Mes pistes ~ My leads

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Netanya, Israël 🇮🇱 

Ma première piste est ici en Israël… Par contre, je pense que dans le jargon on dit que la piste est froide. Il ne se passe rien pour moi de manière spontanée. Ça veut pour moi dire que la Vie ne m’appelle pas, ne m’incite pas à rester. Il n’y pas de liens qui se tissent, d’activités qui m’intéressent, d’ouvertures professionnelles qui me donnent envie, ni des choses à faire qui m’attirent. Je constate que je n’ai aucune motivation pour sortir, pour aller me promener, pour rencontrer des gens, ni pour faire des activités et m’occuper. Il est clair que j’attends simplement que mon sevrage final se fasse, que je sois prêt à m’arracher du rêve impossible du petit garçon que j’était… puis que le moment de partir arrive.

La piste est froide, mais en tant que pionnier-pisteur-explorateur-rapporteur chevronné, je sais que les choses peuvent changer en très peu de temps. La piste est peut-être simplement ENCORE froide. Peut-être que je ne suis pas encore assez prêt à démarrer quelque chose ici… mais que cela changera dans les semaines qui viennent. Le pisteur en moi reste alerte. Il sait qu’une piste est rarement linéaire, surtout si c’est la Vie même qui a décidé de l’itinéraire. Alors, tout en vivant ma routine journalière rudimentaire, mes antennes sont entièrement déployées et le volume d’écoute est réglé sur maximum. 

Ma deuxième piste est la France métropolitaine… Tous les gens que j’accompagne en ce moment, en majorité des femmes, sont français. Seulement une personne parmi eux habite en Israël. Au rendez-vous Zoom, pour relancer la Coupe de Feu pour femmes, le jeudi dernier, nous étions une dizaine. Quelque chose se trame en France pour moi. C’est un projet fort, auquel je tiens beaucoup et qui est directement lié à mon rêve… mais, pour l’instant, je le porte seul. Mes Amies, mes potentielles futures co-créatrices, sont encore en mode observation et si je ne propose rien, il est possible que la sauce retombe aussitôt.

La première étape consiste à accompagner autant de femmes que possible vers ce chemin bien spécifique, qui leur permettra par la suite de trouver leur souveraineté originelle. Pour cela, pour l’instant, il y a seulement des accompagnement individuelles et les rendez-vous par Zoom pour avancer de manière théorique vers ça. Ensuite, ce qui pourra éventuellement suivre dépend pour moi entièrement de l’initiative des ceux que j’accompagne. Une co-création est par définition une histoire collective… et seul je ne peux pas porter un rêve commun de cette dimension. J’attends patiemment pour voir ce qui va émerger parmi ceux qui sont déjà là… et comment cela peut donner vie à des activités communes comme des ateliers, des stages, des retraites etc…

Ma troisième piste est française, mais dans les Dom-Tom… la Martinique pour être exact. Là, il y une date approximative… le 3 août… puis, une Amie qui propose un projet commun… avec des explorations, de l’accompagnement individuel et pour couples, des cercles pour femmes et hommes, des causeries, des ateliers, des stages, des retraites… « The sky is the limit », comme on le dit si bien en anglais. Nous avons commencé le processus de co-création de manière consciente et nous en parlons déjà ensemble avec régularité. Comme le verbe a tendance de se faire chair, nous pouvons appeler cela donc une co-création en mouvement.

Ce qui me plait est que la piste de Martinique n’exclue pas celle de la France. Elle n’exclue aucune autre piste d’ailleurs. C’est peut-être la continuation du même rêve qui éclot enfin de plusieurs manières à plusieurs endroits… avec des gens différents. Quoi qu’il en soit, c’est la piste la plus chaude en ce moment. C’est celle qui est le plus concret et le plus précis… Mais surtout, c’est celle où il a une synergie et une motivation communes. L’élan ne vient pas seulement de moi, il est partagé… 

Je suis attentif, très attentif donc. J’ai tout mon temps. Je n’ai pas besoin de me précipiter. Il n’y a pas de date déterminée où je dois quitter l’appartement. Il n’est même pas encore mis en vente. Je suis conscient que les choses peuvent changer ou évoluer de manière rapide et inattendue. Alors, comme un chasseur français, je reste dans mon trou et j’observe… je garde mes rythmes… je maintiens ma vie simple… et je ne prends pas encore de billets. Rien n’a encore été établie de manière fixe. Il n’y a pas encore d’engagement avec des dates exact. Aucune itinéraire est définie de manière précise. Pour en définir une il faut un lieu de départ et un lieu d’arrivé… Pour l’instant il manque systématiquement un des deux.

Et c’est parfait. Sans bouger, ma vie va déjà tellement vite. Souvent mon physique part en premier hâtivement vers un nouveau lieu… suivi de loin par ma partie psy déboussolée. Les deux se font rattraper parfois beaucoup plus tard par mon essence, qui Elle, prend tout son temps. Cette fois-ci, je vais essayer de garder la vitesse lente de mon âme, avec sa délicatesse, sa réceptivité et son discernement. Bon, ça suffit pour aujourd’hui. Je retourne à mon feuilleton du moment… Encore une histoire de prison. Des femmes cette fois-ci. Elles viennent de s’en évader. Je découvre avec plaisir la qualité des acteurs espagnols…

Certainement à demain… belle journée à tous… ∞❤️∞ 

 


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