Modi’in, IsraĂ«l đźđ±
LĂ , oĂč va mon attention, va l’Ă©nergie. Ce que j’entretiens en pensĂ©e, parole ou acte se manifestera et se rĂ©pĂ©tera incontournablement jusqu’au jour oĂč je comprends le message et oĂč je mets mon attention ailleurs. Tout, absolument tout ce qui vient vers moi est quelque chose que j’ai d’abord moi-mĂȘme envoyĂ© dans l’Uni-vers. C’est le principe mĂȘme de l’existence, puisqu’il n’y a dans l’absolu qu’une seule entitĂ©… et toute expression s’adresse Ă soi-mĂȘme.
Il ne s’agit pas de nier ce qui arrive. Surtout pas ! Bien Ă©videmment qu’il s’agisse de se concentrer sur ce qui est le beau ici sur notre terre-mĂšre-magique. Mais, en mĂȘme temps, il est important de dĂ©coder ce qui m’arrive et d’utiliser ainsi mon miroir pour sortir de mes blessures, mes conditionnements… et de mes pensĂ©es, attitudes et comportements pathologiques.
Je bois presque tous les jours du mitz rimoniem, jus de pomme grenade ! Miam…
Ce n’est pas toujours simple. Regardez simplement ce qui se passe aujourd’hui. La commĂ©moration de l’holocauste. Je sais ce que c’est. Ma mĂšre a Ă©tĂ© 2 ans et demi Ă Bergen-Belsen, mon PĂšre Ă Westerbork, ma grand-mĂšre dans les mines de sel en NorwĂšge. Tout le patrimoine a disparu et peu de personnes de la famille ont survĂ©cu. J’ai fait 30 ans de thĂ©rapie et de cheminement spirituel pour me libĂ©rer de l’empreinte avec laquelle j’ai marchĂ© en tant que juif sur cette terre.
Pourtant, lĂ oĂč va l’attention va l’Ă©nergie. C’est la loi de la crĂ©ation, c’est une loi de l’Univers. Oui, je respecte les survivants… oui, je reconnais ce qui s’est passĂ©… oui, j’honore le Vivant mĂȘme pour ce qu’il s’est infligĂ© Ă cette Ă©poque. Mais, en mĂȘme temps, de ma fenĂȘtre, si je veux un jour ĂȘtre libre, heureux et en harmonie avec le reste du monde, il faut que ça cesse. Il faut absolument que je mette toute mon attention sur l’instant prĂ©sent et sur la beautĂ© de chacun de mes frĂšres et soeurs ici-bas.Â
TrouvĂ© sur Facebook… Mdr !
Il est Ă©vident pour moi que c’est un choix entre la VIE ou la MORT… et moi, j’ai choisi ! Je m’occupe Ă ĂȘtre la plus belle version de moi-mĂȘme devant la porte de cet hĂŽtel immense. Pourtant, la paye est basse, il y a des gens qui me prennent vraiment de haut, il fait trĂšs froid et mes jambes me jouent des tours. Si je voulais, j’aurais de quoi me plaindre…Â
Mais, je ne travaille par pour l’argent, je travaille pour moi et pour la vie. Puis, mĂȘme des gens tristes, inconscients, en colĂšre ou qui se pensent au-dessus des autres ont droit Ă un sourire chaleureux. Le froid me ravive et m’aide Ă me prĂ©parer pour les jours chauds. Mes jambes, elles, me montrent que je lutte, que je me mets en route et que le guerrier pacifique en moi est bel et bien lĂ . Puis, j’ai choisi d’accueillir la proposition de la Vie, j’ai donc choisi d’ĂȘtre Ă cet endroit. Â
Ăa fait dĂ©jĂ 100 jours que je travaille quotidiennement mon hĂ©breu sur Duolingo…
Et je ne veux mĂȘme pas que ça change. Je m’amuse avec tout le monde. Certains ont peut-ĂȘtre un peu de mal avec ça, mais il n’est pas question que j’Ă©change ma vie-vencia pour de la mort-ositĂ©. Je suis tellement libre, que je n’ai vraiment pas mieux Ă faire que de sourire aux gens, de leur tenir la porte et de leur souhaiter une belle journĂ©e. Et si au passage je peux lancer une drĂŽlerie ou que je peux discuter un peu plus en profondeur avec quelqu’un, je ne me gĂȘne surtout pas.Â
Et comme la petite carte ci-dessous le montre, ça semble ĂȘtre apprĂ©ciĂ©. Je ne suis que depuis trĂšs peu de temps Ă mon poste et quelqu’un Ă rapportĂ© ma maniĂšre de faire de maniĂšre formelle Ă la direction. Tout Ă l’heure, j’ai reçu ce tĂ©moignage, accompagnĂ© d’un petit cadeau. Ăa m’a touchĂ© et j’en Ă©tais aussi fier qu’un petit garçon qui reçoit son premier bulletin Ă l’Ă©cole primaire.Â
« J’ai reçu de beaux commentaires concernant ton interaction avec notre invitĂ© X…
Beau travail, connecter avec la personne. »
Et c’est vrai, il y a rĂ©guliĂšrement des gens avec qui je connecte de maniĂšre plus ou moins intense. Ce n’est pas toujours simple car je perçois que certains visiteurs sont, Ă juste titre, saturĂ©s des « chasseurs de pourboires », alors ils entrent et sortent vite. Le jeu consiste Ă montrer que je ne demande rien pour ce que je fais et de trouver quelque chose qui provoque un moment d’arrĂȘt chez un client de l’hĂŽtel.
Parfois, je perçois un accent et je m’adresse directement Ă la personne dans sa langue. Parfois, je fais de l’humour ou je fais l’opposĂ© de ce qu’elle attend de moi. Parfois, je me comporte tout de suite de maniĂšre trĂšs familiĂšre ou au contraire trĂšs formelle. Je propose un parapluie quand il pleut, je fais un compliment par-ci, offre un souhait par-lĂ , calme le stress ou une apprĂ©hension par ailleurs. J’aime souhaiter la bienvenue et ĂȘtre lĂ au moment du dĂ©part. Et, rapidement certaines personnes deviennent joviales et m’appellent par mon prĂ©nom. Ăa me plait !
âđâ
Une des chansons de mon enfance… Souvenirs, souvenirs… Mmmmmm… â€ïžÂ
Oui ton job c’est donc l’accueil
Tu sembles le faire a merveilles sans faire de differences.
Tu represente le coeur, l’Ăąme, l’esprit et la voix de l’hotel
Un bon hotel se doit d’avoir une personne charismatique sachant transmettre les intentions et objectifs de la direction !
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Câest joliment dit… Oui, câest ainsi que je le vis… âșïž
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Journal d’un alchimiste E. T. errant đ
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Tout Ă fait… âșïž
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