Comme un bébé ~ Like a baby

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Netanya, Israël 🇮🇱 

Heureusement que j’écris. Le simple fait de m’assoir pour écrire m’ouvre des portes. Ça m’oblige à chercher de la matière et me stimule faire des liens. Ça m’oblige à élargir mon champ de perception car, sachant que je vais écrire, je suis plus attentif encore au petits détails. Au fur et à mesure que j’avance en écrivant, je comprends l’importance de tenir un journal. Le mien n’est pas juste une compilation des faits. Non, c’est une vraie structure permettant à ma créativité d’émerger et ainsi progresser avec plus de clarté. En plus, en partageant mes pensées intimes avec vous je crée une transparence sans précédent.

Sur le chemin vers l’AMOUR, il est essentiel pour moi d’être un livre ouvert et de n’avoir plus rien à cacher. Et, j’ai fait des progrès avec les années. Même si je garde encore un tout petit peu de ma vie intime pour moi seul ou pour des partages en face à face, je ne peux pas simuler être une autre personnage après plus de 1200 articles et 240 vidéos. Mais, faudrait-il encore que vous arriviez à voir l’endroit intérieur d’où je vous écrit et à comprendre mon intention et à capter ma sincérité, mon authenticité et intégrité… puis à saisir le sens de mes mots, à lire entre les lignes.

Bon, malgré le fait qu’extérieurement je ne semble pas bouger, les choses avancent dans un sens libérateur. Ceci me dit que mon immobilité apparente est probablement juste. Je suis donc caché du monde, dans ma chambre, dans un appartement, quelque part à Netanya en Israël. Je laisse le processus de transformation se terminer, comme un papillon dans sa chrysalide. Je ne sais pas combien de temps il me faut encore pour que la culpabilité, la honte et les regrets s’évaporent. Compte tenu de mes engagements à l’étranger, je dirais entre 4 et 8 semaines… ce qui est vraiment pas très long à mon avis.

En observant le miroir, les signes et les évidences, il est clair que je ne me sens pas encore en sécurité et que je n’exprime pas du tout ma puissance pour l’instant. J’ai bien compris aussi qu’il est possible que je n’y arriverai pas dans le temps qui me reste et qu’un cancer de la prostate m’emporte avant que j’aie le courage d’aller de l’avant et de pondre mon oeuf et de réaliser mes rêves : enseigner tout ce que j’ai découvert depuis tant d’années… explorer avec ma partenaire les voies à deux vers le UN… et l’expression de l’Unité avec La Grande Famille…

Je sens bien qu’il y a une sorte de course avec le temps et que je suis sur la corde raide. Même si tout ce qui se passe en ce moment est parfaitement dans le temps et que la cadence est okay, je sens qu’il ne faut surtout pas que je ralentisse, que je freine ou que je résiste à ce qui est en train de venir. Ça s’ouvre, c’est clair… ça se voit ! Et j’avoue que j’ai hâte… car, même si je le vis très sereinement, je ne me suis jamais senti aussi seul de ma vie. Depuis que je suis arrivé en Israël, en décembre 2019, je n’ai pas encore dormi avec quelqu’un, ni partagé une étreinte, ni même eu une complicité avec un peu de profondeur…

Récemment, en faisant le lien entre les choses, j’ai aperçu quelque chose de marrant. Quand je compense l’absence d’AMOUR en moi, l’absence de connexion intérieur, je mange comme un enfant. Je prends uniquement ce que j’aime, sans réfléchir et je le mange rapide comme un goulu, juste pour avoir du bon goût et pour me sentir plein. J’ai le ventre tout rond et je me suis récemment rasé le crâne. Je ressemble parfois à un gros bébé de 64 ans. Je prends en ce moment souvent deux bains par jour et je trempe à chaque fois pendant une bonne heure. La chaleur me fait du bien au ventre et j’ai clairement reproduit la situation intra-utérine. Je dors beaucoup et à part regarder des films je ne fais rien…

Il est évident qu’en attendant que je sois prêt,  je cherche la sécurité que j’avais dans le ventre de ma mère. En plus, dans ma retraite d’ermite où la température est parfaite et que le calme règne, je vis dans la chambre d’une femme qui est une spécialiste de l’allaitement… Un joli clin d’oeil qui confirme ce que je suis en train de vivre. Rigolo, non ? Et c’est peut-être vrai aussi, qu’en sortant de cette chambre, ce cocon, ce ventre, je ne volerai pas tout de suite. Après une naissance il faut d’abord beaucoup de repos à un bébé. Ensuite, à son rythme, et c’est important, un enfant apprend tout seul consécutivement à ramper, à s’assoir, à marcher à quatre pattes et à se met debout pour marcher. C’est seulement par la suite qu’il peut courir, faire du vélo, conduire une moto ou une voiture et s’envoler vers son futur…

Et pour moi il est évident que l’ordre, la vitesse et le rythme naturels soient respectés. J’ai souvent remarqué, dans mon métier d’accompagnant, que les enfants nés d’une césarienne, ou ceux qu’on est allé chercher avec des forceps, n’ont pas le même facilité de se propulser vers l’avant que les autres. Les enfants a qui on n’a pas laissé tout son temps de passer chaque stade naturelle avant de se mettre debout par lui-même, ont plus tard dans leur vie plus de difficulté pour avancer que les autres. Je dois donc respecter mes rythmes et chaque phase par laquelle la Vie me fait traverser. Il est important de garder le discernement et de rester sur ce fil du rasoir… et de ne pas me laisser emporter par la passion de mon ego… ni de freiner par peur de vivre ma destiné…

Je nous souhaite une délicieuse journée de plus… ∞❤️∞ 

J’avais 3 semaines… 😉 


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