Plus besoin de reconnaissance

Saint Gilles, La Réunion 🇷🇪 

Ce matin en tirant ma carte du jour, j’ai tiré celle de l’Abondance. Dans le jeu d’Osho c’est une carte où l’on voit le personnage de Zorba le Bouddha, qui selon mon interprétation représente le masculin et féminin en harmonie, ce qui lui procure profondeur et légèreté à la fois. 😇😂 

Pourtant, tout en sentant cet état en moi, je sens aussi un état de renoncement… Ce n’est pas une sensation récente, mais quelque chose qui se développe en moi déjà depuis un bon bout de temps. Peut-être c’est ma conscience grandissante me rappelant je ne suis pas grand chose, que quelque part je ne suis personne. L’envie de me fondre dans le tout en est peut-être l’expression logique et naturelle. 🤔

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Qu’est-ce que cela vient faire dans mon histoire aujourd’hui ??? 😏

J’assiste Marie-Lise Labonté dans son stage autour des cuirasses parentales. C’est la dernière journée aujourd’hui et comme d’habitude je suis autant en travail en tant qu’assistant, que si j’avais été participant. Même si en tant qu’assistant je n’ai pas fait grande chose. 😴

C’est elle qui m’a interpellé pour venir ici avec elle… en tout cas c’est ainsi que je me le souviens. Mais il est évident que c’est moi qui a appelé, créé, la situation. Il est tres possible que je cherchais inconsciemment encore la validation de la femme, de la mère, quant à mes exploits vers mon plein potentiel. 😅

Et ça ne marche pas ! Je le vois bien ! Depuis le temps que je cherche ! Ca fait des années !!! Personne ne me valide et personne ne le fera si je ne me valide pas moi-même d’abord… Je vois bien les deux aspects en moi, quand je cherche à montrer ma valeur à l’autre et quand je suis frustré ou en colère si je ne me sens pas vu, ou pire encore, que je me sens brimé ou coupé dans mon élan. 😩

Du coup je comprends mieux mes cartes. Étant unique et tellement différent des autres, comment est-il possible d’être reconnu d’eux ??? Alors, l’envie de me fondre dans le tout est là ! Peut-être c’est une fuite, mais peut-être au contraire, c’est pour me (re-)connecter à la grande Vie, plutôt qu’aux personnages autour de moi… 😒

Oui, je suis personne… et je suis le tout… et cela en même temps. Cette croyance m’aide énormément à libérer cette différence que je ressens en moi par rapport aux autres depuis si longtemps… et de l’exprimer de plus en plus sans retenu… sans peur… peu importe les conséquences. 😏

Je pense différemment que la plupart d’entre nous, je me comporte différemment et j’ai une vie différente… et cela de plus en plus, ou de pire en pire. Le seul hic c’est mon ego, ma personne qui de par ses souvenirs douloureux se retient, par peur du bâton, par peur du conflit. 😎

Mais j’y vais… pas après pas… dans la direction qui me semble juste. Le miroir me pousse et montre que je ne me trompe pas de voie… même si parfois j’hésite ou que je pose le pied encore au mauvais endroit. ☺️

Et si en fin de compte, il n’y a personne d’intéressée dans ce que j’ai à partager en tant que fou libre, pèlerin d’Amour ou âme errant cherchant à rentrer chez lui, alors, ainsi soit-il. Je vivrais ce « trop plein d’Amour » tout seul, avec et pour moi-m’aime. 😍

De toute manière, si moi j’y vais… par simple cohérence avec l’unité nous y allons tous 😉😍

À tout de suite alors ❤️💛💚💙💜

PS : Ma première conférence à La Réunion aura lieu demain, lundi, à 17:30 dans la ville La Possession 😉

 


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10 commentaires sur « Plus besoin de reconnaissance »

