qui semble m’attacher à « ce qui n’existe donc pas ». Pour moi c’est d’une logique implacable. Attention à ne pas chercher à défendre cette idée non plus, d’ailleurs. Ca ne vaut pas la peine. Je pense réellement que nous sommes justement venus pour nous libérer de tout ça, afin de pouvoir savourer pleinement notre belle création holographique. 🌈
Ce qui m’a touché aussi dans mes films nocturnes était la simplicité noble de l’animal à côté de la complexité fourbe de l’être humain. Certes, c’est une généralité qui ne tient pas tout à fait debout. Ca dépend peut-être du regard du spectateur. De ma fenêtre c’est ce que j’ai vu, même si de chaque côté il y avait « un bon » et « un mauvais ». Les singes avaient à mon avis un code simple, direct et transparent avec une organisation utile et efficace que je trouvais plutôt pure et profonde. Je voyais les êtres humains tels que je les connaissais déjà, dans leur peur, prenant les armes tout de suite et en plein dans des jeux de pouvoir, de manipulation, d’intrigues et de malentendus menant forcément au conflit. 😅
Et là, je pense que cette facette de l’histoire serait une invitation à laisser plus de place à mon côté animal, mon naturel inné, dans toute sa simplicité et splendeur à la fois, muni de son instinct fiable. Sentir, respirer, partager, avoir confiance en la Vie et m’occuper de l’essentiel. Etre… être simple… être avec… être dedans… ici et maintenant… pleinement… au lieu de me préoccuper inutilement de ce que je vais faire, quel rôle je vais jouer, comment je vais obtenir quelque chose ou de ressasser mon passé et prévoir mon avenir. Le chimpanzé qui jouait le rôle principale s’appelait César, un nom bien choisi je trouve… l’empereur. 🕸
Bon, ceux qui ont l’habitude de me lire ont forcément compris depuis longtemps qu’il s’agit dans chacun de mes articles de la même chose. Vivre autant que j’en suis capable ce que je suis vraiment, tout en cherchant les indices me permettant de voir où je peux rectifier mon comportement, mon attitude ou mes habitudes… afin de créer la plus belle version possible de moi-même au fur et à mesure. 🦍
Là, je suis donc « en train d’être » sur une terrasse face à la mer avec un bon chocolat chaud. Je suis resté longtemps dans mon lit ce matin pour digérer les films, mais aussi parce qu’au réveil ma respiration était encore plus délicieuse. En hollandais on appelle ça « dormir un trou dans la journée ». Et en effet, je suis à peine réveillé et il est déjà presque 15 heures. Mmmm…⌚
Je vous souhaite une belle journée ensoleillée 🌞🌻
Bonjour Michael,
Merci pour tes textes qui de plus sont fluides . Ils dépeignent cette paix qui s’installe en toi. Ça doit être contagieux car peu à peu, mon écriture est de plus en plus fluide; C’est l’automne qui s’installe en moi avec ses couleurs enchanteresses, chaudes qui me procure une paix intérieure, un silence de mon mental si jouissif et m’autorise à profiter de la chaleur de mon feu intérieur qui illumine mes nuits et mes jours…
Belle journée à toi
Mary
J’aimeAimé par 1 personne
Belle journée à toi aussi…
J’aimeJ’aime