Ville dâAvray (92), France đ«đ·
Une partie de moi voudrait aller vite. Commencer et ne pas s’arrĂȘter jusqu’Ă la fin des travaux. Avant c’est comme ça que je fonctionnais. Ma mĂšre me disait toujours : « Ce que tu as dans la tĂȘte, tu ne l’as pas dans le cul ! » C’Ă©tait comme une obsession… Quand je voulais quelque chose, je ne lĂąchais pas mon objectif tant qu’il n’Ă©tait pas atteint. đ
Aujourd’hui ce n’est plus possible. Mon enfant intĂ©rieur a pris le dessus sur mon enfant blessĂ©. Je suis devenu incapable de me forcer et de me faire du mal par la mĂȘme occasion. J’ose croire que mes blessures ne sont plus assez actives pour me motiver Ă apparaitre autrement que sous mon vrai jour. đ
Lentement donc… et je vois que c’est utile. Ăa me donne le temps d’Ă©viter des erreurs, de m’adapter au fur et Ă mesure et mĂȘme de changer de cap complĂštement. Alors, hier matin je suis retournĂ© Ă Castorama. Quelque part en chemin, au bord de la route, je me suis attaquĂ© Ă la rouille avec mon petit bloc de papier de verre. Ce n’Ă©tait pas mal, mais ça ne suffisait pas tout Ă fait. đš
J’ai pensĂ© que j’allais revenir avec le camion plein. Finalement j’ai achetĂ© juste ce qu’il me fallait pour pouvoir poser la premiĂšre couche d’isolation aujourd’hui : le liĂšge ! Comme il n’y avait plus de liĂšge adhĂ©sif, j’ai pris de la colle aussi… puis des spatules, des marqueurs, un cutter, quelque chose pour couper droit et une petite brosse dure pour mieux enlever la rouille de la marche que vous voyez sur la photo. Ăa commence Ă devenir sĂ©rieux ! đÂ
Je suis rentrĂ© vers 11 heures et il commençait dĂ©jĂ Ă faire bien chaud. Je ne savais pas combien de temps j’allais tenir. J’ai d’abord frottĂ© la marche avec la brosse… puis j’ai mis la couche d’antirouille sur le plancher de ma chambre. Comme il fallait que ça sĂšche longtemps, j’ai arrĂȘtĂ© lĂ . âșïž
En mĂȘme temps que j’amĂ©nage ma chambre, je retourne aussi au Prana et diminue chaque jour progressivement mon alimentation. Pour ne plus ĂȘtre tentĂ© les semaines qui viennent, les jours prĂ©cĂ©dents j’ai d’abord mangĂ© les gĂąteaux chocolatĂ©s, puis le chocolat qui trainait dans l’appartement. đ°
Hier j’ai consommĂ© de l’eau, puis une bouteille de Coca ZĂ©ro et 2 carrĂ©s de chocolat noir. Aujourd’hui, je lĂąche aussi le chocolat et reste sur de l’eau avec juste un peu de jus de fruits ou Coca ZĂ©ro pour le soir. De retourner au Prana est pour moi une condition non-nĂ©gociable pour partir avec ma roulotte. đ«
Bien Ă©videmment, le temps Ă venir la Vie peut en dĂ©cider autrement… et je m’inclinerai si c’est ainsi. Rappelez-vous l’adage : « Si tu veux faire rire dieu, fais des projets ! » Mais… l’intention derriĂšre l’Ă©tape Ă venir est de m’approcher encore plus de moi-mĂȘme afin d’ĂȘtre l’homme que je vois dans mon rĂȘve. Pas question de me distraire. « Paniem al paniem », un face Ă face avec le divin. Je trouverai bien des endroits inspirants en-dedans comme au-dehors pour me nourrir directement Ă la source. đ„
Aujourd’hui est donc dĂ©diĂ© Ă la pose de liĂšge… Je ne sais pas si j’aurai autant de temps pour des films que les jours prĂ©cĂ©dents. Quoi qu’il en soit, je commence Ă voir de plus en plus clair sur comment m’y prendre pour la suite. Ma chambre va devenir une vraie cage de Faraday sonore et thermique avec autant de couches d’isolation. đÂ
đđ»đ Je vous souhaite une dĂ©licieuse journĂ©e d’Ă©tĂ©… đđ»đÂ
Félicitations ! Tu avances bien je trouve dans ta rénovation.
J’ai rĂ©cupĂ©rĂ© mon fourgon vendredi matin; je l’adore !
Pas besoin de rĂ©novation puisqu’il est neuf mais tout est Ă faire cĂŽtĂ© amĂ©nagement Ă l’arriĂšre qui est totalement vide, mis Ă part un plancher anti dĂ©rapant.
Je ne veux pas me presser.
Je laisse venir l’inspiration pour faire quelque chose qui me ressemble vraiment.
J’ai remarquĂ© les regards d’autres personnes ayant un fourgon đ
J’ai l’impression d’ĂȘtre entrĂ© dans la famille des « fourgonneux » đ
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âșïž
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