  1. Quand tu dis « je cherchais inconsciemment encore la validation de la femme, de la mère, quant à mes exploits vers mon plein potentiel. », comment sais-tu que c’est ça que tu cherchais, et que ce n’est pas un mirage de ton égo qui te fait croire ça ?
    Imagine que la femme / mère te donne sa validation : quelle forme aurait cette validation ? Que t’apporterait cette validation : comment te sentirais-tu alors, que pourrais-tu faire que tu ne ferais pas aujourd’hui ?
    Quand Marie-Lise te propose de l’accompagner, est-ce plus une reconnaissance qu’une validation pour toi ? 🙂

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    1. Bonjour Eric… le miroir ne ment pas. Depuis le temps que je me constate, que je me trompe, me relève. Et maintenant je reconnais mon comportement quand il devient non-naturel.
      La validation ressemblerais à ce que le petit garçon cherche chez sa maman.
      Elle n’apporte rien dans le fond… juste en superficie. Mais si je l’avais reçu étant petit, peut-être cela aurait été plus utile…
      Oui, je pense que je me sentais plutôt reconnu quand elle m’a proposé de venir…

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  2. Bonjour Michael , deux réflexions me viennent en te lisant: la première conserne la reconnaissance , ce besoin qui me semble si important et si naturel. Reconnaître l autre simplement pour ce qui il est en bénissant justement la difference si riche dans le partage! Et pour le coup le simple fait de d  » interpeller » pour la rejoindre ne pourrai t il pas etre une reconnaissance en soi?☺️. La deuxième conserne la fusion au tout, cette amour inconditionnel qui n a que l incarnation pour se vivre et se conscientiser… Doit on fusionner ou rencontrer? Mon impression est que ç est la rencontre qui créer l unité, ne plus considérer le tous et le la partie qui nous amène à la dualité mais la rencontre entre les deux . Le temps et l espace, la divinité et l humanité l horizontal et le vertical sont des éléments de la dualités mais leurs rencontres créés un espace, un instant unique hors de celle ci . ne plus être l observateur et l observé mais cette rencontre des deux, espace/ temps unique et créateur par la singularité même des des deux éléments. Rencontrer le tous et accepter d en etre séparé ne pourrai t il pas etre la source du bonheur? L extase de le savoir, la bénédiction de l incarner…😍. Belle journée à toi et merci de me donner l occasion de poser mes réflexions 😊.

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    1. C’est tout à fait ça… et en théorie c’est très simple…

      Reconnaitre l’autre c’est une manière « unitaire » de se reconnaitre… re-co-naitre… naitre ensemble encore un fois… Mais la recherche de la reconnaissance est en ce qui me concerne l’expression de mes blessures… Reconnaitre l’autre, me reconnaitre… c’est la solution… Mais cela demande beaucoup de clarté intérieure pour savoir quelle partie en moi oeuvre…

      L’autre est pour moi en effet le support qui me permet de vivre l’unité, l’amour, l’absence de peur… Le support, mais aussi la résistance ou encore le sujet que j’ai peur de perdre…

      Pour moi la question que je me pose tout le temps n’est pas « que fais-je ? », mais « qui en moi oeuvre ? »…

      Belle journée à toi aussi… 😉

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  3. Bonsoir Michaël (et les autres),

    Est-ce que tu ne confondrais pas renoncement et détachement ?
    Le renoncement est un choix entre deux solutions qui nous intéressent l’une et l’autre, mais qui ne sont pas compatibles.
    Le détachement est la dissolution d’un lien, d’une aliénation à l’égard d’une chose ou d’un être.

    Le fait que tu dises que tu n’es rien me rappelle ce simple et beau texte trouvé sur Internet :
    « N’essaie pas de prétendre être « personne », « rien »,
    ce sont juste d’autres fixations conceptuelles et personne n’y croit plus.
    Sois une célébration de ce qu’est ton expression unique et arrête de t’excuser.
    Tombe amoureux du gâchis parfaitement divin et très humain que tu es.
    Il n’y a pas d’autorité ici, et il est impossible que la vie se passe mal.
    Donc foire tout.
    Échoue avec panache. »

    Concernant la reconnaissance, ou la validation de notre valeur par une autre créature, elle est à mon sens symptomatique de notre regard naturellement tourné vers le dehors.
    Mais puisque je souhaite, puisque tu souhaites « rentrer à la maison », il te faut donc, il me faut donc, apprendre encore et encore à tourner le regard vers le dedans.
    C’est du moins ma conviction, ma croyance.

