Istanbul aĂ©roport, Turquie đčđ·Â
Ăa me plait de pouvoir poster au moins un article de chaque ville oĂč je me pose au moins quelques heures. Ăa inonde peut-ĂȘtre votre boĂźte aux lettres, mais c’est un peu le principe de mon blog. Non pas pour faire de la pub mais plutĂŽt pour raconter une histoire qui Ă©volue sans peut-ĂȘtre vraiment finir un jour. Un peu aussi comme un « soap » ou « reality show » que nous voyons Ă la tĂ©lĂ© mais cette fois-ci avec une tendance plutĂŽt thĂ©rapeutique et spirituelle. đșÂ
J’ai passĂ© la plus grande partie de la journĂ©e dans un lounge. Quelque part en chemin je commençais Ă avoir un peu mal Ă la gorge, puis lĂ , je mouche et je tousse un peu aussi. Ăa facilite le silence verbal, pour mieux entendre, ĂȘtre plus rĂ©ceptif. Je pense que les derniĂšres prises de conscience m’ont « dĂ©bouchĂ© un coin » mais qu’il y a sĂ»rement aussi « confusion mentale » et que j’aurais besoin d’un peu de temps pour mettre de l’ordre dans ce bordel. âïžÂ
L’ensemble devient plus clair et plus visible, maintenant que j’ai le puzzle (presque) complet. Je vois mieux encore la mise en scĂšne, le scĂ©nario, le schĂ©ma qui se reproduit et les styles de nĂ©gociations Ă l’intĂ©rieur de moi entre mes deux rigolos dedans. Je commence dĂ©jĂ tout doucement Ă mettre autre chose en place. Je ne fais pas exprĂšs, je ne cherche rien mais je dirais que d’une maniĂšre plutĂŽt spontanĂ©e il y a un dialogue interne entre mes deux « sous-personnalitĂ©s » qui s’amorce. đšââ€ïžâđš
Ăa commence, ce n’est pas encore abouti du tout. J’ai encore besoin de temps pour mieux pouvoir identifier le pĂšre et le fils dans les attitudes et comportements divers, en faisant des parallĂšles avec mon passĂ© rĂ©el. Puis ensuite je saurais quel positionnement sera juste. C’est Ă mon avis celui qui rĂ©parera quelque chose chez les deux en mĂȘme temps. đ
Et lĂ , du coup je n’arrive plus Ă Ă©crire d’un trait, car c’est confus. Il y avait avec le temps plusieurs scĂ©narios autour de la nourriture… Des scĂ©narios complices, mais aussi des scĂ©narios contraires… C’est ça qui fait que je tombe dans le panneau Ă chaque fois. Un peu comme un enquĂȘte « pipĂ© », quoi que je fasse, la rĂ©ponse au final est toujours la mĂȘme. Tout ce que j’ai pu trouver pour l’instant c’est de faire dialoguer l’un avec l’autre en lui disant quelque chose comme : « On ne va quand-mĂȘme pas continuer Ă se laisser couilloner par le mĂȘme truc Ă chaque fois ? Au fond, nous voulons la mĂȘme chose ? Alors, quel est notre choix commun ? » DĂ©jĂ pas mal, je trouve… đŹ
AprĂšs le lounge, pour le temps qui me restait, je suis allĂ© m’installer sur des bancs qui longent le mur dans le grand hall, prĂšs du bureau de transfert. Ce n’est qu’un tout petit aĂ©roport et en traĂźnant je fais le tour en dix minutes. Parfois j’observais les gens et remarquais qu’il y en a pas mal en habilles traditionnelles. Les hommes en blanc avec le sheesh sur la tĂȘte (je pense que ça s’appelle ainsi) et leurs femmes en noir, dans leur burka (je pense que ça s’appelle ainsi aussi) oĂč l’on ne voit que les yeux. De trĂšs beaux yeux parfois ! đÂ
Et lĂ , une maman qui passe avec son petit garçon d’Ă peine 2 ans qui lui gambade derriĂšre. Quand nos regards se sont croisĂ©s, tout en avançant il m’a fixĂ© avec ses beaux yeux noirs pendant plusieurs mĂštres, puis il s’est arrĂȘtĂ© pour me faire « au revoir » avec sa main. Et ça Ă quatre reprises sans lĂącher le contact des yeux. Au milieu il s’est mĂȘme fait gronder par sa mĂšre qui n’avait rien vu. Ăa ne lui a pas empĂȘchĂ© de recommencĂ© jusqu’Ă « perte de vue ». Un moment de pure magie… Je garde. đ€
Bon, j’ai fini par avoir mes cartes d’embarquement et un nouveau « tag » pour mon sac. Mais… quand j’ai soudainement entendu appeler mon nom dans la salle d’embarquement, c’Ă©tait un employĂ© de Turkish Airlines pour me dire que mon sac est sĂ»rement restĂ© en Inde. J’accueille, je souris, je rends grĂące et je m’abandonne… J’ai du sentir, j’avais pris mon sac en photo ET l’ancien tag qui est toujours dessus. FatiguĂ© mais pas dupe quand-mĂȘme. đ
J’ai pris l’avion vers Istanbul Ă 01h40, puis un autre m’attend Ă 08h45 vers Marseille. Je suis Ă©puisĂ©… j’ai l’impression de ne jamais avoir Ă©tĂ© aussi fatiguĂ©. J’ai eu la place pour m’allonger dans le dernier vol et j’ai dormi tout le long. J’ai sous-estimĂ© le trajet… et peut-ĂȘtre je ne parle pas de l’avion, hein ? đŽÂ
Me voilĂ avec Wifi, devant une thĂ© Ă la pomme, typique pour ici. Magnifique journĂ©e Ă tous đ€â€ïžđđđđ
Peut-ĂȘtre bientĂŽt ? đÂ
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Je rentre de quelques jours de vacances et je te retrouve avec plaisir…
Donc te voici rentrĂ© en France…
Je me suis rĂ©galĂ©e de lire « ton aventure » en Inde.
vite, la suite….
Je t’embrasse, MickaĂ«l
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Mmmm… merci Colette. Dans la navette vers le train pour Bandol… đ
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Je me rĂ©gale aussi de suivre ton aventure et c’est toujours avec plaisir que je dĂ©couvre ton article le matinđbon retour en Franceđ» bisous
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Merci Nadine… je me sens en effet « de retour »… avec une chaleur gĂ©rable… đ
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Bonne intégration de tout ce que tu as vécu, mon frÚre.
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Merci Eric… hĂąte de m’allonger đ
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Tu as laissĂ© ton fardeau en Inde ? đ
Le petit enfant extĂ©rieur a vu l’enfant intĂ©rieur. C’est Ă lui qu’il faisait signe.
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J’espĂšre… s’il ne revient pas je reste plus lĂ©ger encore. Mais je tiens Ă mes affaires… mmmm
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