Pourville-sur-mer (76), France 🇫🇷
J’ai beaucoup roulé. Je savoure, surtout avec la boite de vitesse qui marche comme neuve. Il est presque quatre heures et je suis parti à huit. Sept heures de route pour 220 kilomètres amène ma vitesse moyenne juste au-dessus de 30 kilomètres par heure. Dans le calcul je ne compte même pas l’arrêt au MacDonald où j’ai chargé mon ordi. En l’absence de faim, j’ai bu un coca zéro, juste pour justifier ma place dans la salle. 🥤
Quand j’ai traversé la Belgique il y a quelques jours, il m’est arrivé un truc que j’ai oublié de vous raconter. C’était digne d’une histoire Belge… même si ce n’était pas vraiment drôle. En passant par le front de mer, entre les immeubles et la promenade d’une petite ville, j’arrive à un carrefour avec deux sorties en sens interdit et une voie interdite à cause de travaux. Je voulais revenir sur mes pas… alors que je perçois que la voie sur laquelle j’étais était en sens unique, donc maintenant interdite aussi. Si j’avais obéi à la loi, je serais encore au milieu du carrefour. ☺️
Je commence à comprendre comment trouver un bon spot :
- Ne pas coûte que coûte vouloir me poser à un endroit que j’ai prévu d’avance…
- Déterminer grossièrement ma destination…
- Ajouter au fur et à mesure des étapes forçant Waze à me guider par la route de mon choix…
- Eviter les grandes villes ou des lieux trop fréquentés…
- Quitter les grandes routes, favoriser les départementales…
- Commencer à chercher quelques kilomètres avant d’arriver à destination…
- Chercher proche d’espaces verts, ou bout des chemins, en bordure de village…
- Utiliser ma patience et mon pif !
Okay, là j’ai décidé de rester en bord de mer. Il y a du monde, de l’air et j’ai la sensation agréable d’immensité devant moi. Je ne me sens pas encore prêt à l’étape suivante, c’est-à-dire les lacs et les rivières, plus à l’intérieur du pays. J’ai la sensation que je m’isole, de me cacher et de me mettre à l’écart de la vie. 🙈
Une partie de moi a envie d’être vu, même par des passants qui ne me connaissent pas. Hier j’ai discuté longuement dans l’après-midi, alors qu’il faisait un froid de canard, avec un monsieur qui passait à vélo. C’était très agréable et il m’a accompagné dans la première mise en route de mon chauffage à la paraffine. J’ai adoré ce moment de partage spontané. Ça a toujours été mon point fort dans le passé, depuis que j’ai quitté l’armée. Je savais facilement créer un contact avec des inconnus ; au cinéma, au supermarché, dans des restaurants, des toilettes publiques… partout. 😉
J’ai 3 invitations pour les fêtes, une chez mes amis à Amsterdam, une pour garder la maison et mes amis animaux de Nathalie et la troisième vers Toulouse, aussi pour garder une maison, mais de quelqu’un que je ne connais pas (encore). Les trois me tentent… Chez l’un c’est la fête, chez l’autre c’est familier et la troisième est dans le sud, plus au chaud. 🎉
En même temps, de monter vers le froid en roulotte ne me tente pas. Je viens à peine de voir doucement le thermomètre qui monte. Avec les deux autres je me trouverai inexorablement seul pendant les fêtes, même si je peux inviter quelqu’un chez Nathalie. Elle est cool ! Alors, quoi décider ? Pourquoi autant d’invitations pour la même période ??? Que se passe-t-il ??? 😅
En échangeant par téléphone avec quelqu’un que j’ai accompagné j’ai compris le sens. Mieux encore, je l’ai reconnu ! Je me suis entendu lui dire ce que j’avais besoin d’entendre. Certes, si je pouvais je passerais les fêtes en “charmante compagnie”, bien au chaud et dans une situation de cocon. Ce n’est pas encore complètement exclu, ça dépend de la personne à qui je pense. 🔥
Mais, si je me trouve en ma propre compagnie, charmant quand-même, je sens au fond de moi que je peux me détacher un peu plus encore des mondanités commerciales qui marquent la fin de l’année. En y pensant, ça pince un peu au fond de moi, j’avoue. Alors, j’attends, je ne prévois rien et j’applique autant que possible ce que j’ai re-entendu aujourd’hui. 💓
Voici en vrac ce dont je me souviens : Sors du triangle infernale de victime, bourreau et sauveteur… Si tu veux avancer vraiment, quitte les comportements résiduels liés à tes blessures… Cesse de chercher définitivement la confrontation. Accueille ce qui est en silence. Valide les autres quand tu le peux. Ne choisis plus en fonction du besoin des autres, mais à partir de ton envie à toi. N’aide plus. Tu n’as pas besoin de savoir, ni de décider pour les autres. Sois juste la meilleure version de toi-m’aime dont tu es capable. Et, souviens toi des mots magiques quand quelqu’un te demande ton avis ou te met un peu la pression : Je ne sais pas !… Majorés éventuellement avec : J’ai besoin d’un peu de temps pour réfléchir, pour laisser descendre. Je reviendrai vers toi quand j’y verrai plus clair… 😍
Bon, j’ai trouvé un endroit super pour me poser. Juste à côté de Dieppe. Si tout se passe comme je l’espère je ne repartirai que dimanche, direction Cancale… ☺️
Douce soirée à tous… ❤️💛💚💙💜🖤
Jolies photos, ça donne envie d’y être.
Je vais m’installer prochainement près de Mérignac.
Après une année à arpenter les bois en Corrèze, retour à l’océan.
Les côtes normandes me tentent bien aussi; prochaine étape peut-être.
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👍
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Phrase magique : je ne sais pas
oh j’adhère totalement merci de ce conseil pour ne pas s’engager trop vite ces quatres mots sont juste pour moi Bon week end à toi namasté
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☺️
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Merci Michael pour ce moment inspirant passé en ta compagnie 😊 Bonne route et à une prochaine fois !
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J’en étais ravi… et à la prochaine fois ! ☺️
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Bonjour Michael, toujours beaucoup de choses à apprendre et à méditer pour moi dans tes écrits!
Ce que tu partages ici me touche beaucoup…
Un grand Merci pour ta constance à garder le cap, et nous le faire partager ! 🙂
Flo
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Avec plaisir Mariflore… merci à toi ☺️
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