Toujours un problème

Modi’in, Israël 🇮🇱 

Je me pose tard aujourd’hui pour écrire dans mon journal. Il est déjà midi et le temps dehors est une vraie invitation chaleureuse à sortir. Je viens de chercher mes boissons dans le “Supertov” en t-shirt. Il fait 21 dégrées et j’ai du mal à m’imaginer que nous sommes déjà en hiver demain et qu’en Europe il fait froid. Je sens que mon article ne va pas être très long car j’ai envie de m’installer dans le parc devant l’appartement.

Avant d’avoir pu m’asseoir, j’ai été d’abord pris par la pression administrative de fournir les documents adéquats qui prouvent que j’étais en Hollande entre 1970 et 1980. Pour avoir mes droits “d’enfant qui retourne au pays”, je dois démontrer que j’ai quitté Israël avant mes 14 ans, en 1970 donc. La première trace informatique que le gouvernement a de moi, date de 1980. C’est quand je suis venu pour la première fois après le décès de ma mère.  

Pour justifier ma présence en Hollande il me restait juste une attestation incorrecte de mon lycée et le diplôme de l’académie militaire, où figure uniquement la date de fin d’études. Ce n’était pas suffisant pour la dame du “Misrad Klita”, le bureau d’absorption. Le problème est qu’à l’époque rien n’était informatisé et qu’il reste peu de traces. Alors, j’ai fait appel à mes Amis aux Pays-Bas pour  essayer d’éviter d’entrer dans le système administratif.

Marion habite juste derrière le lycée que j’ai fréquenté. Certes, ce n’est plus le même bâtiment, mais toujours la même institution. En passant par ses relations, elle a su m’obtenir une déclaration correcte de ma scolarité. Ensuite, en passant par un général, ancien camarade de classe, j’ai atterri chez un colonel qui travaille aujourd’hui encore à l’académie militaire. Certes, ce n’est pas une attestation officielle, mais la déclaration d’un officier supérieur encore en fonction. Les deux ensemble couvrent la période 1968-1981 et doivent suffire… 

J’ai donc envoyé tout de suite les deux documents par mail à la dame qui s’occupe de mon dossier. Pourtant, Jos, un Ami et ex-collègue de l’académie, a vu qu’il y avait une erreur dans la déclaration de l’armée. Alors, j’ai demandé poliment à l’éditeur du document de le refaire… ce qu’il a gentiment fait. Puis, j’ai renvoyé le tout vers le service d’immigration. C’est cool d’avoir des Amis comme ça… 

Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a toujours un problème. Il y a toujours quelque chose qui happe mon attention. C’est ainsi depuis toujours. Avant, il y avait même plusieurs problèmes en même temps. On dirait que ma liberté m’a aussi libéré de mes problèmes… sauf un. J’en ai parlé déjà dans mon journal dans le passé. Je sais que c’est lié à mon incapacité résiduelle de savourer ma liberté et la magie de mon quotidien. 

Alors, je fabrique involontairement régulièrement des petites merdes qui me donnent une bonne excuse de ne pas m’immerger totalement dans la simplicité que je me suis crée également. Si ce n’est pas mon camion… alors, c’est l’administration, un achat essentiel, une langue à apprendre, etc… etc… Et je suis bien conscient que tant que j’ai besoin de m’occuper d’un problème quelconque, je ne vivrai pas pleinement ma Vie !

Ce n’est pas bien grave. J’en prends simplement encore une fois conscience et je vais agir en conséquence. Je rive à nouveau mon attention autant que je le peux sur la Vie et non sur toutes les préoccupations déviantes. Pour moi nous sommes ici pour ça… vivre et savourer notre création comme des dieux et déesses sur terre… dans la lumière… libérés de nos peurs et de nos blessures. C’est tout un chemin, tout un programme… d’une transformation Alchimique.   

∞💜∞


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10 commentaires sur « Toujours un problème »

  1. Eh oui, l’administratif c’est chiant !
    Je maîtrise à peu près en France, avec mes déménagements tous les ans, mais ça reste pénible.
    C’est l’une des raisons qui me fait rester en France.
    J’ai en effet de temps en temps des propositions de travail ailleurs en Europe, mais je ne me vois pas faire face à l’administratif à l’étranger. J’en serais capable, mais ça me fatigue rien que d’y penser 🙂
    Bref, dans ton cas, la seule chose à faire, est de faire face avec patience.
    Tu as en plus la chance d’être soutenu par des amis, c’est pas anodin.

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  2. Bravo Michaël pour ta debrouillardise administrative !
    Pour ma part je vois les obstacles comme des etapes sur mon chemin:
    je m’adapte, je communique avec succès et je les traverse avec l’aide de la vie qui à ainsi l’occasion de me montrer que je suis sur le bon chemin. 😀

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  3. Vis vis c est bon de recevoir de la chaleur a travers tes écrits…Namasté

    Ici un vent en furie souffle rempli d énergies qui me met en diapason avec lui
    J aime cela même si je sais que cela dérange, je m en fous ..

    Bonne journée….

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