    La majorité des gens ont une peur panique de se retrouver seules avec elles-mêmes (d’où la télé, radio, et autre mouvement extérieur qui maintient au dehors).
    Cette majorité ne validera donc jamais une telle démarche courageuse.
    Elle se confondra plutôt en conseils et autres mises en gardes pour décourager le Fou qu’elle croit fou.
    Autrement dit : « Elle n’entre pas dans le Temple et empêche les autres d’y entrer. »
    Marcher vers le dedans est donc bien souvent synonyme de voyage solitaire.

    Une grosse bise à toi 🙂

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    1. Merci Alain, pour ton éclairage et ce bon texte que je trouve rigolo… Je ne pense pas confondre… Il s’agit en effet d’un choix entre être connu et ma liberté… Mais je comprends ce que tu veux dire et je te rejoins quant au « regard »… Comme les pouces du chamelier, vers l’intérieur 😉

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  4. bonjour michael a force de te lire je commence à voir que les choses sont loin d’être aisées pour toi comme pour nous tous d’ailleurs !! tu parlais précédemment de ce combat avec l’égo dans les relations aux autres et je crois avoir compris que notre égo est le principal obstacle à la réalisation de notre être….ce besoin de reconnaissance qu’il a et de tout contrôler explique souvent que nous entretenons des relations uniquement pour la reconnaissance!!! le plus dur est alors d’accepter d’être seul et de commencer par être bien avec soi-même et de s’aimer….une fois cela intégré il me semble qu’ensuite les relations qui viennent à nous sont plus justes et que tout naturellement on prend la place pour laquelle on est fait sans même s’en rendre compte !!! alors dans cette logique tout ce que nous créons de situations nous permet de voir où nous en sommes, de mesurer le chemin parcouru quant à cet égo et aux retrouvailles avec notre essence profonde !!! et tu fais ton propre constat de ta situation actuelle avec beaucoup de courage et de lucidité !!!
    au regard du titre de ton article de ce jour je pense que tu viens de remporter une sacrée victoire !!! renoncer au besoin de reconnaissance que nous impose note égo c’est se retrouver c’est commencer à renouer avec notre essence unique et si indispensable !!! oui nous ne sommes que peu de chose au regard de la création mais en même temps personne d’autre ne peut occuper notre place donc en même temps nous sommes très important …c’est juste arriver à se le dire en dehors du besoin superficiel de reconnaissance et rayonner tout naturellement et en toute modestie notre essence avec le courage du coeur et de la sincérité…il y aura toujours des égo pour nous donner des coups mais si l’on est aligné on peut traverser !!!
    alors je te souhaite de pouvoir vivre ta dimension de fou livre (j’adore la carte d »osho où on voit se fou marcher au dessus du vide) pleinement et avec la force de tes convictions qui te viennent de ce que tu ressens !!! il n’y a que toi qui sait et les miroirs ne sont que des jalons indicatifs !!! le chemin est confrontant et nous demande beaucoup de courage, celui d’être selon nos ressentis et intuitions même les plus folles (au yeux de l’entourage du moins !!!)
    merci michael et à bientôt en lozère pour un échange public et vivant à bâtons rompus !!!?

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    1. Merci Nathalie… je viens de partager sur ce sujet avec la femme avec qui j’ai partagé 21 années de ma vie… Déjà à l’époque c’était là… Mon défi est de suivre les signes, le miroir et travailler un aspect au bon moment et de ne pas oublier ce que je suis en train de faire… Bisousbisous

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