Amritapuri, Inde đźđł
Je ne fais que dormir⊠parfois complĂštement, parfois Ă moitiĂ©. Parfois je regarde un film, aussi. Je me sens fatiguĂ© et jâai lâimpression dâavoir posĂ© des Ă©normes valises en arrivant. Je pense quâun processus a commencĂ©. Je ne sais pas lequel, mĂȘme si jâai un petit idĂ©e. Quoi quâil en soit, je lâaccompagne par un processus Pranique entier. En tout cas, câest mon intention dâaujourdâhui. Pour lâinstant câest la troisiĂšme journĂ©e sans manger ni boire. đ§
Câest trĂšs facile, je nâai pas faim, ni soif et il nây a pas des tentations. Il y a juste la chaleur et la fatigue qui, combinĂ© avec la dĂ©toxication et le sevrage du processus Pranique, me mettent dans un Ă©tat mĂ©lancolique. Je mâaccueille lĂ -dedans. La sobriĂ©tĂ© de ma chambre et lâĂ©nergie du lieu mâaident. Je me sens de plus en plus petit et inexistant. Ce que jâai pu faire ou avoir dans le passĂ©e a dĂ©jĂ perdu toute sa valeur ou son importance. đ
Je me suis habituĂ© Ă ne plus accompagner, Ă ne plus aider. Si quelquâun me demande, et ça arrive encore de temps en temps, je lâenvoie vers mes vidĂ©os. Je propose Ă la personne de regarder une vidĂ©o, dâen extraire lâoutil, de le mettre en place, de me faire par mail un compte rendu des comprĂ©hensions, des mises en place et des rĂ©ussites, puis de passer Ă la vidĂ©o suivante. Ca semble trĂšs efficace. Si au bout dâun certain nombre des vidĂ©os la personne a besoin de parler avec moi, je veux bien. Je nâai juste plus envie dâĂȘtre nouveau tirĂ© vers le bas. đč
Je ne peux quâaccompagner des personnes qui ont choisi dâaller mieux. Qui dĂ©cident de ne plus regarder en arriĂšre, de ne plus se plaindre. Juste apprendre, mettre en place, constater les rĂ©ussites et regarder devant. Comme jâai Ă faire moi-mĂȘme aussi ! DĂ©finitivement sortir de ce besoin de se plaindre et trouver un sauveteur, sachant que cela ne marche pas. Au contraire, cela entretient le problĂšme. Et si je vois que quelquâun a besoin de son problĂšme, je lâinvite Ă aller ailleurs, voir quelquâun dâautre. Comme si je refusais cette partie de moi⊠đ€
Pareil pour les retraites⊠Pourquoi venir si dâemblĂ©e je sais que je vais rĂ©sister. Oh, je comprends et connais trĂšs bien les mĂ©canismes divers qui sâopĂšrent. Je vois bien comment cela marche depuis longtemps. Mais, je prĂ©fĂšre accueillir des gens qui viennent et laissent tout Ă la maison : savoir, prĂ©jugĂ©s, jugements, etc⊠et qui entrent dans le lieu « nues », afin dâavoir assez de « vide » en eux pour apprendre et avancer ensemble. Câest tellement plus agrĂ©able. đ
Je pense que le processus dans lequel je me trouve concerne justement le fait de laisser le passĂ©e derriĂšre moi dĂ©finitivement. Mon travail, mes projets, mes ex, mes rĂȘves, mes pensĂ©es⊠puis de grandir, devenir adulte⊠dans toute sa splendeur. En fait, je suis ici pour faire le mĂ©nage, je dirais. Qui sait, peut-ĂȘtre je le mettrais en pratique pendant les sĂ©vas. đÂ
Bon, en attendant jâai eu de la visite dans ma chambre. Un petit lĂ©zard⊠Dâailleurs, il est peut-ĂȘtre toujours lĂ , mais je ne le vois pas. Jâentends bien le langage des oiseaux et il doit y avoir « un lĂ©zard » quelque part. Je cherche⊠Par ailleurs, quelquâun a trouvĂ© le billet de 50⏠que jâai laissĂ© par mĂ©garde sâenvoler du 13Ăšme Ă©tage⊠et elle lâa portĂ© Ă lâaccueil. Je lâai mentionnĂ© quâĂ une personne, mais cela semblait avoir Ă©tĂ© suffisant pour que je trouve une note sur ma porte disant je pouvais venir le rĂ©cupĂ©rer. Cadeau ! đ
Jâen ai profitĂ© pour acheter Ă lâinstant un pantalon « Sai Baba » pour avoir moins chaud. Puis, en remontant avec lâascenseur je vois un visage connu. Un animateur de cercles de drumming, avec qui jâai fait une session dans le passĂ©e. Il est assez ĂągĂ© et vit ici en permanence. Quand je mentionnais le nom de mon ex-compagne, qui organisait des sĂ©minaires pour lui et son amie en France, il a souri. đą
Demain je vais me mettre Ă bouger un peu. Quelquâun mâa parlĂ© de la plage oĂč il est permis dâaller en maillot de bains. Il y a aussi une piscine dans lâAshram-mĂȘme, avec des heures prĂ©cises pour sĂ©parer les femmes des hommes. Nâoublions pas que câest un monastĂšre⊠Jâai aussi envie de participer aux Bahjans et mĂ©ditations bientĂŽt. La Vie collective commence Ă 5 heures du matin ici. Doucement⊠doucement⊠đÂ
Mmmm… je suis sorti dans ma nouvelle tenue… Je me sens dĂ©jĂ mieux ! â€ïžđđđđÂ
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doucement, doucement …tu vas apprivoiser ce petit lĂ©zard.
ton pantalon est joli ! sourires….
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Vous ĂȘtes magnifiques dans se splendide pantalon un autre homme !! Chaleureusement et Ă©nergĂ©tiquement …. Patrick nolli de la Belgique
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Merci Patrick đ
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Un petit commentaire symbolique : dans le Corpus Hermeticum (tradition hermĂ©tique), il est dit que les Ăąmes dĂ©marrent leur cycle d’incarnation terrestre chez les reptiles, et le terminent chez les humains.
Il y a donc dans cette chambre que tu habites, l’alpha et l’omega de l’incarnation terrestre đ
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mdr đ
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Un ashram de 13 étages je savais pas que ça existait !!
Je comprends pourquoi ses pantalons !
Le coup des 50⏠c’est un miracle !
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14 Ă©tages… deux immeubles… c’est un petit village… Il y a un ascenseur jusqu’au 11Ăšme. đ
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Ăa y’est j’ai compris le message des 50⏠retrouvĂ©s: si je lĂąche l’attachement a l’argent et mes sources de revenus, l’univers me le retourne et pourvoi a mes besoins , et j’ai gagnĂ© la libertĂ© d’etre moi-mĂȘme et de vivre selon
les choix de l’amour et non ceux de la peur !đ
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Tu ne te trompe sĂ»rement pas ! đ
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j’Ă©cris ce message aprĂšs celui de carpe diem (oui je suis trĂšs bordĂ©lique et ça me plait, c’est moi et je m’y plais, !hi ! et finalement c’est ici que j’ai une partie de rĂ©ponse !!! la fatigue fait partie d’un processus de nettoyage profond !!! je m’en doutais un peu et ça me conforte et rĂ©conforte alors j’accueille Ă 250 % , merci la vie, comme quoi le sport peut-ĂȘtre un sacrĂ© moyen de lĂącher des valises ou des casseroles !! lol !!!
et puis ce que tu dis sur le fait de laisser Ă ceux qui en ont besoin pour se sentir vivant leurs problĂšmes et leurs souffances !!! comme ça me parle moi qui suis en ce moment sans cesse approchĂ© par des gens me prenant Ă partie dans leurs conflits internes, problĂšmes et souffrances…je comprend que la vie m’aide Ă apprendre Ă tout recevoir avec le fameux » ah bon » d’un grand bouddhiste et de prendre du recul !!! car je ne souhaite plus ĂȘtre la sauveuse, celle qui rĂ©pare !!! merci la vie !!!
merci Ă toi michael bouddha !!hi !hi !
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Merci Ă toi… ça me plait ce que tu Ă©cris… et je ne trouve pas ça bordĂ©lique du tout… bisous đ
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